« Vous devriez faire un autre métier que chercheur ou professeur »

Témoignage de Jacques Sémelin,
professeur des universités en science politique et en histoire,
directeur de recherche émérite au CNRS (CERI)
Lors du quatrième congrès de l’A.F.S.P. en juillet 1991, je me souviens que ma communication avait consisté à tout faire pour dissimuler mon propre handicap ! J’en avais probablement honte et je voulais qu’on s’intéresse à ma communication et pas à autre chose, c’est-à-dire surtout pas à ma presque cécité. Mon expérience rejoint ce que décrit Erving Goffman dans Stigmate : l’individu stigmatisé est constamment sur la défensive, dans la crainte d’être découvert tel qu’il est réellement1. Durant cette intervention, ai-je donc réussi à cacher que je n’y voyais pas ? Je l’ignore ; en tout cas mon texte a été accepté et publié dans un ouvrage collectif : c’était là l’essentiel.
Et me voici, 34 années plus tard dans ce même congrès pour y parler ouvertement de mon handicap en lien à la recherche. Jamais je ne l’aurais imaginé2.
Et je ne m’imagine pas, dans le temps qui m’est imparti, vous transmettre autre chose qu’un bref témoignage de mon parcours. C’est-à-dire de mon combat pour parvenir à être reconnu comme chercheur, bien que non voyant. Je vous prie de m’excuser si je cite quelques-uns de mes ouvrages qui jalonnent les étapes de cette évolution. Rien que d’être invité à m’exprimer sur ce sujet dans cette association académique, témoigne d’un changement notable, celui de la libération de la parole sur le handicap, et on ne peut que s’en féliciter. Voici les deux points sur lesquels je souhaite axer mon propos.
Comment le handicap peut-il s’intégrer dans les pratiques de la recherche ? En quoi le handicap peut-il nourrir les objets de la recherche ?
Comment le handicap peut-il s’intégrer à la recherche ?
Cette question m’est souvent posée par des collègues mais aussi par des personnes qui ne sont pas dans nos milieux professionnels : comment faites-vous ?
Ces interrogations m’ont conduit à publier deux livres autobiographiques pour y répondre, en y racontant plus généralement ma métamorphose de voyant à non-voyant : J'arrive où je suis étranger (2007) puis Je veux croire au soleil (2016)3.
Le problème s’est sérieusement posé dans la période où j’étais en train de rédiger ma thèse sur la résistance civile. Je ne pouvais presque plus lire et je m’étais résolu à contacter une association grâce à laquelle je pouvais bénéficier de lecteurs. Je parvenais heureusement presque à la fin du gros œuvre de l’écriture et je souhaitais informer mon directeur de l’évolution de ma situation. Mais je l’entends encore me déclarer : « M. Semelin, il va falloir que vous pensiez à faire un autre métier que chercheur ou professeur ». Inutile de vous dire que ces mots m’ont très affecté. J’étais déjà déprimé, constatant l’évolution inexorable de mes yeux. N’avait-il pas raison ? Était-il impossible d’être un chercheur en situation de handicap ?
Pourtant, je ne voulais pas abandonner.
Heureusement que, dans cette même période, on m’avait proposé de répondre à une candidature pour un postdoc à l’Université Harvard (au Center For International Affairs), dont les thèmes de recherche correspondaient à mes travaux. Or j’ai eu la chance d’être sélectionné, alors que le directeur de ce projet ignorait tout de mes problèmes de vue. J’ai préféré pourtant l’en informer, le laissant décider avec son équipe si oui ou non, ils voulaient me faire venir. La réponse est venue une semaine plus tard: « On a une seule question à vous poser, de quoi avez-vous besoin ? » (« What do you need ? »). Jamais je n’oublierai cette réponse pragmatique, qui m’ouvrait les portes de mon accueil dans cette université. Elle m’a redonné confiance en moi et je ne le savais pas encore, m’a fait décoller dans ma carrière académique. J’ai donc finalement réussi à soutenir ma thèse à la Sorbonne puis à partir à Harvard. Sur place, j’ai connu une profonde transformation de mes conditions de travail, à travers l’accès à des aides techniques et des aides humaines. Je vais brièvement en parler, avant d’aborder ce qui m’est arrivé à mon retour en Europe, quelques 18 mois plus tard. J’évoquerai ensuite la manière dont j’ai pu conduire des enquêtes de terrain malgré ma cécité.
