Captifs sans motif : figures contemporaines du prisonnier et de l’otage

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Cette rencontre n’est pas un colloque comme les autres. Destinée à un large public, cette conférence visait à contribuer à la mobilisation en faveur de la libération de Fariba Adelkhah et de Roland Marchal en sensibilisant aux divers enjeux que soulève leur détention. Elle entendait notamment nourrir la réflexion sur les prisonniers et les otages, d’un point de vue politique, juridique et éthique.

Ouverture par Frédéric Mion (directeur de Sciences Po), François-Joseph Ruggiu (directeur de l’INSHS/CNRS), Alain Dieckhoff (directeur du Centre de recherches internationales de Sciences Po – CERI), Sandrine Perrot (membre fondatrice du Comité de soutien à Fariba Adelkhah et Roland Marchal).

I. Fariba et Roland : universitaires captifs, prisonniers politiques ? - REVOIR LA TABLE RONDE ICI

avec Pascale Laborier (Université Paris Nanterre), John Crowley (UNESCO), Jean-Pierre Filiu (Sciences Po – CERI). Modérateur : Gilles Favarel-Garrigues (Sciences Po – CERI / CNRS)

II. Fariba et Roland dans la tourmente mondiale : une « prise de gage » ? - REVOIR LA TABLE RONDE ICI

avec Bernard Hourcade (CNRS), François Nicoullaud (ancien ambassadeur de France en Iran), Olivier Roy (Institut Universitaire Européen, Florence). Modérateur : Jean-François Bayart (IHEID, Genève)

III. Fariba et Roland, citoyens à défendre : droit et justice des otages - REVOIR LA TABLE RONDE ICI

avec Jean-Jacques Beaussou (ancien ambassadeur de France en Libye), Ariel Colonomos (Sciences Po – CERI / CNRS), William Schabas (Middlesex University London & Sciences Po), Fabrice Weissman (Médecins sans Frontières). Modératrice : Sandrine Lefranc (CNRS)

IV. Sortir de la captivité : le retour des prisonniers - REVOIR LA TABLE RONDE ICI

avec Florence Aubenas (Le Monde), Ahmet Insel (Université de Galatasaray), Deborah Prentice (Princeton University), Valsero (artiste, Yaoundé), Modérateur : Antoine Garapon (IHEJ)

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Nuit des idées 2020 : Cohabiter entre vivants

avec le Centre des politiques de la Terre
  • Nuit des idées 2020   : Cohabiter entre vivantsNuit des idées 2020 : Cohabiter entre vivants

Pour l’édition 2020 de la Nuit des idées placée sous le thème « Être vivant », Sciences Po a organisé deux conversations en partenariat avec le Centre des Politiques de la terre (Sciences Po et Université de Paris). Ces tables rondes réunissaient des intervenants issus de différents horizons. Il s'agissait de repenser les relations entre natures et sociétés en prenant en compte les cycles de vie, les modes d’habiter, de se nourrir et d’interagir entre les végétaux, les animaux, les éléments naturels tels que les sols et les rivières et les humains.

Voir ou revoir la conférence

Nuit des idées 2020 : "Cohabiter entre vivants" from Sciences Po on Vimeo.

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Jeanne Hagenbach présente son ERC

"Motivated Reading of Evidence"
  • Crédits image : Jeanne HagenbachCrédits image : Jeanne Hagenbach

Jeanne Hagenbach, chargée de recherche CNRS au Département d'économie, a remporté, à l'issue d'une compétition trés sélective, un financement de l'European Reserach Coucil (ERC Starting Grant) afin de conduire son projet de recherche "Motivated Reading of Evidence". Présentation.

Interprétation « motivée » des informations ou quand la vérité nous dérange

Dans de nombreux contextes économiques et sociaux, les individus se basent sur un certain nombre d’informations pour prendre leurs décisions (d’achat, d’investissement, d’emploi etc…). Ces informations peuvent prendre des formes variées : elles peuvent être vérifiables ou non, constituer des preuves plus ou moins précises de certains faits ou être simplement des recommandations ou conseils d’amis. Mais quelle que soit leur nature, une hypothèse guide leur usage dans la plupart des modèles économiques : manquant initialement d’informations, les agents souhaitent connaître au mieux le contexte dans lequel ils agissent. En d’autres termes, l’objectif principal des individus est de découvrir le vrai « état du monde » (un concept de microéconomie qui résume toute l’incertitude d’un environnement). Par exemple, l’on suppose que les consommateurs souhaitent connaître le contenu nutritionnel de leur nourriture dans le but d’ajuster leur régime, que les travailleurs souhaitent appréhender au mieux leur environnement de travail et les risques qu’ils y prennent pour adapter leurs efforts, ou encore que les postulants à un concours essayent d’évaluer précisément leurs chances de réussite afin de mieux préparer leur candidature.

Un autre objectif que celui de vérité

Dans ce nouveau projet de recherche, Jeanne Hagenbach souhaite questionner cette hypothèse : et si les agents économiques ne souhaitaient pas toujours connaître toute la vérité ? En d’autres termes, il s’agit de considérer que les individus peuvent former des « croyances motivées » sur leur environnement, c’est-à-dire des croyances qui servent un objectif personnel potentiellement plus complexe que celui d’exactitude. Ainsi, un agent peut souhaiter ne pas savoir comment les abattoirs fonctionnent et continuer à consommer de la viande, fumer sans apprendre les risques de cancer qu’il encoure ou croire à tort qu’il a fait une bonne affaire.

