Prix de thèse 2021 de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage

Date limite : 8 février 2021
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Prix de thèse 2021 de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage

Ce prix récompense une thèse en sciences sociales et en humanités, soutenue en langue française avant le 31 décembre 2020, portant sur l’histoire de la traite, de l’esclavage et des abolitions à l’époque coloniale ou sur ses conséquences dans le monde actuel.

Les thèses soumises peuvent relever d’une ou plusieurs disciplines dans le champ des sciences humaines et sociales : histoire, droit, sciences politiques, économie, archéologie, anthropologie, littérature, art, philosophie...
Ainsi des travaux associant histoire, anthropologie, histoire du droit ont pu être récompensés. La Fondation veille à une ouverture à toutes les disciplines de la recherche pour un champ aussi vaste que l’histoire mondiale de l’esclavage.

La dotation du prix est de 7000€, en partie conditionnée à l’édition de la thèse.


Date limite de candidature : 8 février 2021

[25/01/2021]

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Et pourquoi pas une thèse en histoire ?

Posez-nous vos questions !
  • Et pourquoi pas une thèse en histoire ?Et pourquoi pas une thèse en histoire ?

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vous avez des questions ?

Formations / insertion professionnelle / profil / double diplôme / bourses doctorales / champs de recherche... 
Dès le 29 janvier, des professeurs sont en visio pour tout vous expliquer :

Vous pourrez poser vos questions en français comme en anglais.

 

[25/01/2021]

Historians in the Public Sphere

Séminaire co-organisé par Evan Bonney (doctorant au CHSP)

Evan BONNEY, nouveau doctorant au CHSP, vous invite à assister le séminaire Historians in the Public Sphere qui aura lieu ce semestre de printemps sur Zoom. Pour vous inscrire, veuillez écrire à martin.robert@wolfson.ox.ac.uk.

Organisé avec le soutien du Centre for the History of Science, Medicine, and Technology et la Maison Française de l’Université d’Oxford, ce séminaire vise à réunir des chercheurs, notamment anglophones et francophones de France, du Royaume-Uni et d’Amérique du Nord, pour discuter avec des invités chaque semaine les enjeux liés au rôle des historiens dans l'espace public. 

Avec un total de quatorze invités et de huit séances ce semestre, il explorera des thèmes aussi divers que l’utilisation par les historiens de nouveaux média comme YouTube, le travail d’historien consultant pour des séries télévisées, le destin des musées médicaux hérités des XVIIIe et XIXe siècles et l’histoire publique en Chine.

Veuillez noter que les séances se dérouleront en anglais, mais que les organisateurs pourront traduire sur le moment les questions de l’assistance vers le, ou à partir du français, au besoin.

Première séance le jeudi 21 janvier 2021 à 16h00 de France.

Programme du séminaire 

[21/01/2021]

ANR ReLRace | Recrutement d'un-e chercheur-e post-doctorant-e

Date limite 05/01/2022

Le/La chercheur-se postdoctorant-e est recruté-e pour travailler plus spécifiquement dans l’Axe 2 du programme. Le profil recherché est celui d’un-e spécialiste d’histoire de l’islam disposant d’une maîtrise complète des sources scripturaires arabes. Outre une connaissance approfondie des travaux déjà menés dans le cadre du programme ReLRace, plusieurs éléments seront particulièrement scrutés.

  • Premièrement, le/la candidat-e devra faire montre d’une parfaite maîtrise des schèmes généalogiques appliqués aux peuples dans les différentes traditions musulmanes et de leurs éventuelles utilisations à des fins d’exclusion ou de relégation au sein de la umma.
  • Deuxièmement, sera également attendue une connaissance approfondie des applications de la notion d’élection divine dans l’islam et de ses implications dans la structuration de lignages.
  • Troisièmement, le/la candidat-e devra être capable d’identifier et d’analyser les influences réciproques entre « raciologie » et traditions musulmanes dans la structuration des conceptions raciales en mondes musulmans. 
  • Enfin, la capacité de la candidate / du candidat à évaluer les regards et les éventuelles relations entre l’islam sunnite et les sectes se réclamant de l’islam, notamment parmi la population africaine américaine (Moorish Science Temple of America, Nation of Islam...) et en particulier autour des questions raciales, sera également apprécié.

Il/Elle pourra, dans ce cadre, mener ses propres travaux mais devra participer à la coordination de la recherche collective en particulier autour de la production de la base de données collaborative et collective du programme.

[lire la suite]

[21/01/2021]

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Espagne-Maghreb : migrations croisées, du Moyen-Âge à nos jours

Appel à communications - Date limite : 31/03/2021

colloque « Espagne-Maghreb :
migrations croisées, du Moyen-Âge à nos jours »

Appel à communications

Vous trouverez ci-dessous un appel à communications pour le colloque « Espagne-Maghreb : migrations croisées, du Moyen-Âge à nos jours » qui aura lieu à l'Université Grenoble Alpes, les 4 et 5 novembre 2021.

Les versions espagnole, anglaise et arabe de l'appel, ainsi qu'une bibliographie indicative, peuvent être téléchargées sur ce lien.


