Se doper pour travailler

21 Novembre 2017

Débat autour de l'ouvrage collectif : Se doper pour travailler, dirigé par Renaud Crespin, Dominique Lhuilier et Gladys Lutz, aux éditions Eres.

Lire le compte-rendu réalisé par Anna Egea (PDF, 168Ko)

Se doper pour travailler
Du fait des transformations du travail (intensification, individualisation, précarisation…), nombreux sont ceux qui utilisent des substances psychoactives pour être en forme au bureau, traiter des symptômes gênants ou encore pour se détendre après une journée difficile. Devant ces nouveaux usages et la multiplication des produits utilisés (alcool, tabac, amphétamines, cannabis, cocaïne, héroïne, caféine, psychostimulants, analgésiques, médicaments psychotropes), les auteurs, universitaires, chercheurs, syndicaliste et acteurs du soin et de la prévention s’attachent à comprendre les fonctions de ces consommations en milieu de travail.
Pour eux, il est aujourd’hui important de se déprendre des représentations sociales qui externalisent les sources du problème, comme les jugements moraux, et d’engager un travail réflexif sur les actions et les pratiques concrètes.
Alors que les politiques publiques tendent à prescrire ou interdire, cet ouvrage ancre la prévention des addictions dans l’analyse du travail réel et des usages tels qu’ils existent et non tels qu’ils sont fantasmés. Il met à l’épreuve de la recherche et de l’action les liens multiples entre travail, santé et usages de substances psychoactives qui peuvent être, dans certaines conditions, des instruments de la production et prévenir d’autres risques au travail.

Les intervenants du débat du 21 novembre 2017 étaient :

  • Dr Philippe Lariviere, Médecin addictologue, Service d’Accompagnement et de Médiation, à la sous-direction de la Qualité de Vie au Travail de la Mairie de Paris,
  • Christian Lenoir, conseiller pour la prévention des conduites addictives en milieux professionnels à la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA),
  • Laurence Emin, directrice de l’Institut de recherche et d’enseignement des maladies addictives (IREMA) ,
  • et les co-auteurs.

Modérateur : Henri Bergeron, sociologue des politiques de santé et coordinateur scientifique de la Chaire santé de Sciences Po.

Les invités du petit déjeuner

Dominique Lhuillier, Christian Lenoir, Laurence Emin, Henri Bergeron, Dr Philippe Lariviere et Renaud Crespin.

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