Le rôle complexe des croyances

La recherche en psychologie a montré depuis longtemps que les croyances peuvent affecter le bien être d’un individu directement, et non pas seulement par ce qu’elles sont un instrument pour prendre de meilleures décisions. Par exemple, le psychologue Melvin Lerner (1980) soutient que les individus accordent une valeur intrinsèque à la croyance selon laquelle le monde est juste, au sens où chaque chose y est « méritée » ou « à sa place ». Le champ de la psychologie a également établi que, indépendamment de ses actes, un individu peut souffrir du fait que ses croyances, une fois mises à jour, contredisent celles qu’il entretenait jusqu’alors.

Des stratégies élaborées pour atteindre certaines croyances

Comme l’économie comportementale en général, le thème des croyances motivées reçoit un intérêt croissant en économie depuis quelques années. Cet intérêt part initialement de l’observation que les agents se pensent toujours « meilleurs » que la moyenne (en meilleure santé, avec moins de chance de divorcer, meilleur conducteur etc.), une croyance nécessairement erronée. Jean Tirole, prix Nobel d’économie 2014, et Roland Bénabou, professeur à l’Université de Princeton, ont ainsi proposé un modèle dans lequel l’individu met en place des stratégies internes élaborées pour atteindre et maintenir des croyances plaisantes sur lui-même (son intelligence, son altruisme etc.). Dans ce modèle, plusieurs versions (ou « self ») du même individu sont en interaction stratégique : un soi en manipule un autre ! De récentes expériences en laboratoire ont en outre montré que les individus mémorisent mieux les informations positives les concernant et ce, sans doute pour garder une image d’eux même qui les rassure ou les motive. Au cours de tels expériences, des sujets humains volontaires sont habituellement associés aléatoirement à différents traitements expérimentaux. L’on mesure ensuite comment les traitements affectent, par exemple, les croyances que forment les sujets sur leur niveau de QI. Comme il est courant de le faire dans les expériences en économie, les sujets sont rémunérés en fonction de l’exactitude de leurs croyances afin de les inciter à révéler leurs vraies croyances.

Des croyances sur soi mais aussi sur le monde

Cependant, dans tous les travaux précédemment cités, les croyances formées de manière motivée portent sur des caractéristiques personnelles de l’individu : son intelligence, sa générosité, son état de santé. Dans son projet, Jeanne Hagenbach souhaite étudier la manière dont les agents économiques ou sociaux forment des croyances motivées sur les autres individus et sur l’environnement économique plus largement. Perçoit-on les autres de la même manière lorsqu’on s’apprête à entrer en compétition avec eux ou à entrer dans leur équipe ? Quelles dimensions de l’identité d’une personne amène-t-on à son esprit dans différents contextes économiques ? Quelles stratégies d’évitement mettent en place les individus pour ne pas réaliser que certains produits sont mauvais pour l’environnement ? Évitent-ils de lire les étiquettes, de raisonner à leur propos, ou oublient-ils délibérément ce qu’ils ont lu ? Pour tenter de répondre à ces questions, Jeanne Hagenbach utilise des méthodes expérimentales et des modèles théoriques. En matière d’expériences, il s’agit, par exemple, de présenter des CV à des sujets expérimentaux et de mesurer leur perception de ces CV dans différents contextes stratégiques annoncés à l’avance. En termes de modélisation, l’objectif est de montrer que certaines limites dans la rationalité peuvent résulter de choix délibérés qui permettent à un individu de ne pas tout savoir. Ainsi, il est possible que les agents aient les capacités cognitives de faire les inférences qui mènent à la vérité dans certains contextes mais qu’ils refusent de les faire si la vérité les dérange.

La question du refus de l’information

Selon la théorie économique « classique », un décideur ne devrait jamais refuser l’information car elle lui permet de faire de meilleurs choix. Il est donc particulièrement surprenant de constater que les agents, pour former des croyances motivées, évitent parfois les informations qui leurs sont données. Il s’en suit que les politiques publiques qui reposent sur la divulgation obligatoire de données – sur les dangers pour la santé ou pour l’environnement, les méthodes de protection des informations personnelles etc. – ne sont peut-être pas aussi efficaces qu’on pourrait le penser. Quand les agents ne veulent pas savoir, comment les informer ? Et le doit-on ?

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Gouverner la finance - Le dossier

  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

Dans ce dossier consacré à la difficile gouvernance de la finance, nos chercheurs auraient pu conter et analyser les crises financières qui ont marqué nos mémoires, voire envisager l’avenir à grand renfort de courbes affolantes. Mais l’intérêt de la recherche étant de sortir des sentiers battus, ils exposent ici leurs travaux les plus récents, consacrés à des sujets méconnus ou oubliés, donnant de nouvelles clés pour pénétrer dans les arcanes de cet univers si fantasmé qu'est la finance. Bonne lecture !

Sommaire


Et aussi...

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Les doctorats Honoris Causa en vidéo

13 novembre 2019
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Viviana Zelizer, professeure de sociologie à l'Université de Princeton et Joseph Stiglitz, professeur d'économie à l'Université de Columbia et prix Nobeln se sont vus décerner le titre de docteur honoris causa de Sciences Po, au cours d'une émouvante cérémonie le mercredi 13 novembre 2019.
Cette distinction récompense les deux chercheurs ; la première en tant que fondatrice de la sociologie économique et le second comme figure de la nouvelle économie keynésienne. Ces précieux apports à leurs disciplines respectives ont été soulignés lors des éloges prononcés par Jeanne Lazarus et Jean-Paul Fitoussi.

