Archives - Regards sur nos publications

© Daguerréotype, 1855, CC0 Public Domain Designation, Chicago Art Institute.

Cette page présente par ordre de parution les débats et les analyses suscités par les publications scientifiques des chercheur-e-s du CERI au cours du trimestre.

Vous y trouverez, entre autres, des entretiens, vidéos, podcasts et comptes rendus qui contribuent à prolonger et à enrichir la réflexion développée dans ces travaux.
Toutes ces ressources sont librement accessibles en ligne, sauf les recensions parues dans des revues à comité de lecture.

Au-delà de cette page,
la liste complète des publications scientifiques.

Jean-Pierre Filiu

Le milieu des mondes. Une histoire laïque du Moyen Orient de 395 à nos jours

Paris, Le Seuil, 2021, 384 p.

Berceau des trois monothéismes, terre de conflits confessionnels et d’obsessions identitaires, le Moyen-Orient tend à déchaîner les passions, quand il ne suscite pas la résignation devant la répétition du malheur. Pour désamorcer une telle charge symbolique, Jean-Pierre Filiu adopte une démarche résolument laïque, éclairant d’un jour nouveau un millénaire et demi d’histoire de la région, à partir de la fondation, en 395, de l’Empire romain d’Orient. Son approche citoyenne et érudite invalide les amalgames contemporains qui ne font que projeter sur la réalité moyen-orientale les propagandes de guerre des uns et des autres. Elle éclaire le cynisme avec lequel dictateurs et jihadistes défigurent le passé pour légitimer leur barbarie. Une telle histoire devient alors bien plus riche et fascinante que les caricatures dans l’air du temps. Ce livre, qui fera date, offre la première synthèse sur une aussi longue durée de l’histoire de ce « milieu des mondes », carrefour de trois continents. Il s’appuie sur un solide appareil didactique, avec vingt cartes, dix chronologies et deux index. Il vise ainsi à rendre directement accessibles l’héritage et les enjeux du Moyen-Orient. Il se conclut par une analyse de la place et des ambitions de la France dans cette région. Car cette histoire est également la nôtre, aujourd’hui peut-être plus que jamais.

12/11/2021

Autour de la publication

Médias
13 novembre 2021
Moyen-Orient : à qui profite le désengagement américain ?
Entretien avec Jean-Pierre Filiu, par Chantal Lorho, RFI

Entretiens du CERI
19 octobre 2021
Moyen Orient, Histoire et laïcité. Entretien avec Jean-Pierre Filiu
Entretien avec Jean-Pierre Filiu par Miriam Périer

06 octobre 2021
The Middle East, History and Secularism. Interview with Jean-Pierre Filiu
Entretien avec Jean-Pierre Filiu par Miriam Périer

Vidéo
04 octobre 2021
5 questions à...Jean-Pierre Filiu. Une histoire laïque du Moyen Orient
Entretien avec Jean-Pierre Filiu par Isabelle Ruck, CAREP

Wébinaire
14 septembre 2021
Wébinaire 52, pour une histoire laïque du Moyen Orient
Wébinaire du CAREP avec Jean-Pierre Filiu, modéré par Salam Kawakibi

Site web / Collection du CERI

Eberhard Kienle

The State in the Middle East and North Africa (MENA): Diversity and Dynamics of a Moving Object

Eberhard Kienle (dir.), The State in the Middle East and North Africa (MENA): Diversity and Dynamics of a Moving Object, Dossier du CERI, No. 17, octobre 2021.

Ten years after large scale protests in numerous Arab countries drove home the importance of collective action, contestation, social movements, and other forms of politics from below, political actors and observers alike have once again shifted their attention toward the state—or what they consider as such. Even though it emphasises the state’s deficiencies or even absence, the—contested—concept of the “failing state” and its avatars refer to an entity called the state. The reaffirmation of authoritarian rule in such countries as Egypt, Algeria, Morocco, and more recently even Tunisia, ambitious “development” plans like Vision 2030 in Saudi Arabia and their attendant public policies, and the nuclear programme in Iran all illustrate the importance and impact of states, however conceived, defined, delineated, and composed. Continued military action or threats, as well as action to combat—or deny—the coronavirus pandemic, only confirm this observation.