« La réponse est venue une semaine plus tard : « On a une seule question à vous poser, de quoi aurez-vous besoin ? » (What do you need? ). Jamais je n’oublierai cette réponse pragmatique, qui m’ouvrait les portes de mon accueil dans cette université. Elle m’a redonné confiance en moi et je ne le savais pas encore, m’a fait décoller dans ma carrière académique ».
L’aide technique
C’est d’abord la découverte de mon premier ordinateur. A Paris, je parvenais encore à rédiger grâce à une grosse lampe d’architecte allumée en plein jour, posée au-dessus de ma machine à écrire. Nous étions au début des années quatre-vingt. Mais aussitôt arrivé à Harvard, on me proposait de me mettre à l’ordinateur. Et miracle : si le texte était en blanc sur un fond noir : je revoyais ! C’était incroyable ! J’en tirais aussitôt la conclusion que je pouvais rédiger le livre qui m’était demandé d’écrire à partir de ma thèse.
On me proposait aussi un bureau que je partageais avec un autre postdoc : mes conditions de travail n’avaient plus rien à voir avec ce que j’avais connu en France.
Cependant, à mon retour à Paris, ma vue s’était encore dégradée : je ne pouvais presque plus lire le texte sur l’écran. J’ai dû donc me résoudre à passer à l’usage d’un éditeur vocal pour lire et écrire. Heureusement qu’une synthèse vocale mise au point par un ingénieur du CNRS, Alain Rousso, non voyant lui-même, était devenue opérationnelle. Je l’ai aussitôt adoptée et elle m’a rendu bien des services, me permettant d’écrire des articles, à commencer par cette communication pour l’A.F.S.P. (dont j’ai parlé en introduction) et aussi des livres.
L’aide humaine
A Paris, j’avais tout juste commencé à faire appel à des lecteurs via une association spécialisée dans l’aide aux étudiants aveugles, le G.I.A.A, Groupement des Intellectuels Aveugles et Amblyotes. A Cambridge, j’ai pu également bénéficier de l’assistance d’un étudiant grâce auquel j’ai fait la découverte de la bibliothèque. Nous avons identifié ensemble les ouvrages qui pouvaient enrichir ma documentation dans la perspective de ma rédaction. David, j’ai gardé son prénom en mémoire, enregistrait quelques chapitres ou articles sur audiocassettes et cela m’était très utile. Ces lecteurs ou lectrices ont été des compagnons de ma recherche durant des années. Je me sens si redevable à leur égard, que j’ai écrit un Hommage aux lecteurs4.
Aujourd’hui, les aides techniques ont évolué, et j’ai moins besoin de lecteurs, mais un assistant ou assistante reste nécessaire, par exemple pour accéder aux sources en ligne dont les sites sont loin d’être toujours accessibles. J’ai donc pu achever mon livre aux Etats-Unis, paru en France en 1989 sous le titre Sans armes face à Hitler5, traduit en plusieurs langues dont l’anglais.
Les enquêtes de terrain
De retour en France, nous étions désormais dans le contexte de l’ouverture du mur de Berlin, et certains faisaient remarquer que les modes de résistance civile que j’avais étudiés dans l’Europe nazie étaient à rapprocher de ceux qui avaient été ou étaient encore en œuvre dans l’Europe communiste. Cela pouvait être un projet pertinent de recherche pour ma candidature au concours de chargé de recherche en science politique au C.N.R.S.
Il fallait que je me lance dans une enquête de terrain, mais comment faire quand on n’y voit pas ? J’ai choisi de débuter par une étude de cas sur la Pologne, où j’avais déjà des contacts. A Varsovie, j’ai pris un fixeur, comme disent les journalistes, lequel me conduisait à mes rendez-vous. Cela m’a permis de collecter des données et de faire des entretiens. C’était passionnant. Et c’est sur la base de ce projet que j’ai réussi en 1990 à être reçu au concours de chargé de recherche en sciences politiques.