Voir ou revoir les discours

Ouverture par Frédéric Mion, directeur de l'Institut d'études politiques de Paris et administrateur de Sciences Po

Éloge de Jeanne Lazarus à l'endroit de Viviana Zelizer

Télécharger le discours (en anglais)

 

Discours de Viviana Zelizer

 Télécharger le discours (en anglais)

 

Éloge de Jean-Paul Fitoussi à l'endroit de Joseph Stiglitz

 

Discours de Joseph Stiglitiz


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Gouverner la finance

le rendez-vous de la recherche
20 novembre 2019
  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

20 novembre 2019  de 19h15 à 21h15

Dix ans après les crises bancaires et celles des dettes souveraines, les systèmes financiers sont-ils devenus résilients ? Est-il enfin possible de marier les impératifs des marchés avec ceux de l’économie réelle ? Autrement dit, peut-on gouverner la finance ?
Consacrée à explorer les avancées et les possibles d’une finance au service de tous, cette conférence a réunit politistes, économistes, sociologues et représentants de la Banque de France autour de deux tables rondes.

voir la vidéo de l'intégralité de la conférence

Ouverture

Table ronde "Les finances publiques à l’épreuve des crises"

  • Jérôme Sgard, professeur d'économie politique, Centre de recherches internationales de Sciences Po
  • Philippe Martin, professeur au Département d’économie de Sciences Po
  • Bruno Cabrillac, directeur général adjoint de la Direction générale des statistiques de la Banque de France

Débat modéré par Cornelia Woll, professeure de science politique et co-directrice du MaxPo.
 
Table ronde  "Protéger et éduquer les consommateurs"

  • Jeanne Lazarus, chargée de recherche CNRS au Centre de sociologie des organisations de Sciences Po
  • Pierre François, directeur de recherche CNRS  au Centre de sociologie des organisations de Sciences Po
  • Frédéric Hervo, directeur des affaires internationales de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de la Banque de France.

Débat modéré par Guillaume Plantin, directeur scientifique de Sciences Po.

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Fariba Adelkhah

lauréate du Prix Irène Joliot-Curie "Femme scientifique de l'année"
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15 décembre 2020  - Fariba Adelkhah est lauréate du Prix Irène Joliot-Curie - Femme scientifique de l'année

Scandaleusement emprisonnée en Iran depuis le mois de juin 2019 - sous des prétextes fallacieux -  (et en résidence surveillée depuis 3 octobre 2020), Fariba Adelkhah est lauréate cette année du Prix Irène Joliot-Curie  "Femme scientifique de l'année ", créé par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche.

Depuis sa création en 2001, le prix Irène Joliot-Curie œuvre en faveur de la promotion des femmes dans l'univers des sciences et de la technologie. Chaque année, il récompense des parcours exemplaires tant dans la recherche publique que privée. Ce prix est décerné par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, avec le soutien de l'Académie des sciences et de l'Académie des technologies qui en constituent le jury, dont les membres sont internationalement reconnus.
Pour cette 19e édition, le jury, présidé par Catherine Cesarsky, membre de l'Académie des sciences, a choisi de récompenser Fariba Adelkhah.
Ce prix lui est décerné pour l'ensemble de ses travaux de recherche en anthropologie et science politique.

5 octobre 2020 - Communiqué de la direction de Sciences Po

Notre collègue et amie Fariba Adelkhah, chercheuse au Centre de recherches internationales de Sciences Po, injustement emprisonnée en Iran depuis le mois de juin 2019, a pu quitter sa prison ce samedi 3 octobre 2020, dans le cadre d'une permission pour cause médicale.

Fariba a pu regagner son domicile personnel à Téhéran, où elle est assignée à résidence, sous contrôle d'un bracelet électronique.

Cette nouvelle est pour nous tous un soulagement et une source d’espoir mais elle est aussi porteuse d’inquiétudes quant à l’état de santé de Fariba.

En outre, l’annonce de l’assignation à résidence de notre collègue et amie n’est en rien assimilable à une libération.

Depuis seize mois, aux côtés de l’admirable comité de soutien à Fariba, la large communauté de Sciences Po et des soutiens venant de toutes parts, ne cessent de protester contre cette incarcération sans motif, atteinte intolérable aux libertés académiques.

Nous devons donc plus que jamais, manifester notre soutien déterminé et chaleureux à Fariba et poursuivre, sous toutes les formes possibles, les multiples actions qui peuvent être engagées pour obtenir sa mise en liberté.

Nous ne pourrons nous réjouir pleinement que lorsque notre amie sera à nouveau libre.

Olivier Duhamel
Président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP)

Frédéric Mion
Directeur de Sciences Po

 

Signez la pétition pour sa libération et rejoignez le comité de soutien 

A lire et regarder

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Bienvenue aux 16 chercheurs et chercheuses qui ont rejoint Sciences Po en 2018-2019

  • Porte d'entree du 27 rue Saint Guillaume. Crédit Sandrine Gaudin /Sciences PoPorte d'entree du 27 rue Saint Guillaume. Crédit Sandrine Gaudin /Sciences Po

Cette année ce sont 16 académiques permanents qui ont rejoint Sciences Po. Une grande diversité les caractérise qu'il s'agisse de leurs universités d'origine, leurs parcours, leurs disciplines et leurs spécialités. Au-delà de la qualité de leurs travaux, un point commun les réunit : la volonté de partager les résultats de leurs recherches, et en tout premier lieu avec nos étudiants.

Découvrez leurs profils !

En cas de problème d'affichage, vous pouvez également consulter le diaporama ou le télécharger en pdf.

Le tirage au sort est-il démocratique ?