15/10/2021

Autour de la publication

Presentation
15 octobre
Reviting the State, Again
Introduction, par Eberhard Kienle

Revue / Les Etudes du CERI

Erica Guevara

 L’observation électorale en Amérique latine. Acteurs, méthodes, points de vue

Les Etudes du CERI, n°257, octobre 2021.

Les missions d’observation électorale, qui ont connu une croissance exponentielle au cours des trente dernières années, sont devenues un outil de légitimation des élections à l’échelle mondiale. Elles ont assumé différents rôles, qui se sont superposés au fil du temps, et les observateurs sont perçus aujourd’hui tant comme des « soignants » que comme des policiers, des juges et des experts. Une grande diversité d’acteurs nationaux et internationaux sont impliqués dans l’organisation des missions, constituant un véritable milieu professionnel. Pourtant, on sait peu de choses sur le fonctionnement concret de ces dispositifs et sur les facteurs qui déterminent la construction du regard de l’observateur. Pionnière en la matière, l’Amérique latine offre un terrain de choix pour les étudier. L’observation participante et comparée des pratiques adoptées par trois types d’acteurs (organisation internationale, organisation régionale d’autorités électorales et ONG) dans trois pays différents (l’Equateur, la Colombie et le Mexique) permet de montrer à quel point les objectifs, les méthodologies et les résultats de ces organisations diffèrent. Contrairement aux discours affichés par les gouvernements, il n’y a pas une seule mission d’observation électorale, mais plutôt de nombreux points de vue, en fonction du rôle adopté par l’organisation et des contraintes nombreuses qui pèsent sur son travail.

13/10/2021

Autour de la publication

Entretiens du CERI
13 octobre 2021
L'observation électorale en Amérique latine. Acteurs, méthodes, points de vue
.
Entretien avec Erica Guevara par Corinne Deloy

Stéphanie Latte Abdallah

La toile carcérale. Une histoire de l’enfermement en Palestine

Paris, Bayard Éditions, 2021, 496 p.

Dans les Territoires palestiniens, depuis l’occupation de 1967, le passage par la prison a marqué les vécus et l’histoire collective. Les arrestations et les incarcérations massives ont installé une toile carcérale, une détention suspendue. Environ 40 % des hommes palestiniens sont passés par les prisons israéliennes depuis 1967. Cet ouvrage remarquable permet de comprendre en quoi et comment le système pénal et pénitentiaire est un mode de contrôle fractal des Territoires palestiniens qui participe de la gestion des frontières. Il raconte l’envahissement carcéral mais aussi la manière dont la politique s’exerce entre Dedans et Dehors, ses effets sur les masculinités et les féminités, les intimités. Stéphanie Latte Abdallah a conduit une longue enquête ethnographique, elle a réalisé plus de 350 entretiens et a travaillé à partir d’archives et de documents institutionnels. Grâce à une narration sensible s’apparentant souvent au documentaire, le lecteur met ses pas dans ceux de l’auteure à la rencontre des protagonistes de cette histoire contemporaine méconnue.

13/10/2021

Autour de la publication

Entretien
13 octobre 2021
La toile carcérale ou la dépossession des Palestiniens par l’enfermement
Entretien avec Stéphanie Latte Abdallah, par Isabel Ruck, CAREP

Médias
19 mai 2021
L’incarcération des Palestiniens, clé de la colonisation israélienne
Recension de l'ouvrage par Marina Da Silva, Orient XXI

Revue / Revue

Sylvain Antichan & Cyril Magnon-pujo

Le gouvernement international de la violence légitime

Critique Internationale n°92, Paris, Presses de Sciences Po, juillet-septembre 2021.

