En écoute...
Lors de la prochaine séance du séminaire "Sociologie et anthropologie sociale du politique", nous aborderons la question de la ville que Fariba Adelkhah a souvent traitée dans ses travaux par des chemins de traverse, notamment à travers son analyse de la fiscalité, des rapports entre la municipalité et l'Etat ou encore des enjeux socio-politiques de programmes de développement.
Ainsi nous penserons grâce à elle tout en pensant à elle et avec elle.
Intervenants :
Laurent Fourchard, CERI/SciencesPo - Taxes ou extorsions ? Gouverner les gares routières à Lagos
Nadia Hachimi-Alaoui, Université de Turin et CRESC Rabat - Casablanca : le tramway, le maire et l’Etat
Eric Verdeil, CERI/SciencesPo - Beyrouth : effondrement, mobilisations urbaines et reconstruction des interstices
Responsable scientifique : Béatrice Hibou, CNRS, Sciences Po – CERI
De l’Encyclique Laudato Si du Pape François à la diffusion de la pleine conscience, de l’agriculture biodynamique aux jeûnes pour le climat, l’écologie interroge les croisements entre religion, éthique et politique. Que penser de la religion, qui est affaire de liens (religare), en période de crise de nos relations avec le vivant ? Que nous dit son évolution contemporaine de nos façons d’envisager la nature ? Comment repenser l’opposition entre religion et politique à l’aune de la crise écologique ?
Intervenant.e.s :
Catherine Larrère, professeure de philosophie émérite, Paris-I Panthéon-Sorbonne
Mathieu Gervais, politiste et sociologue, docteur associé au GSRL, mention spéciale 2021 du prix du premier livre de la Chaire d'Études sur le fait religieux pour son ouvrage "Nous, on se sauve nous-mêmes"
Modérateur : Isacco Turina, Assistant professor au département des sciences politiques et sociales, Université de Bologne (Italie)
Responsables scientifiques :
Alain Dieckhoff, CNRS, directeur du CERI-Sciences Po
Stéphane Lacroix, CERI-Sciences Po
Elisabeth Miljkovic, CERI-Sciences Po
Table ronde #3
Cette rencontre est la troisième de la série de rencontres publiques « Médias, migrations : la fabrique de l’opinion » co-organisées par Sciences Po-Ceri (Projet PACE), l’Institut Convergences Migrations (revue De Facto Migrations) et l’association Désinfox-Migrations.
Programme :
Mot d’accueil :
Perin Emel Yavuz, ICM, présidente de Désinfox-Migrations
Table ronde modérée par Hélène Thiollet, chargée de recherche au CERI-CNRS/Sciences Po
Présentation de résultats de la recherche :
Julia Cagé, professeure d’économie à Sciences Po
François Héran, professeur au Collège de France (chaire Migrations et Sociétés), directeur de l’Institut Convergences Migrations
Discussion :
Nora Hamadi, France culture, Arte
Marie Verdier, La Croix
Responsable scientifique : Hélène Thiollet, Sciences Po-Ceri
The Franco-German Observatory of the Indo-Pacific
Speaker:
Prior to joining ASPI, she taught at the Australian National University and held research positions at the ISEAS–Yusof Ishak Institute in Singapore and the Institute of International Relations at the National Chengchi University in Taiwan. She has also worked and lived in Kuala Lumpur, Jakarta, and Seoul, among others. Dr. Le Thu holds a PhD from the National Chengchi University and an MA in international studies from Jagiellonian University in Poland. She speaks five languages and has published in four of them.
Chairs:
Dr. David Camroux is Honorary Research Fellow and Adjunct Professor, Sciences Po-CERI.
Prof. Dr. Patrick Köllner is Vice President of the GIGA, Director of the GIGA Institute for Asian Studies, and a political science professor at the University of Hamburg.
Une séance de séminaire organisée dans le cadre du groupe de recherche : Sciences Sociales et Psychanalyse.
Marcel Gauchet (EHESS)
Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
Une séance organisée dans le cadre du cycle de séminaires organisés en partenariat avec EDF/RD
Ouverture
Patrick Criqui, Directeur de recherche émérite CNRS
Economie politique du climat : Monde, Europe, France, trois niveaux d’analyse
Après la COP 26 et alors que le monde est encore aux prises avec une crise sanitaire sans précédent, les perspectives des politiques climatiques sont plus que jamais incertaines. A l’échelle de la négociation internationale, les avancées sont encore insuffisantes, notamment sur la question critique de la sortie du charbon qui aura constitué un point de blocage lors de la COP26. En Europe, la volonté de s’inscrire sur des trajectoires de « neutralité carbone » en 2050 est affirmée avec vigueur. Le paquet « Fit for 55 », qui vise, sur ce chemin, une réduction de 55% des émissions dès 2030, doit permettre de structurer les efforts selon trois piliers : une tarification du carbone étendue, des objectifs sectoriels plus ambitieux, un système de normes d’émission renforcées. Enfin, dans chaque Etat membre, les feuilles de route existent, avec en France en particulier la Programmation Pluriannuelle de l’Energie pour l’horizon 2030 et la Stratégie Nationale Bas Carbone pour 2050. Mais les feuilles de route ne suffisent pas, encore faut-il activer des leviers de transformation. L’introduction d’une taxe carbone uniforme apporterait la solution la plus efficace selon nombre d’économistes mais la crise des gilets jaunes est encore proche et l’on peut douter du caractère socialement acceptable de cette solution. D’autant que la hausse et l’instabilité des prix de l’énergie est déjà difficilement soutenable pour les ménages les plus modestes.
