#futurspluriels. La singularité : plus qu’humaine ou inhumaine ?

« L’expression “finance intelligente” a pris une toute nouvelle signification depuis que la collision entre le droit commercial international et la neuroinformatique a donné naissance à une nouvelle famille d’espèces – celle des carnivores ultrarapides du Net. En résumé, des algorithmes suffisamment complexes d’allocation de ressources réallouent toutes les ressources rares qu’ils rencontrent… et si vous vous trouvez sur leur chemin, ils vous réalloueront aussi ».
Charles Stross, Accelerando (Le Livre de Poche, 2005)
La « singularité technologique » décrit un seuil à partir duquel l’évolution des capacités des machines dépasserait celle des humains à les contrôler et même les comprendre, créant une rupture fondamentale dans l’évolution au-delà de laquelle il n’est plus possible de prévoir : une singularité.
S’agit-il d’une hypothèse, d’une certitude ou d’une croyance ? Y a-t-il une « singularité », ou plusieurs ? A titre d’exercice, peut-on tenter d’imaginer la vie d’après ? Faut-il la désirer, la redouter, s’en moquer ?
Les trois intervenants oscilleront entre la réalité et la fiction, la science et la théologie :

• Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle, auteur du Mythe de la Singularité (2017)
• Raphaël Granier de Cassagnac, chercheur en physique et auteur de science-fiction (cycle Eternity)
• Rémi Sussan, journaliste, auteur de Les Utopies posthumaines : Contre-culture, cyberculture, culture du chaos (2005)

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©Alexandra de Assunçao