  • Actualité Sciences Po / ©Shutterstock/DigitalStormActualité Sciences Po / ©Shutterstock/DigitalStorm

Le 7 octobre, nous avons réuni Patrick Bernasconi, président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Gil Delannoi, directeur de recherche au CEVIPOF et Laurence Morel, chercheuse associée au CEVIPOF, tous deux spécialistes de la démocratie participative. Il s'agissait de débattre autour tirage au sort de citoyens au titre d'un renouveau de la démocratie : comment faire en sorte qu'il soit "juste" et efficace ?Leurs analyses se sont en particulier appuyées sur les enseignement à tirer de la mise en place de première convention citoyenne dont les membres - tirés au sort -  ont été rassemblés au sein du CESE.

Regarder la vidéo

 

ou écouter le débat

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Sciences Po au 2ème rang national

dans le classement de Times Higher Education 2020
  • Times Higher Education - World University Rankings 2020Times Higher Education - World University Rankings 2020

Classement de la recherche

Dans le classement Times Higher Education par discipline, édité en novembre 2019, Sciences Po est classé  69ème au plan mondial et 2ème au plan national en sciences humaines et sociales.

Nos points forts sont l'internationalisation (International outlook) et les citations des publications de nos chercheurs, deux indicateurs en progression relativement à l'an dernier.

En savoir plus :

Classement de l'établissement

En septembre, Times Higher Education publiait son classement des établissements d'enseignement supérieurs et de recherche.

Sur les 38 établissements français classés et en prenant en compte l'ensemble des dimensions évaluées, Sciences Po se positionnait à la 14ème place soit une progression d'une place relativement au classement 2019. 

Sciences Po est également 14ème sur le critère "Recherche" et 9ème en termes d'internationalisation de ses étudiants et de sa communauté scientifique.

En savoir plus :

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Alain Dieckhoff élu membre de la Société royale du Canada

  • Alain Dieckhoff. Crédit : Thomas Arrivé / Sciences PoAlain Dieckhoff. Crédit : Thomas Arrivé / Sciences Po

Septembre 2019

Alain Dieckhoff, directeur de recherche CNRS et directeur du Centre de recherches internationales, vient d'être élu membre de l'Académie des Sciences sociales de la Société royale du Canada.

Fondée en 1882, la Société royale du Canada comprend les académies des arts, des lettres et sciences humaines et des sciences, ainsi que le Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science. La Société royale du Canadareconnait l’excellence, conseille les gouvernements et la société en général et promeut une culture du savoir et de l’innovation au Canada en partenariat avec d’autres académies nationales dans le monde.

Alain Dieckhoff a consacré ses recherches à la politique, la société contemporaine et les transformations de l’Etat en Israël. Ses travaux se sont par la suite élargis à l’étude comparée des nationalismes de disjonction, ce qui l’a conduit à un dialogue continu avec les chercheurs canadiens spécialistes du domaine.

Il enseigne à Sciences Po, aussi bien au Collège universitaire qu'en master (École doctorale, École des affaires internationales). Il est membre du conseil scientifique des revues Politique et sociétés, Questions internationales,Israel Studies et membre du comité de rédaction de Critique internationale.

En savoir plus sur Alain Dieckhoff

Lire le communiqué de la Société royale du Canada.

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Jeanne Hagenbach récipiendaire d'un ERC Starting Grant

  • Jeanne HAGENBACH, chercheuse CNRS. Crédits : Caroline Maufroid / Sciences PoJeanne HAGENBACH, chercheuse CNRS. Crédits : Caroline Maufroid / Sciences Po

Septembre 2019


Le Conseil européen de la recherche (ERC) a publié la liste des projets retenus pour son appel à projets 2019 «Starting Grants».
Pour rappel, les financement de l’ERC visent à encourager les recherches les plus avancées ou exploratoires menées en Europe dans tous les domaines,  par le biais de financements compétitifs sélectionnés sur la base de l’excellence scientifique. Les «Starting Grants» sont destinés aux chercheurs débutants dont les résultats se montrent particulièrement prometteurs.


Le projet “Motivated Reading of Evidence” présenté par Jeanne Hagenbach, chercheuse au CNRS et professeure au département d'économie de Sciences Po, est l'un des 41 projets sélectionnés par les institutions françaises.
Ce succès s’ajoute à la liste de distinctions prestigieuses qui ont distingué les travaux de Jeanne Hagenbach. En 2009, elle a reçu deux prix pour sa thèse de doctorat «Communication stratégique et réseaux» : le prix de thèse Richelieu de la Chancellerie des Universités de Paris et le prix de thèse de l'Association économique française. En 2012, la Fondation Banque de France lui a décerné le «Prix du jeune chercheur en économie». Enfin, elle a été distinguée par le CNRS qui lui a décerné la médaille de bronze en 2016.


Les travaux de Jeanne Hagenbach dans le domaine de la microéconomie s’appuient sur la théorie des jeux et l’économie expérimentale. Ses recherches s’articulent autour de modèles de communication qui permettent de mieux comprendre dans quelles situations stratégiques les informations détenues par les agents économiques sont transmises efficacement ou non.


Dans le prolongement de ces recherches, le projet  “Motivated Reading of Evidence”  propose d’étudier comment les individus interprètent les informations de manière à former les croyances qu’ils préfèrent. Il s’agit, d’une part, d’identifier les objectifs qui poussent les agents économiques à manipuler la lectures des données disponibles pour des raisons psychologiques. L’idée est également d’étudier comment les agents parviennent à manipuler cette lecture, par exemple en évitant ou doutant des preuves à disposition. En un mot, Jeanne souhaite étudier quand et comment les agents économiques se mentent à eux mêmes.

 

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Liberté, égalité, fraternité et cultures

  • Cogito, le magazine de la recherche. Crédits : Sciences PoCogito, le magazine de la recherche. Crédits : Sciences Po

C’est sous la devise liberté, égalité, fraternité que se place ce Cogito. Aspirations universelles fragiles, parfois contradictoires, elles sont aujourd’hui mises en danger par les inégalités, les dérives autoritaires, le populisme. Mais comme le montrent nos chercheurs et chercheuses, il est possible de mettre en place des réponses politiques et sociales à même de soulager ces maux et d’en combattre les racines. Quelques pistes à découvrir dans ce numéro qui montre aussi comment se fabriquent des cultures. Bonnes lectures !