Discussion
Responsable scientifiques : François Bafoil (Sciences Po-CERI / CNRS), Ferenc Fodor (EDF R&D, Verso project), Rachel Guyet (CIFE)
Le 24 janvier, le président Poutine a annoncé « une opération militaire spéciale » en Ukraine. A la guerre sans justification alors déclenchée par la Russie, l’Ukraine oppose une résistance farouche que Moscou n’avait apparemment pas anticipée. Volodymyr Yermolenko, philosophe, Tetyana Ogarkova, politiste, chercheurs ukrainiens qui habitent à Kiev, s’interrogeront sur la signification et le sens de l’invasion russe. Ils reviendront sur l’identité ukrainienne et sur la résistance de la société, sur le soutien que leur pays attend du monde extérieur ainsi que sur les perspectives de ce conflit. Anne de Tinguy, Loulia Shukan et Christian Lequesne animeront ce débat.
Présidente :
Anne de TINGUY, chercheure émérite Sciences Po-CERI, professeure des universités émérite à l’INALCO
Intervenant.e.s :
Tetyana OGARKOVA, journaliste, responsable du département international de l'Ukraine Crisis Media Center (UCMC), Kiev
Volodymyr YERMOLENKO, philosophe et essayiste, Kiev
Ioulia SHUKAN, maîtresse de conférences à l’Université Paris Nanterre et chercheure à l’Institut des sciences sociales du politique
Christian LEQUESNE, professeur, Sciences Po-CERI
Responsable scientifique : Anne de TINGUY, Sciences Po-CERI
Organisateur : Consortium sur les « Grandes Stratégies Françaises »
Où est passée la France au Moyen-Orient ? Quel rôle peut-elle encore jouer en Afrique ? L’Union européenne est-elle son assurance-vie ? A-t-elle encore une voix singulière ? A rebours de l’étrange idée, en France, que la politique internationale n’a pas sa place dans une campagne présidentielle, cette conférence vise à montrer, à travers une sélection d’enjeux saillants, qu’une présidence aboutie ne peut être décorrélée de performances internationales robustes. Les chevauchements, nombreux et fréquents, entre la politique interne et la politique étrangère obligent donc tous les acteurs à mieux apprécier comment s’articulent les défis et se négocient les solutions entre ces différentes échelles. Issus d’horizons variés, les intervenants auscultent le monde qui attend le prochain quinquennat et suggèrent quelques pistes concrètes pour s’y engager efficacement.
Thierry Balzacq, CERI-Sciences-Po et Frédéric Charillon, Université de Clermont Auvergne & Sciences Po
Samuel Faure - Que veut dire « autonomie stratégique » ?
Eberhard Kienle, CERI-Sciences Po - Méditerranée / Proche-Orient : un « déclassement français » ?
Niagalé Bagayoko, African Security Network - Que peut encore la France en Afrique ?
Alice Ekman, Institut des études de sécurité de l’Union européenne - La Russie et la Chine, même combat ?
Olivier Schmitt, IHEDN & University of Southern Denmark - La dissuasion pour quoi faire ?
Pierre Buhler, Sciences Po - L’outil diplomatique : quelle place pour la culture ?
Pernille Rieker, Norwegian Institute of International Affairs (NUPI), Oslo - Vu d’ailleurs : Jusqu’où porte la voix de la France ?
Marie Durrieu, Université de Clermont Auvergne - Quel message pour la France dans le monde ?
Frédéric Ramel, CERI-Sciences Po - Un multilatéralisme à la Française ?
Frédéric Charillon, Université de Clermont Auvergne & Sciences Po - A l’épreuve des guerres d’influence
Thierry Balzacq, CERI-Sciences-Po - La France, un navire démâté ? A propos de la grande stratégie
Modérateur : Christian Lequesne, CERI-Sciences Po
Responsables scientifiques :
Thierry Balzacq, CERI-Sciences-Po
Frédéric Charillon, Université de Clermont Auvergne & Sciences Po
Frédéric Ramel, CERI-Sciences Po
Il y a comme une évidence à consacrer une séance du séminaire à Erich Fromm (1900-1980). Dès la fin des années 1920, Fromm a en effet thématisé le problème des rapports entre psychanalyse et sociologie [1] ce qui, sans jamais abandonner le freudisme, l’a conduit à élaborer toute une série de propositions pour renouveler la théorie des pulsions et des passions [2]. La violence des critiques qui lui adressèrent par la suite Horkheimer puis Adorno et Marcuse feraient presque oublier le rôle central qu’il a joué dans les premiers efforts de l'Institut de recherches sociales de Francfort pour concilier Freud et Marx.
