Le nouveau siècle biotech

À l’occasion de la sortie (novembre 2011) du numéro 43 de la revue Écologie & Politique consacré aux biotechnologies.

En présence de:
– Pierre-Henri GOUYON, Muséum national d’histoire naturelle, AgroParisTech et Sciences Po
– Gilles-Éric SERALINI, Université de Caen
– Louise VANDELAC, Université du Québec à Montréal
– Christian VELOT, Université Paris-Sud 11.
Modératrice du débat : Estelle DELEAGE, Écologie & Politique.

 

Si le XXe siècle a consacré le règne de la physique placé sous le signe de la maîtrise de la matière et des flux d’électrons, le XXIe siècle s’annonce, selon toute attente, comme étant celui de la maîtrise du vivant. Toutefois, pour la première fois dans la modernité, une innovation technologique – les organismes génétiquement modifiés (OGM) à vocation agricole en l’occurrence – est refusée par la société, du moins en Europe. Alors que les firmes biotechnologiques annonçaient, il y a quelques années, que bientôt l’Europe serait, comme les États-Unis d’Amérique, couverte d’OGM, le pourcentage de ces cultures en Europe est dérisoire. Est-ce seulement une question de temps ou sommes-nous entrés dans un nouvel âge des « démocraties techniques » ? Ce numéro d’Écologie & Politique vise à faire le point sur les grandes questions relatives aux biotechnologies à partir de contributions allant des sciences du vivant aux sciences humaines pour interroger in fine l’idéologie post-humaine en matière de transformation du vivant.

 

À l’occasion de la sortie (novembre 2011) du numéro 43 de la revue Écologie & Politique consacré aux biotechnologies, dirigé par Estelle Deléage et Frédérick Lemarchand (avec, outre les participants au débat, les contributions de Simon Beaudoin, Miguel Benasayag, José Bové, Les Levidow, Dominique Pécaud et Anna Milena Zivian), la revue Écologie & Politique et Les Presses de Sciences Po organisent un débat.