Quelle est aujourd’hui la situation du monopole de la violence légitime prêté à l’État ? Les auteur∙es des quatre contributions réunies ici s’inscrivent dans une approche de sociologie de l’international pour décrire, à partir d’enquêtes empiriques précises, certaines politiques non seulement de mise en œuvre mais aussi de prévention de la violence : lutte contre le financement de la criminalité et du terrorisme, peine de mort aux États-Unis, guerre en Afghanistan, politiques de sorties de conflits. Plus précisément, ils et elles interrogent les relations, tant de collusion que de collision, qui se tissent entre les différents espaces sociaux contribuant au gouvernement de cette violence légitime. Ils et elles explorent ainsi les interactions et interdépendances entre administrations nationales ou internationales, secteurs bancaire, pharmaceutique, universitaire, ONG, et montrent comment, dans ces configurations complexes, se façonne le rôle de l’État et se consolident des (re)définitions de la violence (il)légitime.

11/10/2021

Autour de la publication

Entretiens du CERI
11 octobre 2021
The International Government of Legitimate Violence. Interview with Sylvain Antichan & Cyril Magnon-pujo
Interview with Sylvain Antichan and Cyril Magnon-pujo by Catherine Burucoa

04 octobre 2021
Le gouvernement international de la violence légitime. Entretien avec Sylvain Antichan et Cyril Magnon-pujo
Entretien avec Sylvain Antichan et Cyril Magnon-pujo par Catherine Burucoa

Ouvrage / Collection du CERI

François Bafoil

The Politics of Destruction. Three Contemporary Configurations of Hallucination: USSR, Polish PiS Party, Islamic State

Basingstoke, Palgrave Macmillan (The Sciences Po Series in International Relations and Political Economy), 2021, 143 p.

When applied to social science, psychoanalytic concepts make it possible to analyze totalitarian action and its derivative, authoritarian action, by highlighting what such regimes have in common: the destruction of frames of reference for space and time; their replacement of those reference points with a restrictive “surreality”; and the assignation of individuals in the social space in terms of the love or hatred attributed to them by those in power. Whether in Stalinist Bolshevism, posited here as the matrix of the “totalitarian personality”; in its extreme form of totalitarianism with the Islamic State; or in a more diluted variant in the Polish ruling party ‘Law and Justice’ (PiS), each is characterized by the negation of temporal and spatial distance, and therefore by the negation of causal links, displacement and transformation of experience. These components are specific to the unconscious which, in dreams as Freud considered, acts upon factual datum, denies it, and reproduces it in another way, one that conforms more closely to the dreamer’s desires. For this reason, the politics that arise from these regimes have much in common with a hallucination.

Traduction de l'ouvrage Politiques de la destruction. Trois figures de l’hallucination en politique paru aux Editions Hermann (Paris) en avril 2021.

01/10/2021

Autour de la publication

Entretiens du CERI
1er octobre 2021
Négation, répétition et destruction en politique. Catégories freudiennes et champ politique
Entretien avec François Bafoil, par Corinne Deloy et Miriam Périer

28 septembre 2021
Hallucination, Destruction & the Political
Interview with François Bafoil, by Miriam Périer

Ouvrage / Collection du CERI

Gilles Dorronsoro

Le gouvernement transnational de l'Afghanistan. Une si prévisible défaite

Paris, Editions Karthala (Recherches Internationales), 2021, 288 p.

La défaite des Taliban dans le sillage des attentats du 11 septembre ouvre deux décennies d’investissement occidental en Afghanistan. Des centaines de milliards, pour l’essentiel consacrés à l’entretien des forces occidentales, des dizaines de milliers de morts, dont plusieurs milliers de la coalition, montrent l’importance de ce conflit pour les Etats-Unis qui en font le symbole de leur hégémonie mondiale. Mais, derrière les discours sur la construction d’une « démocratie de marché », se profile un gouvernement transnational qui contourne les acteurs afghans au point d’interdire tout processus démocratique, couvre des fraudes électorales massives, routinise la captation des ressources au profit des entreprises occidentales et des élites afghanes. Les tensions communautaires et sociales s’accroissent à un point jusque-là inconnu dans la société afghane. Les Taliban, capitalisant sur le ressentiment populaire contre les élites au pouvoir, mettent en échec une alliance occidentale qui dissimule, derrière une augmentation des moyens, son incapacité à définir une stratégie cohérente. Après vingt ans de conflit, al-Qaïda est toujours présent en Afghanistan, et le retrait américain ne fait qu’ouvrir une nouvelle période d’une guerre civile vieille de quarante ans.