[1] « Psychoanalyse und Soziologie » (1929) tr. Suzanne Kadar, Le Coq-Héron n°182/2005, pp. 81-83 ; voir aussi par ex. « Méthode et fonction d’une psychologie sociale analytique » (1932) repris dans Erich Fromm, La crise de la psychanalyse. Essais sur Freud, Marx et la psychologie sociale, tr. J.-R. Ladmiral, Paris, Anthropos, 1971
[2] Erich Fromm, Revoir Freud. Pour une autre approche en psychanalyse, tr. J. Roland et G. D. Khoury, Paris, Armand Colin, 2000, p. 35.
Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
Amba-series on the new geopolitics of Higher Education and Research
The Sciences Po/CERI partners with the British Council in France and the French Embassy in the UK to organise a joint amba-series on the new geopolitics of Higher Education and Research which will be twofold: one dedicated to the Sino-American relationships and another one on the new map of European collaboration.
The first policy dialogue of this series will be dedicated to the Sino-American relations in Higher Education & Research and its consequences for other countries, especially the UK and Australia. Assuming the strategic rivalry between China and the US will shape tomorrow’s world in all sectors, it is quite clear that the global geopolitics of Higher Education & Research will be impacted. New players are currently emerging, which could either represent an opportunity or a threat. Especially countries such as the UK and Australia, will need to readapt their strategies to keep up with their leading role in Higher Education & Research. This first conference aims at better understanding the ongoing geopolitical changes and its consequences.
Roundtable on “Sino-American relations in Higher Education and Research : constraints and opportunities for direct partners”:
Introduction by Anne Duncan, President of The British Council in France.
Introduction by Minh-Hà Pham, Scientific Counsellor at the French Embassy in the UK
Opening remarks by Ambassador Pierre Buhler, Policy Officer in charge of Influence Diplomacy at the Center for prospective and Strategy of the French Foreign Affairs Ministry
Keynote by Pr. Stéphanie Balme, Dean of the Undergraduate College of Sciences Po
Roundtable moderated by Pierre Tapie, President of PAXTER and Honorary Chairman of the Conférence des Grandes Ecoles
Panelists :
Sarah Spreitzer, Assistant Vice President & Chief of Staff of the American Council on Eudcation
Pr. Simon Marginson, Professor of Higher Education, Department of Education and Linacre College, University of Oxford
Q&A
Si le Coran a donné lieu à une religion et une civilisation, il se nourrit en même temps d’univers culturels divers et complexes. Témoin de la transition du monde antique vers le Moyen Âge, le livre saint de l’Islam se compose de multiples couches sémantiques et discursives qui n’ont cessé d’interpeller ses lecteurs venant d’horizons les plus variés. Aujourd’hui, le champ de recherche s’attelant à reconstituer ces couches et à les rendre intelligibles à la lumière d’approches historiques, philologiques ou codicologiques constitue l’un des domaines les plus dynamiques de l’islamologie. La table ronde organisée par la Chaire d’études sur le fait religieux (Sciences Po, CERI) a pour objectif de proposer une réflexion sur les principaux débats et idées qui traversent les études coraniques à l’attention d’un public plus large des sciences humaines et sociales. L’enjeu est de mettre en exergue la profondeur historique d’un texte que les lectures du présent ont parfois tendance à faire oublier.
Présidence :
Stéphane Lacroix, CERI-Sciences Po
Intervenant.e.s :
Mohammad Ali Amir-Moezzi, EPHE
Mohammad Ali Amir-Moezzi, Professeur des universités, est Directeur d’études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes/PSL. Membre de l’Académie Ambrosienne d’Italie et de nombreuses sociétés savantes, il a comme principaux domaines de compétence l’islam chiite, les origines de l’islam et l’histoire du Coran. Parmi ses publications récentes, on peut mentionner les monographies La Preuve de Dieu. La mystique shi’ite à travers l’œuvre de Kulaynî (9e-10e s.) (Cerf, 2018, Prix Bernheim d’histoire des religions de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres) ; Ali. Le secret bien gardé. Figures du premier Maître en spiritualité shi’ite (CNRS Editions, 2021) et l’ouvrage collectif, qu’il a dirigé avec Guillaume Dye, Le Coran des historiens (Cerf, 2019, prix du meilleur livre de l’année des Rendez-vous de l’Histoire de l’Institut du Monde Arabe).
Mehdi Azaiez, Université de Louvain
Mehdi Azaiez est Professeur d'islamologie à l'Université de Louvain (UCL). Son domaine de recherche est le Coran et les premiers siècles de l'Islam. Il est notamment l’auteur d'une monographie intitulée le contre discours coranique (Berlin, De Gruyter, 2015) et d'articles sur la rhétorique et l'herméneutique coranique. Depuis plus d'une dizaine d'années, il anime un site académique de référence sur le Coran (Coran et sciences de l'Homme). Il publiera prochainement un ouvrage coédité intitulé : Quranic Studies, Between History, Theology and Exegesis (Atlanta, Lockwood Press, 2022).
Muriel Debié, EPHE
Muriel Debié est directrice d'études à l'EPHE sur la chaire "Christianismes orientaux", un champ qu'elle aborde au travers des études syriaques. Elle explore depuis quelque temps le rôle qu'a joué le christianisme syriaque dans la période de naissance du Coran et des débuts de l'Islam et l'importance des écrits syriaques pour écrire aujourd'hui l'histoire de cette période. Elle est l'autrice de L'écriture de l'histoire en syriaque : Transmissions interculturelles et constructions identitaires entre hellénisme et islam(Peeters 2015) et avec Françoise Briquel Chatonnet du Monde syriaque : sur les routes d'un christianisme ignoré (Les Belles Lettres, 2017 - grand prix du livre d'histoire du monde arabe et prix de la Dame à la licorne en 2018). Son prochain livre, à paraître en 2022, s'intitule : Alexandre le Grand en syriaque : du roman grec aux apocalypses chrétiennes et au Coran (Les Belles Lettres).