Grand angle

Leçons indiennes
par Louis Assier Andrieu

In Folio

La légitimité du tirage au sort
par Gil Delannoi
Les promesses de Modi
par Christophe Jaffrelot
Travail et Handicap : mettre fin aux exclusions
par Anne Revillard
Civiliser le capitalisme : pour une Europe solidaire
par Xavier Ragot
Le décor : l’autre acteur du cinéma
par Gwenaële Rot
Dans les secrets de l’Ermitage
par Vincent Antoine Lepinay
Domestiques : le retour
par Nathalie Morel
Survivre
par Jacques Sémelin 
Que reste-t-il des Internationales ouvrières ?
par Nicolas Delalande

Recherche-action

Combattre la précarité énergétique
par Rachel Guyet

Étoile montante

Du chômage au temps partiel
par Hadrien Clouet
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Pour une recherche pluridisciplinaire et internationale

Interview de Guillaume Plantin
  •   Guillaume Plantin, Directeur scientifique Crédits @Alexis Lecomte/Sciences Po Guillaume Plantin, Directeur scientifique Crédits @Alexis Lecomte/Sciences Po

Directeur scientifique et professeur au Département d’économie, Guillaume Plantin a longtemps exercé à l’international  avant de rejoindre Sciences Po. Une expérience qui l’amène à concevoir les recherches dans un contexte global : global, par les enjeux à décrypter - environnement, numérique, populisme... - global, par la compétition mondiale dans laquelle la science évolue. Pour lui, la recherche à Sciences Po dispose d’acquis solides et fait preuve de la créativité nécessaire pour relever ces défis. À sa façon. Explications. 

Quelles sont les particularités de la recherche à Sciences Po ? 

Je dirais que les caractéristiques qui font l’identité de la recherche de Sciences Po sont au nombre de quatre. Premièrement,  nos recherches sont massivement imprégnées de science politique. C’est une marque de fabrique puisque cette discipline est née, en France, dans nos murs, il y a plus de cent ans. Progressivement, se sont développés le droit, l’économie, l’histoire et la sociologie. Cette concentration sur un nombre resserré de disciplines est une deuxième spécificité. Il faut y voir une force car cela nous permet de travailler de façon collégiale en adoptant des approches pluridisciplinaires - lorsqu’un “objet” est étudié par plusieurs disciplines séparement - et des recherches interdisciplinaires - lorsque les disciplines s’unissent dans leur approche d’un même objet. C’est le troisième pilier. Sa quatrième dimension, tout aussi essentielle, c’est l’implication de notre faculté dans le débat public. Sciences Po s’est assignée depuis sa création la mission d’irriguer la société, au-delà des cercles académiques, avec les produits de sa recherche. En fin de compte notre recherche est un reflet fidèle de l’ambition pédagogique de Sciences Po dont elle est aussi une ressource.

Quels sont les développements actuels ?

Nous sommes déjà positionnés sur des enjeux de plus en plus pressants : l’environnement, le numérique, les territoires, le genre, le populisme, les instabilités économiques et financières.  Nous lançons à présent de nouveaux groupes interdisciplinaires, tel que celui qui ambitionne de réunir le droit et l’économie autour de thématiques communes. Il y a beaucoup à faire en la matière. Qu’en est-il, par exemple, de l'utilisation d'outils économiques dans le processus judiciaire et l'élaboration de ses décisions ? Nous faisons aussi dialoguer nos chercheurs sur leurs méthodes. C’est non seulement nécessaire mais fertile en nouvelles idées et pratiques. À cet égard, un laboratoire comme le médialab est un atout majeur, unique dans le paysage universitaire français. C’est en son sein que sont développées des méthodes de pointe pour, par exemple, moissonner et analyser les “big data”.  De nombreux chercheurs se servent de ces nouveaux outils. C’est aussi autour du médialab et avec la participation de chercheurs de tous horizons, que nous avons créé un groupe de travail sur les transitions numériques. Enfin, nous commençons à explorer des sujets habituellement réservés aux sciences dites “dures”. Je pense, par exemple, aux biotechnologies. Leurs développements posent des questions éthiques, politiques, socialessur lesquelles les sciences sociales doivent se pencher.

N’y a-t-il pas des sujets plus anciens, rémanents, comme celui des inégalités, qui méritent d’être encore et toujours étudiés ? 

Bien sûr, mais ce sont des questions qui évoluent. Les inégalités en sont un bon exemple : la transformation des systèmes économiques, financiers, technologiques, les modifient en profondeur. À nous de comprendre pourquoi, comment, et quels sont les effets sociaux et politiques que cela entraîne. À nous de contribuer à imaginer des politiques publiques, des évolutions de nos sociétés à même d’enrayer des dynamiques d’inégalités jugées hors de contrôle dans de nombreux pays. Un de nos laboratoires - le MaxPo, produit d’une alliance avec le prestigieux institut Max Planck - y est consacré. Un autre exemple est celui des recherches entreprises au sein du Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (LIEPP). Ses productions répondent à la nécessité, ancienne, de mesurer l’efficacité de l’action publique. Mais en mêlant approche interdisciplinaire, rigueur scientifique et volonté d’émettre des propositions compréhensible par le plus grand nombre, il renouvelle ce type d’études.

À quels défis l’institution, ses chercheurs et chercheuses se doivent-ils de répondre ? 