Ces aides techniques et humaines que l’on m’avait pour la première fois proposée aux U.S.A. m’ont ainsi permis d’exercer mon métier malgré le handicap. Mon expérience illustre ainsi que le handicap n’est pas une fatalité. Il peut s’intégrer à un parcours professionnel s’il est accompagné, ou, dans les termes d’Olivier et Barnes, si l’on adapte « l’environnement physique et social » en conséquence, selon ce que l’on appelle le modèle social du handicap6.
En quoi le handicap peut-il nourrir la recherche ?
Ce second axe propose une approche quelque peu paradoxale puisqu’il revient à se demander comment le handicap – ici visuel – peut susciter un regard différent sur la recherche. Pierre Bourdieu a souligné que l’œuvre d’un chercheur est souvent en résonnance avec son parcours personnel. Comment le démentir en ce qui me concerne ? Je me suis d’abord intéressé à la question de la résistance. Est-ce vraiment un hasard puisque ma vie a été une manière de résister à la dictature des images ?
J’ai puisé dans ma jeunesse cette inspiration surtout dans des exemples d’actions non-violentes, trop souvent perçues comme du pacifisme. Ce qui m’a attiré vers le combat non-violent, c’était sa posture morale : se tenir debout, se tenir droit devant l’adversité, résister avec « les armes de l’esprit », comme l’a déclaré le pasteur André Trocmé, au Chambon-sur-Lignon, en juin 1940 ; commune protestante s’étant illustrée par la protection qu’elle apporta à des enfants juifs durant l’Occupation. Par la suite, j’ai préféré recourir à la notion plus neutre de résistance civile afin de m’engager dans une étude comparative d’une trentaine de cas de résistance non armée, au sein de l’Europe nazie, ce qui a été le sujet de ma thèse.
Or, après avoir rejoint la cellule de ma cécité, je n'ai eu de cesse que de vouloir m'en échapper. Comment ? Entre autres à travers l'écoute de la radio.
Quand je me suis engagé dans mon enquête de terrain en Europe centrale, après la chute du mur de Berlin, je ne peux m'empêcher de penser que l'intérêt que j'ai porté, entre autres à l’étude de la réception des médias occidentaux à L’Est, en premier lieu de la radio, provenait de ma propre sensibilité à ce média. J’ai alors poursuivi l’étude de cet objet de recherche, à travers mes travaux en tant que membre du laboratoire Communication et Politique du C.N.R.S., au sein duquel j’avais été accueilli. Ils consistaient à comprendre comment les opposantes et opposants Est-Européens avaient réussi à utiliser les médias de l’Ouest reçus à l’Est, pour défier la propagande communiste. D’où le titre du livre qui en a résulté, La liberté au bout des ondes[fn]SEMELIN, Jacques. La Liberté au bout des ondes. Du coup de Prague à la chute du mur de Berlin. Paris : Belfond, 1997..
Mais je crois que le thème qui m’a marqué au plus profond de mon être, c’est celui de la mort. Pour ne pas m’effondrer, j’ai voulu travailler sur ceux dont le destin avait été pire que le mien. Ma visite à Auschwitz et le musée s’y trouvant, à l’été 1985, au moment même où j’étais en train de perdre la vue, et alors que je doutais de pouvoir finir ma thèse, m’a marqué à jamais. J’ai pu encore apercevoir dans ce musée, les tas de lunettes ou de chaussures, etc. Cette vision de l’horreur a contribué à relativiser en moi-même la sévérité de mon handicap. J’ai connu alors comme une mutation psychique : même si je savais devenir aveugle, je resterai toujours bien vivant. Aussi devais-je faire preuve d’une volonté farouche pour aller jusqu’au bout de ma thèse et, qui sait, étudier un jour ce qu’on appelle maintenant la Shoah, ainsi que d’autres cas de génocides.