Rencontre modérée par Ismail Warscheid, CNRS-IRHT, Université de Bayreuth
Responsables scientifiques :
Alain Dieckhoff, CNRS, directeur du CERI-Sciences Po
Stéphane Lacroix, CERI-Sciences Po
Ismail Warscheid, CNRS-IRHT, Université de Bayreuth
Débat à l’occasion de la publication de REGARDS SUR L’EURASIE. L’ANNEE POLITIQUE 2021, sous la direction d’Anne de Tinguy, dans la collection Les Etudes du CERI.
Présidence :
Alain Dieckhoff, directeur de recherche au CNRS, directeur du CERI-Sciences po
Intervenant.e.s :
Anne de Tinguy, professeur des universités émérite, CERI-Sciences po et INALCO – « L’Eurasie trente ans après la fin de l’URSS »
Annie Daubenton, journaliste et essayiste – « L’Ukraine face à la crise internationale »
Catherine Poujol, professeur des universités à l’INALCO, ancienne directrice de l’IFEAC (Institut Français d’Etude de l’Asie centrale), Bichkek – « De la pandémie à l’explosion sociale, le cas du Kazakhstan, 2020-2022 »
Françoise Dauce, directrice d’études à l’EHESS, directrice du CERCEC (Centre d’Etudes des mondes russe, caucasien et centre-européen) – « ‘Agents de l’étranger’, ‘indésirables’ et ‘extrémistes’ : quand la politique devient un délit, en Russie et au-delà »
Sergeï Guriev, professeur des universités, Sciences po, ancien économiste en chef de la BERD - “30 years of transition to market economy : lessons learned "
Responsable scientifique : Alain Dieckhoff, directeur de recherche au CNRS, directeur du CERI- Sciences Po
Discussion du World Nuclear Industry Status Report 2021 présenté par ses auteurs.
Introduction: Dr Benoît Pelopidas, CERI / Nuclear Knowledges
Mycle Schneider, Coordinateur et éditeur du WNISR - Résumé de la situation globale et point sur la France
M.V. Ramana, University of British Columbia, Vancouver, co-auteur du WNISR - Small Modular Reactors (SMR), en anglais
Thibault Laconde, Ingénieur conseil, Callendar, co-auteur du WNISR - Le nucléaire et la résilience climatique
Mathilde Le Moal, Criminologue, co-auteur du WNISR - Le nucléaire et l’énergie criminelle
Antony Froggatt, Chatham House, Londres, co-auteur du WNISR - Nuclear Power vs. Renewable Energy Deployment, en anglais
Une séance de séminaire organisée dans le cadre du groupe de recherche : Sciences Sociales et Psychanalyse.
Intervenant.e.s:
Annette Becker, Paris X
Françoise Davoine, EHESS
Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
Speaker:
Dr. Collin Koh is research fellow at the Institute of Defence and Strategic Studies which is a constituent unit of the S. Rajaratnam School of International Studies, based in Nanyang Technological University, Singapore. He has research interests on naval affairs in the Indo-Pacific, focusing on Southeast Asia. Collin has published several op-eds, policy- and academic journal articles as well as chapters for edited volumes covering his research areas. Collin has also taught at Singapore Armed Forces professional military education and training courses. Besides research and teaching, he also contributes his perspectives to various local and international media outlets, and participates in activities with geopolitical risks consultancies.
Chairs:
Dr. Hugo Meijer is CNRS Research Fellow at Sciences Po, Center for International Studies (CERI).
Dr. Christian Wirth is Research Fellow at the GIGA.
Un débat à l'occasion de la parution du Hors-série Déchiffrer 2022 de la revue Alternatives Économiques (n° 124 décembre 2021) réalisé en partenariat avec Le CERI.
Elsa Tulmets (Centre Marc Bloch de Berlin), Jean-Louis Rocca (Sciences Po-Ceri), Luis Martinez (Sciences Po-Ceri) et Christophe Jaffrelot (Sciences Po-Ceri), viendront présenter leurs articles* et débattront des grands enjeux et défis internationaux qui se dessinent pour 2022.
Xi Jinping n’est pas un nouveau Mao (Jean-Louis Rocca)
La France peut-elle contrer les jihadistes au Sahel ? (Luis Martinez)
Cinquante nuances "d'Indo-Pacifique" (Christophe Jaffrelot)
Série de rencontres Médias Migrations: La Fabrique de l’opinion
Cette rencontre s’inscrit dans un cycle de rencontres publiques co-organisées par Sciences Po-Ceri (Projet PACE), l’Institut Convergences Migrations (revue De Facto Migrations) et l’association Désinfox-Migrations.
