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07.05.2025
Sciences Po renforce sa politique d'accueil avec le recrutement de nouveaux chercheurs américains
Sciences Po, université de recherche de rang mondial, accueille depuis plus de deux décennies un nombre important de chercheurs étrangers de haut niveau. Avec près de 50 % d’étudiants étrangers et une communauté d’enseignants et chercheurs parmi les plus ouvertes en Europe, Sciences Po offre un cadre de réflexion interdisciplinaire pour penser les ruptures du monde contemporain dans un environnement respectueux de la liberté académique et de la liberté d’expression, propice à la poursuite de leurs travaux.

« L’autonomie stratégique européenne repose aussi sur une ambition intellectuelle : reconnaître les universités comme un pilier central de l’identité européenne, de sa capacité d’action et de sa puissance. À travers la défense de la liberté académique, la promotion du débat ouvert et la protection des savoirs conçus pour le temps long, l’enseignement supérieur constitue une infrastructure critique de nos démocraties. »
Luis Vassy
Directeur de Sciences Po
Deux nouvelles chercheuses des universités de Princeton et Cornell
Dès décembre 2024, Sciences Po a lancé un appel à candidatures pour l’accueil de deux chercheurs américains dans le cadre du “Sciences Po Visiting Fellowship”. Cette initiative illustre l’engagement de Sciences Po à défendre une recherche libre, ouverte et de haut niveau. Le programme sera renouvelé pour 2026-2027 avec l’ouverture de deux nouvelles positions d’accueil.
Les deux lauréates, Sanyu A. Mojola de l’université de Princeton et Rachel Beatty Riedl de l’université Cornell, ont été sélectionnées parmi de nombreuses et prestigieuses candidatures. Elles rejoindront respectivement, pour une durée d’un semestre, le Centre de recherche sur les inégalités sociales (CRIS) et le Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po.
Sanyu A. Mojola
Sanyu A. Mojola est professeure de sociologie et d'affaires publiques et titulaire de la chaire Maurice P. During en études démographiques à l'université de Princeton.
Ses recherches, qui combinent plusieurs méthodes, examinent comment les sociétés produisent la santé et la maladie, en mettant particulièrement l'accent sur la pandémie de VIH/sida telle qu'elle se déroule dans divers contextes, notamment au Kenya, en Afrique du Sud et aux États-Unis. Elle a étudié la façon dont les dynamiques sociales au sein des écoles, des communautés, des marchés du travail, des villes et des écosystèmes peuvent conduire à des inégalités en matière de santé. Elle s'intéresse particulièrement à la manière dont le parcours de vie, le genre, l’origine ethnique et le statut socio-économique influencent l'état de santé.
Rachel Beatty Riedl
Rachel Beatty Riedl est directrice du Center on Global Democracy de la Brooks School of Public Policy. Elle est également professeure au sein du département de sciences politiques de l'université Cornell.
Ses recherches portent sur la démocratie et l'autoritarisme à l'échelle mondiale, en particulier en Afrique. Elle s'intéresse aux questions de transition des régimes, de participation, d'institutions, de partis politiques, de religion et de gouvernance locale.
Les liens forts tissés entre Sciences Po et les États-Unis
Sciences Po entretient des liens étroits avec les États-Unis…
En matière de formation :
- 15 à 20 % des étudiants américains venus étudier en France choisissent Sciences Po chaque année ;
- 1re nationalité sur 140 à Sciences Po ;
- soit 1 000 étudiants en 2024-2025 ;
- 84 partenariats universitaires ;
- dont 10 double diplômes (avec Columbia University, UC Berkeley, Georgetown University…) ;
- 1re destination de 3A (la troisième année à l'étranger) ;
- soit plus de 220 étudiants en échange aux États-Unis en 2025-2026.
Ainsi qu'en matière de recherche :
- Le programme Alliance réunit Columbia University, l’École Polytechnique, l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et Sciences Po pour favoriser la coopération académique bilatérale ;
- Notre programme de bourses doctorales avec 7 partenaires américains crée un réseau transatlantique de jeunes chercheurs ;
- 9 chercheurs américains au sein de notre faculté permanente (sur 280) ;
- Mais aussi de nombreux doctorants, post-doctorants et visiting professors, dont l’économiste américain Joseph Stiglitz, prix Nobel 2001.