Saving money, being ecological? The moral ecologies of modest savers in the face of mainstream ecology (in fr)

Saving money, being ecological? The moral ecologies of modest savers in the face of mainstream ecology (in fr)

Fanny Hugues (Cems/EHESS)
Séminaire Sens Ecologique - 15 mai en hybride
  • Alexander Knyazhinsky/shutterstockAlexander Knyazhinsky/shutterstock

Formé en janvier 2021, notre collectif de recherche compte actuellement dix doctorant.es du Centre de Sociologie des Organisations (CSO) et du Centre de Recherche sur les Inégalités Sociales (CRIS) qui abordent dans leur travail la question du sens écologique que certain.es acteur.ices donnent à leurs pratiques. L’objet de notre collectif de recherche est de s’interroger sur la pluralité des sens donnés à ces notions, par les acteur.ices comme par les sociologues qui les observent.

Périodicité : Un mercredi par mois, en salle CS16 de 16h à 18h à Sciences Po au 1, place Saint-Thomas 75007 Paris et également en ligne.

Le séminaire est ouvert à tout.e.s sur inscription (obligatoire) en remplissant le lien suivant: https://forms.gle/dxiDy8VeWdC4LvRUA

Intervenant : Fanny Hugues (Cems/EHESS) 

Titre : Faire des économies, faire de l'écologie ? Les écologies morales des modestes économes face à l'écologie dominante

Résumé :

Cette communication explore les rapports aux enjeux environnementaux des « modestes économes », qui se débrouillent au quotidien avec peu de revenus en milieux ruraux, sous l’angle des écologies morales. Ce concept a initialement été développé par Karl Jacoby pour désigner les croyances, pratiques et traditions qui orientaient les rapports à l’environnement des populations rurales, dont l’économie de subsistance a été criminalisée par la mise en place des politiques de conservation états-uniennes à la fin du XVIIIᵉ siècle. Réactualisé dans le contexte rural français contemporain, il renseigne sur l’absence de reconnaissance des modestes économes dans une écologie dominante portée par les classes supérieures urbaines, alors même que leurs modes de vie sont écologiquement sobres et fondés sur l’attention à l’égard des ressources. En fonction des positions de classe, de genre et de génération, on observe trois formes d’écologies morales plus ou moins perméables à l’écologie dominante, entre réappropriation, méfiance et mise à distance.

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