Les propositions de communications sont à adresser aux organisatrices sous la forme d’un résumé de 450 mots environ, avec un titre, au plus tard le 31 mars 2021 : alice.carette@univ-grenoble-alpes.fr, claire.marynower@iepg.frrvelde@unex.es

Appel à communication

L'Espagne et le Maghreb entretiennent historiquement des relations et des échanges privilégiés, pour des raisons en premier lieu géographiques et géopolitiques : le nord de l'Afrique et la péninsule ibérique sont en effet des territoires frontaliers, séparés et reliés par une frontière liquide constituée par les quelques kilomètres du détroit de Gibraltar. Cette configuration a favorisé très tôt des échanges migratoires et des transferts de populations entre les deux territoires. Ces derniers sont également reliés, depuis la fin du XVe siècle, par des frontières terrestres entre le Maroc et les enclaves espagnoles de Ceuta (antérieurement portugaise) et Melilla.

Sur le temps long, la « crise » migratoire actuelle, dont l'Espagne est l'un des épicentres européens, ne constitue que l'un des aspects des nombreuses et diverses manifestations de ces mouvements de populations entre le nord et le sud de la Méditerranée occidentale. Selon les époques et les contextes socio-politiques, le sens majoritaire des migrations alterne, avec des flux et des reflux dans le temps : tantôt ce sont des populations en provenance des régions hispaniques qui se sont installées en Afrique du Nord (Vandales au Ve siècle de notre ère, juifs puis morisques expulsés d'Espagne à la fin du XVe et au début du XVIIe siècles, installation d'Espagnols en Oranie entre 1830 et 1914...) ; tantôt, au contraire, les flux migratoires dominants se sont déroulés dans le sens inverse (Carthaginois en Espagne, Conquête arabo-berbère de la péninsule ibérique en 711, nouvelles conquêtes almoravides et almohades aux XIIe et XIIIe siècles, retours ponctuels de morisques dans la Péninsule, "retour" des juifs en Espagne sous le gouvernement de Primo de Rivera dans les années 1920, "retour" de « pieds noirs » d’origine espagnole à Alicante...).

À l'heure où l'Espagne concentre, avec la Grèce et l’Italie, l'immense majorité des entrées de migrant.e.s en Europe, on peut se demander en quoi la situation actuelle est symptomatique d'un processus global de refrontiérisation (rebordering, G. Popescu 2011) qui voit les frontières d'État se durcir pour devenir des instruments forts de contrôle des migrations.

Dans ce contexte d’émergence de "frontières violentes" (R. Jones, 2016), ce colloque, ouvert aux spécialistes de différentes disciplines (arabisants, géographes, hispanistes, historiens, mais aussi sociologues, politistes ou anthropologues), réfléchira aux réalités, aux représentations et aux fruits de ces migrations et échanges croisés de populations à travers le temps. Il visera ainsi à interroger le fonctionnement même de la frontière entre le Maghreb et l’Espagne, du Moyen Âge à nos jours, afin d'identifier les moments charnières qui l’ont vu évoluer.

Axes de réflexion

Les axes de réflexion proposés (non exhaustifs) seront les suivants :

- Les deux rives du détroit de Gibraltar comme horizon de conquête à travers l’histoire, du sud vers le nord (conquêtes et invasions arabo-berbères jusqu’au XIVe siècle) puis du nord vers le sud : projections impériales, réalités et fantasmes d’occupation et de colonisation (conquêtes espagnoles en Afrique du Nord à la fin du XV/début du XVIe siècle, projet franquiste de colonisation de l’Oranie…) ;

- Villes-frontières et territoires-charnières de la frontière hispano-maghrébine comme points de contact, lieux de passage, de perméabilité entre Afrique et Europe mais aussi comme lieux de division, de séparation, de privation de liberté, de violence et de mort ;

- Représentations de la frontière hispano-maghrébine : mentales (peur de l'autre migrant, peur de l'invasion, projections et illusions), linguistiques (les mots de la frontière), littéraires, expressions artistiques (dont cinéma), discours historiographiques ;

- Migrations et implantions espagnoles au Maghreb/migrations et implantations maghrébines en Espagne : diaspora séfarade en Afrique du nord après l’expulsion des Juifs d’Espagne, exil des communautés morisques après 1609, Espagnols dans l’Algérie colonisée, exil de républicains espagnols au Maghreb, communauté marocaine (depuis les années 1990 notamment), mineurs non accompagnés en Espagne…

- Figures et acteurs de la frontière hispano-maghrébine à travers les époques : pirates, corsaires, transfuges, espions, convertis, marchands, travailleurs saisonniers, prisonniers, alfaqueques, passeurs, trafiquants d'êtres humains, membres d’ONG…

- Hybridité culturelle et métissage : identités métissées, doubles traditions culturelles, bilinguisme, communauté hispanophone au Maghreb, littérature marocaine en langue espagnole. 

Mots clés

Migrations ; frontières ; frontiérisation ; mouvements de populations ; Espagne ; Andalousie ; Algérie ; Maroc ; Tunisie ; Méditerranée ; représentations de l'Autre.

Comité scientifique :

Youssef Akmir (Université Ibn Zohr, Agadir)

Anne-Laure Amilhat-Szary (Université Grenoble Alpes)

Pierre-Alexandre Beylier (Université Grenoble Alpes)

Elisabeth Bolorinos Allard (University of Oxford)

Houssem Eddine Chachia (Université de Sfax)

Bernabé López García (Universidad Autónoma de Madrid)

Gabriel Martinez-Gros (Université Paris X-Nanterre)

Carmelo Pérez Beltrán (Universidad de Granada)

Nicolás Sesma Landrin (Université Grenoble Alpes) 

Langues de communication

Espagnol, anglais, français.

[20/01/2021]

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