27/09/2021

Autour de la publication

Vidéo
27 septembre
Afghanistan, une fin annoncée
Entretien avec Gilles Dorronsoro sur la plateforme Politika.io, le politique à l'épreuve des sciences sociales

Médias
30 août 2021
Afghanistan : Kaboul le jour d'avant
Entretien avec Gilles Dorronsoro, par Fabienne Sintes, France Inter

3 mai 2021
USA : 20 ans de guerre contre les Talibans pour rien ?
Débat avec Gilles Dorronsoro, par Elisabeth Quin, Arte

1er mai 2021
Afghanistan, les impasses de l'expertise occidentale
Débat avec Gilles Dorronsoro, par Sylvain Bourmeau, France Culture

Livre international : « Afghanistan, une si prévisible défaite » de Gilles Dorronsoro
Entretien avec Gilles Dorronsoro, par Sylvie Noël, RFI

16 avril 2021
Afghanistan : fin de la "guerre sans fin" ?
Débat avec Gilles Dorronsoro, par Florian Delorme, France Culture

15 avril 2021
Retrait des Américains et de l'OTAN d'Afghanistan
Entretien avec Gilles Dorronsoro, par Eric Guevara-Frey, Radio Télévision Suisse

Podcast
20 septembre 2021
Le retour des Taliban et ses conséquences
Un débat avec Adam Backzo et Gilles Dorronsoro

30 mars 2021
Comment expliquer la défaite occidentale en Afghanistan ?
Débat avec Gilles Dorronsoro, Laurent Gayer et Béatrice Hibou à l'occasion de la parution de l'ouvrage

Entretiens du CERI
3 février 2021
Le gouvernement transnational de l'Afghanistan. Une si prévisible défaite
Entretien avec Gilles Dorronsoro, par Corinne Deloy

The Transnational Government in Afghanistan and its Predictable Defeat
Interview with Gilles Dorronsoro, by Corinne Deloy

Ressources
Afghanistan
Sélection d'ouvrages et de ressources en ligne sur l'Afghanistan

Ouvrage / Collection du CERI

Guy Hermet

Les sources chrétiennes de la démocratie. La liberté par mégarde

Paris, Karthala (Recherches internationales), 2020, 216p.

Le monde européen occidental se singularise par l’indépendance relative qu’il assure à tout un chacun vis-à-vis de son environnement communautaire et familial. Les idées et les valeurs que le christianisme a diffusées ont façonné cet univers de liberté. Pourtant – n’en déplaise aux idées reçues qui accordent en la matière plus d’importance aux croyances qu’à leur matérialité ou leurs structures – les « révolutions » que le christianisme ouest-européen a impulsées ont trouvé leurs sources au moins autant dans ses spécificités institutionnelles ou les évolutions de son clergé que dans sa spiritualité. La chrétienté occidentale est un cas à part. La dimension individuelle de l’existence y a emporté sur sa dimension collective, les femmes s’y sont trouvées moins soumises aux hommes, la société y a obéi à des démarches personnelles plutôt qu’à des contraintes externes immobiles. Les croyances religieuses y ont reculé plus qu’ailleurs, ce désenchantement accompagnant une ample diffusion de gouvernements réputés démocratiques. Bref, le christianisme occidental s’est projeté comme une organisation puissante, prenant figure, sans dessein prémédité, de prototype des États séculiers. Il en a conservé longtemps une supériorité sur les jeunes royaumes ou empires européens. Mais ce parcours conquérant s’est enlisé, en particulier aujourd’hui, face à la concurrence du néochristianisme évangélique qui triomphe sur le continent américain et dans une fraction de l’Afrique sub-saharienne.