Il est essentiel que nous continuions à marier les disciplines et à être ouverts sur la société. Cet objectif peut sembler évident mais il n'est pas si facile de le poursuivre. Du fait que nous sommes parvenus, en quelques années, à nous hisser au rang d’une université de recherche internationale, nous devons assurer notre croissance dans un environnement  global extrêmement compétitif. Il est donc indispensable de permettre à notre faculté de conduire des recherches poussées dans leurs disciplines et de publier dans les meilleures revues internationales. Nous lui demandons, outre la poursuite de cette excellence académique classique, de s’impliquer dans le dialogue avec les autres disciplines et l'ouverture au grand public. Si l’immense majorité des chercheurs apprécie de s’investir ainsi sur plusieurs fronts, il est de notre devoir de les aider, en leur permettant, entre autres, d’aménager leur temps et en leur fournissant un support administratif solide.

Sur le plan institutionnel, quels sont les développements majeurs ?

Nous sommes tout d’abord soucieux de nous appliquer à nous-même les conclusions de nos recherches, en matière d’égalité entre les femmes et les hommes par exemple. S’il y a encore d’importants progrès à faire, nous sommes sur la bonne voie. Autre défi : continuer de nous internationaliser. Ce qui est très satisfaisant, c’est que nous réussissons à combiner ces objectifs. Ces dernières années, nous avons recruté de nombreuses chercheuses venant de l’étranger et qui s’emparent d’ailleurs de questions de premier plan. Il s’agit aussi de renforcer nos coopérations, tels le programme Alliance qui nous lie à Columbia, nos doubles doctorats et nos partenariats avec des universités situés dans des pays creusets de la globalisation comme la Chine ou le Brésil… Enfin,  nous souhaitons accentuer nos efforts en faveur de l’intégration des académiques étrangers qui effectuent des séjours à Sciences Po. Elles et ils sont plus d’une centaine chaque année. C’est un moyen formidable pour nous ouvrir sur d’autres façons de penser, d’avoir un regard différent sur des questions qui touchent l’ensemble des sociétés.
Un autre objectif est de ne pas nous reposer sur nos lauriers. C’est pourquoi les activités de notre faculté sont régulièrement évaluées, en interne et en externe. Il y a bien sûr des indicateurs chiffrés, mais nous sommes surtout attachés à une analyse qualitative des travaux et à leur impact de long terme.

Tout cela nécessite des moyens importants…

En effet ! Sciences Po consacre environ un tiers de ses ressources propres à la recherche. Une partie significative de cet effort s’oriente vers la relève, nos doctorants et doctorantes, qui doivent pouvoir effectuer leurs thèses dans les meilleures conditions. Nous obtenons aussi des financements publics sur la base d’appels à projets très compétitifs, notamment ceux du Conseil européen de la recherche ou ceux de l’Agence nationale de la recherche. Nous cherchons enfin à développer des financements privés, sans jamais bien sûr transiger sur notre bien le plus précieux, l’indépendance et la liberté académiques.

Propos recueillis par Hélène Naudet, direction scientifique

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Soutien à Fariba Adelkhah

  •   Photo: Fariba Adelkhah  Crédits @Thomas Arrivé/Sciences Po Photo: Fariba Adelkhah Crédits @Thomas Arrivé/Sciences Po

Nous avons été choqués d’apprendre l’arrestation de notre collègue Fariba Adelkhah en Iran et sa détention depuis apparemment plusieurs semaines, sans possibilité de contact avec les autorités françaises.

Fariba Adelkhah, anthropologue et directrice de recherche à Sciences Po, rattachée au Centre de recherches internationales (CERI) depuis 1993, est une spécialiste de la société iranienne. Elle a publié de nombreux ouvrages, notamment sur la question de la modernité (Etre moderne en Iran, Karthala, 1998, réédité et traduit en plusieurs langues). Elle a également travaillé sur l’Afghanistan, entre autres sur le sujet de l’espace public. Ses recherches en cours portent sur l’institution cléricale chiite et l’ont conduite, ces derniers mois, à mener un travail de terrain à Qom.

L’importance et l’originalité des travaux de Fariba Adelkhah ont été reconnues internationalement. Nous sommes fiers de compter une chercheuse de cette qualité dans notre communauté académique de Sciences Po. Son arrestation et sa détention prolongée constituent une atteinte aux droits fondamentaux de la personne et au libre exercice du métier universitaire.

Nous souhaitons transmettre à Fariba et à ses proches notre soutien chaleureux et notre vif espoir de sa libération rapide.

Les enseignants-chercheurs de Sciences Po

Pour porter à l'attention de tous les travaux de Fariba Adelkhah, nous présentons ci-dessous quelques-unes de ses publications.

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Comprendre les populismes

  •   Photo: Mains tendues et mots évoquant le populisme  Crédits Droits réservés Photo: Mains tendues et mots évoquant le populisme Crédits Droits réservés

Les 1er et 2 juillet, une cinquantaine d’économistes, de politistes, d’historiens et de sociologues se sont réunis à Sciences Po dans le cadre d’un tout nouveau groupe de recherche au sein du Centre for Economic Policy Research. Objet de cette rencontre : la question très actuelle du populisme et des politiques à mener pour lutter contre son emprise. Comment aborde-t-on le sujet épineux du populisme en recherche ? Eléments de réponse avec Sergei Guriev, professeur d’économie à Sciences Po et membre du comité d’organisation.

Voir les présentations des checheurs

Pourquoi cet atelier sur le populisme ? En quoi ce sujet intéresse-t-il particulièrement les économistes ?