Alors que la pré-campagne pour l’élection présidentielle d’avril 2022 bat son plein, l’immigration est au cœur des discours publics de plusieurs candidats et candidates, et fait l’objet de nombreuses infox et propos de désinformation qui impactent l’opinion publique. En parallèle, le fact-checking, et notamment sur le sujet des migrations, n’a jamais été aussi important.
Dans ce contexte, et à l’occasion de la sortie du dernier De Facto Migrations “Médias et migrations”, Sciences Po (Projet PACE), l’Institut Convergences Migrations et l’association Désinfox-Migrations s’associent pour faire dialoguer des chercheurs et des journalistes, dans leur diversité et ainsi promouvoir un débat public informé sur le sujet des migrations.
1er février
Introduction: Perin Emel Yavuz, ICM, présidente de Désinfox Migrations
Modération: Laurent Greilsamer, Le Un
Présentation de résultats de la recherche (De facto)
Emeric Henry, Sciences Po - Que peut le fact-checking sur les questions de migrations ?
Discussion :
Julien Pain, Rédacteur en chef et présentateur du Vrai du Fake sur France Info
Céline Pitelet, Responsable fact checking BFMTV
Tania Racho, Responsable des formations Les Surligneurs
2 février
Introduction: Barbara Joannon, Désinfox Migrations
Modération: Laurent Greilsamer, Le Un
Présentation de résultats de la recherche ( De facto)
Jérôme Valette, Université Paris 1 - L'immigration, un traitement médiatique qui a un impact - À la télévision
Katharina Tittel, Medialab Sciences Po - L'immigration, un traitement médiatique qui a un impact - Sur les réseaux sociaux
Discussion :
Julia Pascual, journaliste migrations, Le Monde
Shahzad Abdul, journaliste migrations, AFP
Julia Dumont, journaliste InfoMigrants
Responsable scientifique : Hélène Thiollet, Sciences Po-Ceri
Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP).
L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.Intervenante :
Charlotte Epstein, Université de Sidney.
Louise Perrodin, Université Paris Est.
Responsables scientifiques :
Mina Kleiche-Dray, directrice de Recherche HDR , Ceped (Université de Paris-IRD) et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry (doctorant, Sciences Po - CERI), Pablo Barnier-Khawam (doctorant, Sciences Po - CERI), Léonard Colomba-Petteng (doctorant, Sciences Po - CERI), Claire Duboscq (doctorante, Sciences Po - CERI), Luciana Landgraf, doctorante Ceped (Université de Paris-IRD), Aline Martello (doctorante, Université de Lausanne), Salomé Molina (doctorante, CLESTHIA, Université de Paris), Iris Padiou (doctorante, CEDITEC, Université Paris-Est Créteil), Louise Perrodin (doctorante, Université Paris-Est Créteil/LIPHA), Charlotte Vampo (post-doctorante, LPED, Université Aix-Marseille).
Débat à l'occasion de la publication, dans la collection des Études du CERI, du rapport annuel de l'OPALC, Amérique latine. L'année politique (LAPO) 2021 dans le cadre du séminaire "Los Ultimos Jueves"
Amérique latine - L’Année politique 2021 est une publication de l’Observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes (Opalc) du CERI-Sciences Po.
Introduction générale:
Olivier Dabène, Sciences Po-CERI / OPALC
Intervenant.e.s:
Introduction 3ème partie : Frédéric Louault, Université libre de Bruxelles
Focus COVID : Kevin Parthenay, Université de Tours
Focus Argentine : Alexandre Roig, Université San Martin
Focus jeunesse (Chili/Cuba) : Camila Carvallo, Université de Louvain, Antoine Maillet, Université du Chili, Antoine Faure, Université de Santiago du Chili et Joséphine Foucher, Université d’Édimbourg
*Etude du CERI n°259-260, à paraître le 27 janvier 2022.
Responsable scientifique : Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI
Une table ronde organisée en partenariat avec le Centre Sèvres-Facultés jésuites de Paris
Cette table ronde réunit des théologiens, des spécialistes de sciences sociales et des philosophes pour proposer une discussion interdisciplinaire sur les débats qui traversent les communautés catholiques, et, au-delà, la société française dans son ensemble, autour du rapport entre catholicisme et migration. Dans un contexte marqué par une affirmation des nationalismes et des replis identitaires, comment interpréter le message du pape François qui, dans son encyclique Fratelli Tutti, rappelle le devoir de fraternité au-delà des frontières nationales ? Quel est l’impact de ces divisions autour de l’interprétation de la fraternité comme exigence morale et politique sur la démocratie ?
Cette discussion prend comme point de départ le dossier publié par la Revue Projet « François. La fraternité sans frontières ? » (décembre 2021/janvier 2022, n°385). Dans ce numéro, théologiens, philosophes et acteurs de terrain abordent les questions migratoires, entre universalisme, particularisme et pluralisme. Ce travail montre également comment se concrétise la pratique de l’hospitalité et de la fraternité au quotidien, et les résistances qu’elle rencontre.
Cette table ronde a pour objectif de mettre en conversation les auteurs de ce dossier avec des politistes et sociologues du religieux et des migrations en vue de croiser les regards et méthodes sur le rapport entre migration, religion et démocratie.