03/08/2021

Autour de la publication

Vidéo
3 août 2021
Entretien avec Guy Hermet: Les sources chrétiennes de la démocratie, la liberté par mégarde
Entretien de la Chaire Yves Oltramare avec Guy Hermet, par Benjamin Gaillard et Thomas Gmür

Entretiens du CERI
15 juin 2020
Entretien avec Guy Hermet, par Corinne Deloy

Revue / Les Etudes du CERI

Christophe Jaffrelot et Nicolas Belorgey

L’identification biométrique de 1.3 milliard d’Indiens. Milieux d’affaires, Etat et société civile

Les Etudes du CERI, n°251, novembre 2020.

L’inde a engagé en 2009 un programme d’identification biométrique de sa population. Il s’agissait à l’origine d’un projet né au sein des entreprises informatiques basées à Bangalore, et son principal architecte, Nandan Nilekani, était d’ailleurs le patron d’une de ces grandes firmes. Leur dessein était d’utiliser les techniques du numérique et les données qu’elles permettent de recueillir à des fins économiques. Mais pour enregistrer l’ensemble de la population indienne, il fallait convaincre l’Etat de s’investir dans l’opération. L’argument qui emporta l’adhésion du gouvernement fut financier : ce programme, nommé Aadhaar, permettrait de distribuer les fonds d’aide aux pauvres en minimisant les pertes liées notamment à la corruption et à l’existence de doublons parmi les bénéficiaires. Or être identifié par Aadhaar est devenu peu à peu nécessaire pour réaliser de multiples opérations de la vie courante, y compris pour payer ses impôts. Saisie, la Cour suprême a tardé à se prononcer et n’a pas cherché à protéger la vie privée des personnes d’une manière convaincante. Aadhaar n’a pas non plus préservé la qualité des services rendus aux pauvres – loin de là – et son impact économique est encore à prouver, même si les opérateurs qui croient que data is the new oil se situent dans une perspective de long terme.

16/07/2021

Autour de la publication

Traduction
16 juillet 2021
Identifying 1.3 Billion Indians Biometrically. Corporate World, State and Civil Society
Heidelberg Papers in South Asian and Comparative Politics, n°80 (2021)

Entretiens du CERI
16 juillet 2021
The Biometric Identification of 1.3 Billion Indians
Interview with Christophe Jaffrelot and Nicolas Belorgey, by Corinne Deloy

30 novembre 2020
L’identification biométrique de 1,3 milliard d’Indiens. Milieux d’affaires, Etat et société civile
Entretien avec Christophe Jaffrelot et Nicolas Belorgey, par Corinne Deloy

Jacques Rupnik

The Other Europe. Interviews behind the Iron Curtain from the late 80s

The Other Europe is the name of a six-part series, shot in 1987–1988 in the countries of Central and Eastern Europe, especially Czechoslovakia, Hungary, East Germany, Poland and Romania. It was produced for the British Channel Four by the former company Panoptic. The author and guide through the series is the political scientist and publicist Jacques Rupnik. It was directed by Tom Roberts and produced by Nick Fraser. Jacques Rupnik published a book under the same title to accompany the series. The Prague-based Václav Havel Library received an acquisition from the British Imperial War Museum which is extraordinary both in terms of its contents and scope: the complete footage shot for the series. The National Film Archive in Prague has undertaken to digitise it.

15/07/2021

Autour de la publication

Entretiens du CERI
15 juillet 2021
The Other Europe. Interview with Jacques Rupnik
Interview with Jacques Rupnik, by Corinne Deloy

12 juillet 2021
The Other Europe. Entretien avec Jacques Rupnik
Entretien avec Jacques Rupnik, par Corinne Deloy

Article en ligne
11 mai 2021
The Other Europe Revisited
Discours de Jacques Rupnik à la bibliothèque Vaclav Havel de Prague, 11 mai 2021

Vidéo
13 octobre 2021
Presentation of the project The Other Europe
Interview with Jacques Rupnik, by Ian Willoughby

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