Le travail des économistes vise à proposer aux décideurs des politiques économiques et sociales optimales. Beaucoup d'entre nous sont perplexes lorsque, au lieu de choisir des politiques favorisant le bien-être social et fondées sur des faits avérés, les décideurs préfèrent faire des promesses incohérentes et irréalistes. Qualifiées de populistes par les économistes, ce genre de politiques remet en cause la raison d’être de l’économie. Et, malheureusement pour les économistes, le populisme se répand aussi bien dans les pays aux économies émergentes que dans ceux bénéficiant d’économies développées.

Vous réunissez lors de cette journée d’étude des chercheurs d’horizons très différents… 

Les économistes se concentrent souvent sur la non-durabilité des promesses populistes. Les chercheurs relevant d’autres sciences sociales peuvent définir populisme autrement. Les politologues, par exemple, considèrent ainsi que l’idéologie populiste est celle qui oppose les «élites corrompues» et le «vrai peuple», ce dernier étant souvent considéré comme uniforme. Or, si le populisme est si difficile à définir, c’est bien parce qu’il est composé d’une pluralité d’ensembles minoritaires. Il est donc nécessaire d’en produire une analyse multidisciplinaire !

Quels sont les facteurs importants à prendre en compte pour mieux l’appréhender ?  

Le débat principal est de savoir si le populisme est motivé par des facteurs économiques ou culturels. Les dimensions économiques peuvent se rattacher à des tendances séculaires, telle que la croissance des inégalités dues au progrès technologique ou à la mondialisation. Elles peuvent aussi renvoyer à des phénomènes temporaires, tels que ceux liés aux crises récentes. Les facteurs culturels peuvent faire référence à l'identité ethnique ou religieuse. On peut penser, par exemple, au rejet des étrangers, des migrants et des minorités. Cette distinction est importante car les multiples origines du populisme impliquent des approches distinctes pour le comprendre. Le populisme est d’autant plus inquiétant que ses différentes origines sont susceptibles de peser, et pire encore d’interagir et se renforcer.

Qu’attendez-vous de cette journée de recherche ?

L’objectif est de dépasser les approches disciplinaires en les mettant en commun afin qu’elles s’enrichissent mutuellement. Une autre intérêt de cette rencontre est sa dimension internationale, puisque interviendront des chercheurs français, mais aussi italiens, suédois, suisses ou encore américains. Y seront abordés des sujets très variés, ayant tous partie prenante dans l'émergence du populisme. Par exemple, nous allons y parler de la digitalisation du travail, des identités, des fake-news, des personnalités des leaders populistes, ou de l’immigration.

Voir le programme

PRÉSENTATIONS DES CHERCHEURS

Drivers of populism: immigration and automation

Populism in France

Supply side of populism: leadership style and social media

  • 3G Internet and Confidence in Government by Sergei Guriev, Sciences Po & CEPR; Nikita Melnikov, Princeton University ;  Ekaterina Zhuravskaya, Paris School of Economics  & CEPR
  • Sharing false news by Sergei Guriev, Emeric Henry, Sciences Po and Ekaterina Zhuravskaya, Paris School of Economics & CEPR

Social dynamics and identity politics

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Julia Cagé, lauréate du Prix Pétrarque

France Culture-Le Monde
  • Julia Cagé, Département d'économie @Sciences PoJulia Cagé, Département d'économie @Sciences Po

Julia Cagé, chercheuse au Département d'économie de Sciences Po, est la lauréate de la 8ème édition du Prix Pétrarque de l’Essai France Culture – Le Monde pour son livre «Le prix de la démocratie » (Fayard).

Créé en 2012 par France Culture et Le Monde lors des Rencontres de Pétrarque, le Prix Pétrarque de l’Essai récompense chaque année un ouvrage qui éclaire d'une lumière inédite les enjeux démocratiques contemporains.

Cette année, le jury était composé, pour France Culture, de Sandrine Treiner, directrice de France Culture, d’Olivia Gesbert, productrice de « La Grande Table », Hervé Gardette, producteur « Du Grain à Moudre », Guillaume Erner, producteur des « Matins de France Culture » ; et pour Le Monde, de Jean Birnbaum, rédacteur en chef du « Monde des livres », Anne Chemin, journaliste aux pages Idées, Julie Clarini, rédactrice en chef chargée des Débats-Idées et Florent Georgesco, journaliste au « Monde des livres ».

Voir la présentation de l'ouvrage en vidéo

Julia Cagé, lauréate du Prix Pétrarque

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Patrick Le Galès, élu membre de l'Academia Europaea

  • Patrick Le Galès. Crédits : Caroline Maufroid / Sciences PoPatrick Le Galès. Crédits : Caroline Maufroid / Sciences Po

Patrick Le Galès, directeur de recherche CNRS au Centre d'études européennes et de politiques comparées et doyen de l'École urbaine, vient d'être élu Membre de l'Academia Europaea, section sciences sociales.


L’Academia Europaea a pour objectif de promouvoir l’excellence de la recherche européenne, de conseiller les gouvernements et les organisations internationales en matière scientifique et de faire progresser la recherche interdisciplinaire et internationale.

En savoir plus sur Patrick Le Galès

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La recherche à Sciences Po en 2018

  • Rapport annuel de la recherche à Sciences Po 2018Rapport annuel de la recherche à Sciences Po 2018

Rapport 2018 : Présentant un tableau détaillé de l'activité scientifique de Sciences Po en 2018, ce rapport met l'accent sur l'essor des recherches portant sur des questions affectant nos sociétés de façon de plus en plus prégnante : l'environnement et le numérique.

Il présente également de nombreux projets de recherche financés par des organismes majeurs tel que le programme européen H2020 ou l'Agence nationale de la recherche.

On peut également y suivre le développement de nos publications, de la faculté permanente ainsi que des études doctorales.

