26.03.2025
Le 26 mars 2025 de 09:30 à 16:30
Salons scientifiques
1 pl. Saint-Thomas-d'Aquin, 75007, ParisCet événement est organisé dans le cadre du programme MENA, avec le soutien de la chaire d'études sur le fait religieux et du média Orient XXI
Dans la nuit du 25 au 26 mars 2015, la coalition militaire emmenée par l’Arabie saoudite bombardait les cibles du mouvement rebelle houthiste, marquant le début au Yémen d’une guerre aux ramifications régionales. Dix ans plus tard, le conflit – bien que transformé, se poursuit. Par-delà les enjeux géopolitiques mais aussi ses conséquences humanitaires, il a indéniablement bouleversé tant la péninsule Arabique, que la société et les institutions yéménites.
A l’occasion de cet anniversaire, le CERI-Sciences Po organise une journée d’étude qui vise à présenter des travaux en sciences sociales donnant à voir les recompositions à l’œuvre depuis une décennie autour de l’objet yéménite. Les chercheuses et chercheurs y développeront des analyses qui font la part belle aux dynamiques en cours, mais aussi aux réflexions sur les méthodes de constructions des savoirs sur (et avec) une société yéménite en guerre.
Un premier panel centré sur les dynamiques étatiques s’intéressera aux transformations des Etats et de leurs diplomaties, notamment de l’Arabie saoudite. Un deuxième panel entend se pencher sur les évolutions des acteurs religieux et des enjeux identitaires, particulièrement autour du mouvement houthiste qui réinvente le zaydisme. Un troisième panel centré sur la société donnera à voir les mobilités des Yéménites ainsi que les mobilisations politiques développées en diaspora. Enfin, la journée sera clôturée par les commentaires et analyses d’un praticien des droits humains, observateur attentif du Yémen.
Présidence : Khaled Alkhaled (chercheur AESMA)
9h30-11h
Présidence : Laurence Louër (Sciences Po-Ceri/CNRS)
11h15-12h45
14h-15h30
Présidence : Franck Mermier (Directeur de recherche au CNRS/IRIS)
15h30-16h15
Coordinateurs scientifiques : Laurent Bonnefoy (chercheur, Sciences Po-Ceri/CNRS) et Adlene Mohammedi (chercheur associé au Sciences Po-Ceri/CNRS)