Réduire la déforestation importée : quels impacts sur la consommation et les choix politiques en Europe et en France ?

En présence de:

– Laurence Moyonner-Smith, commissaire générale, déléguée interministérielle au Développement durable

– Daniel Calleja y Crespo, directeur général pour l’Environnement de la Commission européenne

– Teresa Ribera, directrice de l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri).

 

 

La déforestation tropicale représente aujourd’hui encore la perte, chaque année, d’une surface de forêts à haute valeur environnementale approximativement grande comme la Grèce.

Elle est due en premier lieu à la production de commodités agricoles, comme la viande, le soja (pour l’alimentation animale), l’huile de palme, le maïs, etc.

Or, une grande partie de ces productions est destinée à l’exportation.

Ainsi les pays développés, comme la France, et plus généralement les pays européens, « importent de la déforestation ».

 

Le Parlement européen, tout comme la Commission européenne, se sont progressivement saisis de ce sujet. La Commission est ainsi à la veille d’annoncer des voies pour une stratégie communautaire de réduction de la déforestation importée.

De même, ce sujet a été récemment mis à l’agenda politique français.

Le Plan Climat, présenté en juillet 2017 par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et Solidaire, prévoit ainsi la mise en place d’une stratégie française pour « mettre fin à l’importation de produits contribuant à la déforestation ».

 

Cette conférence propose un dialogue de haut niveau et un éclairage autour de ces questions.