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16.04.2014
Semaine africaine
À propos de cet événement
Du 16 avril 2014 à 12:00 au 18 avril 2014 à 23:00
Loin des clichés pessimistes ou utopistes affublés à l’Afrique, l’ASPA vous propose de voyager durant trois jours à travers un continent impacté par les mutations d’un monde 2.0. Ce nouveau mode de vie, les Africains le réinventent au gré des conditions d’existence atypiques et créent ainsi l’Africa 2.0 une Afrique qui se met à jour et accélère sa modernisation.
Tablettes tactiles en République du Congo, Wikipédia version Rwandaise, incubateurs africains, développement de la Konza City ; nous assistons aujourd’hui à l’essor des technologies de l’information et de la communication en Afrique. Les Africains ayant conscience que ces dernières constituent un moyen de s’insérer davantage dans un monde globalisé, il est apparu comme une évidence de s’intéresser à cette problématique. Le premier jour de la Semaine Africaine accueillera donc des acteurs partie prenante de ce boom technologique qui montreront comment, au travers d’ingéniosité et d’entreprenariats, la technologie sert au développement du continent.
Cette effervescence face à la technologie et l’industrialisation de l’Afrique dépend de financements certains et d’investissements audacieux. Après la crise financière majeure subie de plein fouet dans les places telles que Wall Street ou la City, de nouveaux Financial hub se sont formés à Shanghai, Dubaï, São Paulo et aussi en Afrique à Johannesburg. L’Afrique, amorçant son industrialisation, pourrait devenir un hub financier à part entière. Le deuxième jour de la Semaine Africaine sera dédié à l’essor des économies et des marchés financiers africains.
L’Afrique 2.0 et même 3.0 comme l’affirment certains journalistes, se réinvente dans tous les domaines et notamment celui de son identité. Le troisième jour de la Semaine Africaine est dédié à la culture et particulièrement au culte de la beauté africaine. Ce culte longtemps centré autour de canons de beautés occidentaux, évolue aujourd’hui avec l’affirmation d’une culture africaine, un retour aux sources dans la mode et le cosmétique, des réinventions syncrétiques mêlant ethnique et modernité