Participant.e.s
Véronique Albanel, philosophe, Centre Sèvres, Sciences Po
Anne Guillard, politiste, Sciences Po, Institut universitaire européen
Benoît Guillou, rédacteur en chef de la Revue Projet
Etienne Grieu, théologien, Centre Sèvres
Xabier Itçaina, politiste, CNRS / Centre Emile Durkheim Sciences Po Bordeaux
Nadia Marzouki, politiste, Sciences Po-CERI / CNRS
Antoine Paumard, directeur JRS France
Bernard Reber, philosophe, politiste, Sciences Po- CEVIPOF / CNRS
Irinda Riquelme, coordinatrice juridique, JRS France
Kathy Rousselet, politiste, Sciences Po-CERI
Olivier Roy, politiste, Institut universitaire européen
Jean-Louis Schlegel, philosophe, éditeur, sociologue des religions, revue Esprit
Hélène Thiollet, politiste, Sciences Po-CERI / CNRS
Camille de Villeneuve, philosophe, Centre Sèvres
Responsables scientifiques : Nadia Marzouki et Kathy Rousselet
The Indo-Pacific is one of the priorities of the French Presidency of the EU Council which begins in January 2022 for six months. Paris is keen to make the Indo-Pacific a pillar of the EU’s foreign policy. But do other country members share the French vision of the region and what about other western partners, including the US? Last but not least, what do the countries of the Indo-Padific region expect from Europe? This two-day conference will try to respond to these questions. It will also focus on the security issues resulting from the military built-up in the region - where China is expanding its influence.
20/01/2022
Introduction: Christophe Jaffrelot, Sciences Po CERI/CNRS
How do the EU and Key Member Countries See the Indo-Pacific?
Chair and discussant: Raphaëlle Khan, City University of New York
Gudrun Wacker, Stiftung Wissenschaft und Politik - Berlin - The EU policy and the Indo-Pacific
Christian Wagner, Stiftung Wissenschaft und Politik / German Institute for International and Security Affairs (SWP) - The German approach of the Indo-Pacific
Nicolas Blarel, Leiden University - The Dutch view of the Indo-Pacific
Hugo Meijer, Sciences Po CERI/CNRS - The French strategy for the Indo-Pacific
What Western Partners for Europe in the Indo-Pacific?
Chair and discussant: David Camroux, CERI-Sciences Po/CNRS
Garima Mohan, German Marshall Fund - Berlin - The US Indo-Pacific Strategy and the EU
Alessio Patalano, King’s College - London - Global Britain and the EU in the Indo-Pacific
Keynote adress: France and the European Indo-Pacific Strategy: How to Meet the Expectations of the Region's Partners?
Christophe Pénot, Ambassador for the Indo-Pacific, French Ministry for Europe and Foreign Affairs
Chair: Christophe Jaffrelot, Sciences Po - CERI / CNRS
Discussant: Amrita Narlikar, German Institute for Global and Area Studies' Presiden
21/01/2022
The Partners of Europe in the Indo-Pacific Region
Chair and discussant: Patrick Köllner, German Institute for Global and Aeras Studies
Delphine Allès, Institut National des Langues et Civilisations Orientales and Eric Frecon, Singapore university of social sciences - What does "ASEAN’s Centrality” Mean for the EU ?
Antoine Bondaz, Fondation pour la Recherche Stratégique - South Korea as an Indo-Pacific power: a Partner Underestimated by too many Europeans "
Guibourg Delamotte, Institut National des Langues et Civilisations Orientales - Japan, a Partner for France and the EU in the Indo-Pacific
David Camroux, Sciences Po-CERI - Australia's Indo-Pacific and the EU
Walter Ladwig, King’s College - London - India: a Partner for the EU, for France and for UK?
Security issues and the military build-up in the Indo-Pacific
Chair and discussant: Marjorie Vanbaelinghem, Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire
Mathieu Duchâtel, Institut Montaigne - The People's Liberation Army: Strengths and Vulnerabilities in the Taiwan Strait
Marianne Péron Doise, Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire - Coast-guards in the Indo-Pacific : defending good order at sea
Christian Wirth, German Institute for Global and Aeras Studies - Collective versus Cooperative Security: Europe’s Struggle to Navigate the Indo-Pacific Clash of “Rules-based Orders”
Nicolas Regaud, Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire - Strategic stakes and military role for the Europeans
Scientific coordinators : Christophe Jaffrelot, Sciences Po-CERI / CNRS, David Camroux, Sciences Po - CERI, Patrick Köllner, GIGA and Amrita Narlikar, GIGA.
Partant du constat de la méconnaissance de la psychanalyse de la part de plusieurs disciplines des sciences sociales mais aussi du déclin de l’intérêt manifesté à l'égard de cette discipline depuis plusieurs décennies, notre ambition est d’organiser une série de séminaires pour questionner la validité des catégories de la psychanalyse quand elles sont mises à l’épreuve de thèmes politiques à l’instar du terrorisme, du populisme, du nationalisme, de l’antisémitisme ou d’enjeux plus généraux, comme ceux touchant la civilisation, la violence dans l’histoire, la masse, la rage destructrice.
Questions sur le déni. En quoi le concept de perversion nous éclaire sur certains problèmes contemporains ?