« Ma visite à Auschwitz à l’été 1985, au moment même où j’étais en train de perdre la vue, alors que je doutais de pouvoir finir ma thèse, m’a marqué à jamais. […] J’ai connu alors comme une mutation psychique : même si je savais devenir aveugle, je resterai toujours bien vivant. Aussi devais-je faire preuve d’une volonté farouche pour aller jusqu’au bout de ma thèse et, qui sait, étudier un jour ce qu’on appelle maintenant la Shoah, ainsi que d’autres cas de génocides. »
Cette évolution s’est concrétisée plus tard sous l’impulsion de Pierre Hassner, le directeur de mon H.D.R., et à travers le colloque international sur les violences extrêmes que j’ai organisé en 2001 dans le cadre de l’A.F.S.P7. Dans cette période, j’étais devenu chercheur associé au CERI et j’avais commencé à travailler sur un nouveau livre visant à jeter les bases d’une sociologie politique comparée des massacres, paru en 2005 sous le titre Purifier et détruire[fn]SEMELIN, Jacques. Purifier et détruire. Usages politiques des massacres et génocides. Paris : Le Seuil, 2005. Traduit et publié en anglais par Columbia University Press, 2007.. Entre temps le CERI m’avait officiellement intégré à son équipe comme chercheur C.N.R.S.
Puis, dans le sillage de ce nouvel ouvrage, j’ai lancé le projet d’une Encyclopédie numérique sur les violences de masse, en réunissant un comité scientifique pluridisciplinaire, ceci avec le soutien de la direction du CERI, de Sciences Po, et du CNRS. Nous savions le sujet hautement sensible et, avec l’aide de deux jeunes informaticiens, notre comité a travaillé plus de deux ans avant d’envisager l’ouverture officielle. Publication unique, bilingue anglais-français, cette inauguration de massviolence.org s’est faite le 3 avril 2008 à Sciences Po, en amphithéâtre Chapsal, en présence de Simone Veil et d’Esther Mujawayo, marraines du projet. Ce fut l’un des plus beaux jours de ma vie académique, et le fait que je n’y voyais plus du tout n’avait aucune importance8.
J’ajouterais enfin le thème de l’entraide, que j’ai abordé dans mes ouvrages les plus récents, sur la survie des juifs en France. On y trouvera un développement sur ce que j’ai appelé la « solidarité des petits gestes » ce que Vassili Grossman a nommé la « petite bonté » dans son grand livre Vie et destin.9 Or, à mon modeste niveau, et dans des situations bien moins dramatiques que les juifs persécutés, il m’arrive de bénéficier de petits gestes d’entraide dans le quotidien de ma vie, comme personne en situation de handicap. C’est ce qui m’a donné l’idée d’explorer ce sujet, entre autres à travers l’histoire orale, auprès des témoins juifs que j’ai pu rencontrer.
Au moment où leur vie a pu basculer, ces « petits gestes », inscrits dans le quotidien, ne sont pas rien : ils leur ont parfois permis d’échapper au danger. Bien souvent, la fugacité de ces actes affleure dans les récits des témoins. Le chercheur qui fonde son enquête sur les seules archives écrites a peu de chances de les saisir. L’histoire orale est bien davantage en mesure de les mettre au jour10.
C’est ainsi que je m’explique ma construction comme chercheur. Cette évolution ne s’est pas faite du jour au lendemain. J’ai été aidé par des associations et ma propre famille. Mon recrutement au CNRS m’a permis de bénéficier de moyens et d’un poste de travail qui ont consolidé mes conditions de recherche, me permettant en parallèle d’évoluer vers l’enseignement, d’abord à l’E.H.E.S.S. puis à Sciences Po, où j’enseigne depuis plus de vingt ans.
« Mon recrutement au CNRS m’a aussi permis de bénéficier de moyens et d’un poste de travail qui ont consolidé mes conditions de recherche, me permettant en parallèle d’évoluer vers l’enseignement d’abord à l’EHESS puis à Sciences Po, où j’enseigne depuis plus de vingt ans ».
Aujourd’hui, dans le cadre de mon éméritat au CERI, j’ai lancé une nouvelle recherche : comment des personnes en situation de handicap peuvent-elles faire carrière ? Cela a été mon cas mais ce n’est pas le sujet : ce qui m’intéresse, ce sont les autres : comment des personnes en situation de handicap peuvent devenir cadres voire managers dans des entreprises privées ou publiques, quel que soit leur handicap ?
Ce projet s’articule avec la politique initiée depuis plusieurs années par Sciences Po en faveur d’étudiantes et étudiants en situation de handicap, visant à les aider dans leurs études et à construire leur avenir professionnel.