Téléchargez le rapport 2018

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Élections européennes 2019 : l'annuaire

  • Actualité Sciences PoActualité Sciences Po

La première partie de cet annuaire répertorie les chercheurs par thématiques majeures liées aux élections : vie politique française et européenne, défis auxquels fait face l’Union européenne (immigration, euro...).

La deuxième partie présente chacun des membres de la communauté scientifique avec ses spécialités et ses coordonnées.

Enfin, afin de faciliter la prise de contact, les coordonnées des responsables des relations presse de l’ensemble des laboratoires de Sciences Po sont indiquées en fin de volume.

Cliquez ici ou sur l'image pour visualiser l'annuaire ou le télécharger

annuaire de la recherche à Sciences Po, focus elections europennes 2019

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Cogito n°6 : le numérique peut-il réinventer la démocratie ?

Nouveau dossier !
  • Cogito 6 - Le numérique peut-il réinventer la démocratie ? Crédits : Sciences PoCogito 6 - Le numérique peut-il réinventer la démocratie ? Crédits : Sciences Po

Après avoir été investies de promesses démocratiques, les technologies numériques sont aujourd’hui accusées de faire le lit des populismes. Ces visions successives sont simplistes et naïves. Empreintes de déterminisme technologique, elles unifient le numérique et ses pratiques dans un ensemble homogène.
Explorer la variété des appropriations du numérique par les acteurs politiques, les médias et les citoyens permet de déconstruire cette approche réductrice.

C'est l’objectif que les chercheur.e.s et ingénieur.e.s de recherche se sont fixés en rédigeant ce numéro de Cogito.

Bonne lecture !

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Les rendez-vous de la recherche, le 16 avril 2019 de 17h à 19h

  • Le numérique peut-il réinventer la démocratie ?Le numérique peut-il réinventer la démocratie ?

Les rendez-vous de la recherche  à Sciences Po

En donnant à tous des moyens accrus de s’informer et de s’exprimer, le numérique contribue-t-il à la réinvention de la démocratie ou bien à son affaiblissement ? Comment faire en sorte qu’une information de qualité perdure ? Comment contrer les tendances extrémistes que le numérique semble favoriser ? Quel est son véritable impact sur les choix politiques des citoyens ?

Ce sont ces questions cruciales qu’exploreront au cours de cette conférence quatre chercheurs de Sciences Po, tout en dialoguant avec des acteurs de terrain de premier plan.

Introduits par Guillaume Plantin, directeur scientifique de Sciences Po, et animés par Fabrice Rousselot, directeur de la publication de The Conversation*,  les échanges seront organisés autour de deux tables rondes :

I. Le numérique : une menace pour la qualité de l’information ?

II. Le numérique : amplificateur des inégalités et des extrémismes ?

  • Diana Filippova, cofondatrice et co-présidente de Place publique, cheffe d’entreprise, auteure de Métamorphoses des régimes politiques et technologies
  • Bruno Palier, chercheur au Centre d’études européennes et de politique comparée et directeur du Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques à Sciences Po, co-auteur de The political consequences of technological changes, numéro spécial de la revue Research and Politics.
  • Jen Schradie, chercheuse à l’Observatoire sociologique du changement de Sciences Po, auteure de The Revolution That Wasn’t: How Digital Activism Favors Conservatives.

Mardi 16 avril 2019 de 17h00 à 19h00
Amphithéâtre Jacques Chapsal - 27 rue Saint-Guillaume 75007 Paris

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The Conversation

Projet ANR

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Élections européennes 2019 : une bibliographie sélective

  • Lecture by Nick Youngson CC BY-SA 3.0 ImageCreatorLecture by Nick Youngson CC BY-SA 3.0 ImageCreator

Science politique

À propos des élections de 2014

Les cahiers européens de Sciences Po (CEE)

Us versus Them: EU Compliance in Times of Populism, Felix Reich
Les cahiers européens de Sciences Po n° 02/2018 (PDF, 465 Ko)

Avoiding conflict? The EU legislative process in times of tension. Olivier Rozenberg, Stéphanie Novak, Selma Bendjaballah, Renaud Dehousse
Les Cahiers européens de Sciences Po n° 01/2018 (PDF, 382 Ko)

Économie

Sociologie

Histoire

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Sciences Po 3ème université mondiale en "science politique et relations internationales" en 2019

  • Illustration classement QS. Crédits Sciences PoIllustration classement QS. Crédits Sciences Po

Sciences Po améliore encore son positionnement international en "science politique et relations internationales" en passant de la quatrième à la troisième place mondiale dans le classement international QS 2019 des meilleures universités par discipline, dévoilé ce 26 février 2019. Classée derrière Harvard et Oxford, Sciences Po est la première université d'Europe continentale dans cette discipline, devant LSE et Cambridge.

Depuis six ans, le classement de QS par discipline, qui compare plus de 1200 universités du monde entier, ne cesse de confirmer Sciences Po au sein des universités leaders en sciences sociales. Une progression qui se poursuit en sociologie : après avoir été classée en 44ème puis 37ème position mondiale les deux années précédentes, Sciences Po atteint désormais le 28ème rang. 

Autre montée remarquable, en “Social Policy and Administration”, Sciences Po passe de la 48ème à la 22ème place mondiale.

En droit, Sciences Po se maintient entre les 51ème et 100ème places mondiales, et, enfin, en économie et en histoire, Sciences Po se classe entre les 101ème et 150ème places mondiales.

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L'enquête électorale française 2019

Premiers résultats, février 2019
  • Image : Drapeau européen  - CC0 Domaine publicImage : Drapeau européen - CC0 Domaine public

Consulter les résultats (PDF).

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