Bravo les championnes !

Le 5 mai dernier, les joueuses de l’équipe 1 de handball de Sciences Po ont gagné le Championnat de France des grandes écoles en allant chercher une victoire sur le fil (16-15), au terme d’un suspense haletant face aux triples tenantes du titre. Et ce, juste après avoir épinglé à leur palmarès celui de Championnes d'Ile-de-France ! Étudiante en première année du master Communication, médias et industries créatives et  membre de l’Association sportive de Sciences Po, Claire Pétreault, la capitaine de l’équipe championne nous raconte cette victoire.

Depuis quand jouez-vous au handball et pourquoi ? Qu’en retirez-vous ?

Je suis tombée dedans toute petite, toute ma famille vit avec le hand comme passion ! Je retire plein de choses de la pratique de ce sport. D’abord, l’aspect collectif qui est essentiel. Et puis, en tant que capitaine de l’équipe, il y a un côté très stimulant. Cela implique des responsabilités, une capacité d’organisation et même le développement de qualités managériales. Chaque année, il faut relever le challenge de pallier aux départs des anciennes, intégrer de nouvelles recrues et réussir à les fédérer autour du noyau dur !

Comment articulez-vous le temps consacré à vos études et votre passion pour le handball ?

C’est difficile (rires) ! Mais c’est extrêmement stimulant. Je crois que nous sommes tous un peu comme ça à Sciences Po. On cherche toujours à multiplier les engagements, les activités, qu’elles soient au sein de l’école ou à l'extérieur. Il y a cette envie, toujours présente, de se nourrir d’expériences et de ne jamais s’ennuyer. Cette année a été particulièrement chargée en ce qui me concerne ! Mais c’est vivifiant d’être toujours en action, de se sentir utile et particulièrement réjouissant de voir des projets aboutir et de recevoir, même un peu, lorsqu’on a beaucoup donné. Un simple merci pour l’organisation d’un évènement est toujours un immense plaisir qui nourrit cette envie de s’investir, de se dépasser.

Que représente votre victoire au Championnat des Grandes Écoles ?

C’est l’accomplissement d’un gros travail collectif et d’une implication sans faille de notre coach, Safwann Khoudar, qui a toujours fait les bons choix tactiques : adapter la défense, faire les bons changements, poser des temps morts pertinents. Sans lui et sans sa force de conviction, rien de cela n’aurait été possible. C’est également une immense fierté d’être les premières à remporter ce titre à Sciences Po. L’an passé nous avions échoué au pied du podium en terminant quatrièmes. Cette année, nous voulions le podium ! Lorsque nous avons décroché notre place en finale, c’était déjà une victoire. Ce qui nous a permis d’aller en finale devant les tenantes du titre sans pression. Lorsque j’ai dû sortir, blessée à 15 minutes de la fin, nous étions menées de 4 buts. Et là tout s’est emballé. Les filles ont passé 3 buts d’affilée pour égaler à 3 minutes du coup de sifflet final. Un penalty nous donne l’avantage pour la toute première fois du match à 2 minutes de la fin. Et c’est la victoire ! C’est une immense joie.

Et maintenant ?

C’est un continuel recommencement. Certaines d’entre nous terminent leur cursus ou bien partent en année de césure. La prochaine équipe va devoir se constituer, se fédérer autour d’une nouvelle capitaine, se lancer dans le tourbillon... De nouvelles joueuses vont arriver. Le challenge est grand. Cela peut paraître frustrant mais c’est aussi très excitant.

En savoir plus

La vie associative à Sciences Po