Pour conclure…
J’ai longtemps détesté le mot « handicap » n’est-on pas tous handicapés quelque part ? Mais j’ai fini par faire avec, constatant que dans mon cas, le handicap pouvait avoir des effets positifs en termes de mémorisation et de concentration ; autrement dit, des qualités utiles dans le métier de chercheur ou de professeur. En somme, ma trajectoire pourrait se résumer ainsi : comment faire face au handicap à partir de son cerveau ? Ou encore comment se raccrocher aux branches de la connaissance pour ne pas couler. Ainsi, en me cherchant je suis devenu chercheur.
Dans ce parcours, je garde une profonde reconnaissance à d’éminents collègues tels que Stanley Hoffman à Harvard, Pierre Grémion au CNRS et bien entendu Pierre Hassner au CERI, qui m’ont aidé à des moments décisifs de ma carrière. En préparant ce texte, j’ai pris conscience qu’ils ne m’avaient jamais posé une question sur mes yeux mais bien sur l’évolution de mes travaux : c’était bien là l’essentiel.
Photo : Mathys étudiant malvoyant en salle PSH en conversation avec Samia Kehlifi.Accessibilite materiel adapte aux situations de handicap.Numérisation de document pour reconnaissance de caractère OCR puis lecture avec synthèse vocale. Crédit : Marta Nascimento / Sciences Po
Lisez le compte rendu complet de la table ronde semi-plénière tenue à l’AFSP La science politique, par et avec le handicap. Appel aux actes par Augustin Normand (doctorant au CERI)
- 1. Sur le handicap dans les interactions sociales, et sur le point qui nous intéresse ici, on se rapportera à GOFFMAN, Erving, Stigmate : Les usages sociaux des handicaps, traduit par Alain Kihm. Paris : Les Éditions de Minuit, 1975, et notamment au Chapitre 2 : « Contrôle de l’information et identité personnelle ».
- 2. Grand merci à Augustin Normand pour son invitation à participer à cette première table ronde sur le handicap dans le cadre de l’A.F.S.P., en ce jour des Rencontres de l’association. Son questionnement pertinent et nos échanges féconds, qui ont précédé cette table ronde, m’ont aidé à construire ce témoignage, bref et néanmoins problématisé, fruit de quelques trente années de carrière.
- 3. SEMELIN, Jacques, J'arrive où je suis étranger. Paris : Éditions du Seuil, 2007 ; SÉMELIN, Jacques, Je veux croire au soleil. Paris : Éditions les Arènes, 2016.
- 4. SEMELIN, Jacques, Hommage, Les Echos d’Arcadie, juin 2025, n°2025, p.19-20.
- 5. SEMELIN, Jacques, Sans armes face à Hitler : La résistance civile en Europe, 1939-1943. Paris : Payot, 1989. Publié en anglais chez Praeger en 1993.
- 6. OLIVER, Michael, BARNES, Colin, The New Politics of Disablement. Basingstoke : Palgrave Macmilan, 2012, p.19.
- 7. Voir les actes de ce colloque, parus sous le titre Violences Extrêmes, SEMELIN, Jacques (dir). Revue internationale de sciences sociales, décembre 2002, Vol. 4, n°174.
- 8. Vous pourrez retrouver le texte fondateur de l’Encyclopédie numérique sur les violences de masse à sa mise en ligne à la rentrée, préparée par Miriam Périer, sur le site du Réseau de recherche « Violence de masse et Résistance » accessible via ce lien [https://www.sciencespo.fr/mass-violence-war-massacre-resistance/fr.html]. Ce réseau de recherche interdisciplinaire est basé au CERI et au Centre d’histoire de Sciences Po. Le texte fondateur de l’Encyclopédie « NOTRE PROJET : massiveviolence.org », a été énoncé par Jacques SEMELIN, le 3 avril 2008, à Sciences Po Paris, en amphithéâtre Chapsal, en présence de Simone Veil et Esther Mujawayo.
- 9. GROSSMAN, Vassili, Vie et destin. Lausanne : L’Âge d’Homme. On se rapportera à l’édition de 2011, ou aux éditions postérieures.
- 10. SEMELIN, Jacques. La survie des juifs en France (1940-1944). Préface de Serge Klarsfeld. C.N.R.S. éditions, 2018. Traduit et publié en anglais par Oxford University press, 2019.