Intervenant:
Andrzej Leder, Professeur, Institut de Philosophie et de Sociologie, Académie des Sciences de Pologne, (IFfiS-PAN)
L'un des enseignements les plus importants de la pandémie porte sur la force du déni dans nos sociétés. En témoigne en particulier le refus de la vaccination ainsi que l'agressivité que la question de vaccination suscite. Ces attitudes sont symptomatiques d'un processus plus complexe et structurel engageant l'autorité de la science et de la raison comme source de confiance. Nombreux sont ceux qui jugeant l'entendement rationnel stérile recherchent, dans une vision manichéenne, les forces du mal responsables de leur malaise ainsi qu'un héros prêt à venger leur innocence assumée. Ces désirs et phantasmes - au sens lacanien - conduisent à poser la question : qu'est-ce qui est réellement dénié dans cet état d'esprit collectif ? Avons-nous à faire à une donnée cruciale pour notre temps ? Si oui, quelles sont les conditions de possibilité de ce type de structure mentale ?
Téléchargez ici le powerpoint de la présentation
Questions sur l'Oedipe. La psychanalyse est-elle soluble dans l'anthropologie ?
Intervenant:
Paul Luciani, Chercheur, IDEMEC Institut d'ethnologie méditerranéenne, européenne et comparativeMaison méditerranéenne des sciences de l'homme
Si Freud prétendait détenir, avec le mythe de l'Oedipe et l'inconscient, l'explication de l'une des dimensions les plus importantes de la culture humaine, force est de constater qu'il n'a pas fait école en anthropologie. La débat sur l'universalité du complexe d'Oedipe, biaisé dès l'origine, n'a débuté qu'avec les travaux de M.C. et E. Ortigues au Sénégal. Ceux-ci, en montrant comment sa résolution pouvait varier en fonction de l'organisation familiale et culturelle, ont amorcé une classification des "types de cultures" auxquels correspondaient des modes de subjectivation privilégiés. Néanmoins, cela n'a pas permis de résoudre le problème, soulevé par A.L. Kroeber, puis M. Godelier, de l'insertion du mythe du meurtre du père de la horde dans le cadre d'une anthropologie générale intégrant les apports de la biologie, de la paléontologie et de l'éthologie actuelles.
Responsables scientifiques : François Bafoil, Sciences Po - CERI / CNRS (UMR 7050) et Paul Zawadzki, Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (GSRL/UMR 8582).
Organisée dans le cadre du séminaire "Sociologie et anthropologie sociale du politique", cette séance abordera la question de la frontière que Fariba Adelkhah a souvent traitée dans ses travaux, notamment à travers son analyse de la formation de l'Etat et des processus de subjectivation par le voyage. Dans son intervention, Bernard Debarbieux présentera une réflexion historique sur "frontières et nations" et une analyse des nouveaux usages et identités collectives associés à la frontière, notamment en Europe. Ainsi nous penserons grâce à elle tout en pensant à elle.
Une séance organisée dans le cadre du Séminaire sur les approches postcoloniales (SAP)
L’objet de ce séminaire mensuel est de construire un espace qui accueille des doctorant.e.s et des professeur.e.s, ainsi que des étudiant.e.s de masters intéressé.e.s par ces approches scientifiques. Le format régulier de ce séminaire consiste en une présentation d’un travail de recherche suivie d’une discussion.
Intervenante :
Suzie Telep, Postdoctorante Marie Sklodowska-Curie au laboratoire de sémiotique de l'Université de Pennsylvanie (UPenn) et au SeDyl (Inalco)
Responsables scientifiques :
Mina Kleiche-Dray, directrice de Recherche HDR , Ceped (Université de Paris-IRD) et Frédéric Ramel, professeur agrégé des universités, Sciences Po-CERI.
Comité d’organisation :
Ayrton Aubry (doctorant, Sciences Po - CERI), Pablo Barnier-Khawam (doctorant, Sciences Po - CERI), Léonard Colomba-Petteng (doctorant, Sciences Po - CERI), Claire Duboscq (doctorante, Sciences Po - CERI), Luciana Landgraf, doctorante Ceped (Université de Paris-IRD), Aline Martello (doctorante, Université de Lausanne), Salomé Molina (doctorante, CLESTHIA, Sorbonne Nouvelle - Paris 3), Iris Padiou (doctorante, CEDITEC, Université Paris-Est Créteil), Louise Perrodin (doctorante, Université Paris-Est Créteil/LIPHA), Charlotte Vampo (post-doctorante, LPED, Université Aix-Marseille).
Une conférence organisée en partenariat avec l'Institut Français d’Etudes Anatoliennes-Georges Dumézil (Istanbul) et l'Institut de Recherche Montesquieu-Centre Montesquieu de Recherches Politiques (IRM-CMRP), Université de Bordeaux
Dans le cadre de la parution récente de deux ouvrages - L’Anti-démocratie au XXIe siècle. Iran, Russie, Turquie (CNRS Editions) de Hamit Bozarlan, et Turkey, Russia and Iran in the Middle East. Establishing a New Regional Order (Palgrave), ouvrage* co-édité par Bayram Balci et Nicolas Monceau, cette conférence est organisée pour présenter et analyser les nouvelles dynamiques en cours, à la fois internes et externes, au sein des trois pays et dans leur environnement régional : la Turquie, l’Iran et la Russie.
Dans un contexte global de recul des pays occidentaux dans la gestion des affaires du monde, on assiste à la montée en puissance de puissances régionales comme la Russie, l’Iran et la Turquie qui poursuivent sur le plan intérieur des politiques et des pratiques politiques de plus en plus anti-démocratiques, tout en élaborant et mettant en œuvre des politiques étrangères plus interventionnistes voire expansionnistes. Quelles sont les dynamiques à l’œuvre dans ces pays, et leur capacité à établir sinon à dominer un nouvel ordre régional ? Telles sont les principales questions posées dans deux ouvrages récents qui seront abordées durant la conférence.
* Retrouvez l'entretien avec Bayram Balci et Nicolas Monceau sur le site du CERI:
https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/content/russie-iran-turquie-quelle-puissance-s-imposera-au-moyen-orient-entretien-avec-bayram-balci-.html
Discours de bienvenue par Alain Dieckhoff, directeur du CERI
Intervenants:
Bertrand Badie, Sciences Po - CERI
Bayram Balci, Sciences Po - CERI, IFEA-Georges Dumézil (Istanbul)
Hamit Bozarslan, EHESS
Eberhard Kienle, Sciences Po - CERI
Nicolas Monceau, IRM-CMRP, Université de Bordeaux
Modérateur :
Alain Dieckhoff, Sciences Po-CERI / CNRS
Responsables scientifiques: Bayram Balci, Sciences Po - CERI et Nicolas Monceau, IRM-CMRP, Université de Bordeaux
Sri Lanka, a small state in the Indo-Pacific region, is often the source of much speculation among observers of geopolitics. Nilanthi Samaranayake will provide insight into this topic by discussing Sri Lanka’s identity as a small state, the wider geopolitical context of Washington’s increased attention to great power competition, and how Sri Lanka navigates the geopolitical, regional, and national levels of politics.
Speaker:
Nilanthi Samaranyake
Nilanthi Samaranayake is Director of the Strategy and Policy Analysis Program at CNA, a non-profit research organization in the Washington area. She studies US alliances and partnerships and small states in international affairs and has led several studies at CNA on Indian Ocean security, including the U.S.-India naval relationship. Prior to joining CNA in 2010, Samaranayake completed a fellowship at the National Bureau of Asian Research (NBR), where she investigated Sri Lanka’s deepening economic, military, and diplomatic ties with China. Her findings were published in the journal, Asian Security. Samaranayake’s analysis has been published in Journal of Indo-Pacific Affairs, East Asia Forum, and Defense One, among other outlets. She has appeared in media such as Al Jazeera, New York Times, and Foreign Policy. Samaranayake’s major publications include China’s Engagement with Smaller South Asian Countries (U.S. Institute of Peace, 2019), and Raging Waters: China, India, Bangladesh and Brahmaputra River Politics (Marine Corps University Press, 2018). Samaranayake analyzed public opinion for a decade at Pew Research Center in Washington, D.C. and holds an MSc in International Relations from the London School of Economics and Political Science.
Yannick Rumpala et Benoît Pélopidas dressent un panorama des enjeux mais s’interrogent aussi sur la nécessité d’éviter que la fiction n’aboutisse à un effet de réassurance. Comment empêcher la fiction de devenir une fuite hors du réel catastrophique ? Quels sont les risques à ce qu’elle finisse par encourager la dépolitisation, voire la résignation ?
Yannick Rumpala, maître de conférences en science politique à l’Université de Nice, auteur de Hors des décombres du monde : écologie, science-fiction et éthique du futur (Champ Vallon, 2018), Cyberpunk’s Not Dead. Laboratoire d’un futur entre technocapitalisme et posthumanité (Le Bélial, 2021)
Partant du constat de la méconnaissance de la psychanalyse de la part de plusieurs disciplines des sciences sociales mais aussi du déclin de l’intérêt manifesté à l'égard de cette discipline depuis plusieurs décennies, notre ambition est d’organiser une série de séminaires pour questionner la validité des catégories de la psychanalyse quand elles sont mises à l’épreuve de thèmes politiques à l’instar du terrorisme, du populisme, du nationalisme, de l’antisémitisme ou d’enjeux plus généraux, comme ceux touchant la civilisation, la violence dans l’histoire, la masse, la rage destructrice.
François Bafoil, Sciences Po CERI / CNRS
Partant du constat de la méconnaissance de la psychanalyse de la part de plusieurs disciplines des sciences sociales mais aussi du déclin de l’intérêt manifesté à l'égard de cette discipline depuis plusieurs décennies, notre ambition est d’organiser une série de séminaires pour questionner la validité des catégories de la psychanalyse quand elles sont mises à l’épreuve de thèmes politiques à l’instar du terrorisme, du populisme, du nationalisme, de l’antisémitisme ou d’enjeux plus généraux, comme ceux touchant la civilisation, la violence dans l’histoire, la masse, la rage destructrice.
Sujet de l'inconscient et envers du lien social: le moment freudien et son avenir.
Intervenant :
Paul-Laurent Assoun, Philosophe et psychanalyste
Avner Ben-Amos est professeur d’histoire de l’éducation à l’université de Tel-Aviv, auteur de « Israel. La fabrique de l’identité nationale », CNRS Editions (2010) et de nombreux articles sur l’éducation civique et la mémoire collective en Israël et en France.