L'adaptation côtière aux Comores : le rôle des perceptions et le risque de mal-adaptation
Carola Kloeck et Philippe Roudier (AFD)
Dans les pays les plus touchés par le changement climatiques, tels que les états insulaires et les pays les moins avancés, l’adaptation cotière est urgente et dépend souvent des financements externes. Ceux-ci étant limités, il existe un intérêt politique d’investir dans les mesures d’adaptation les plus adéquates, efficaces et durables. Néanmoins, bien qu’un nombre croissant de projets de développement ciblent l’adaptation, ceux-ci n’améliorent pas forcément la résilience des populations locales et parfois même mal-adaptés, c’est-à-dire ont un effet contraire et rendent la situation plus délicate. Comment éviter cette mal-adaptation et investir correctement en faveur de l’adaptation ?
Le projet examine cette question en analysant la protection côtière aux Comores. INous cherchons à comprendre la popularité des mesures lourdes telles que la construction de digues, souvent considérées mal-adaptées dans la littérature. Le projet analyse notamment les conditions dans lesquelles des mesures alternatives – de nouveaux dessins d’aménagement côtier ou des mesures « souples » seraient acceptables pour les populations locales -, et s'intéresse au rôle des perceptions et de l’information dans le choix des mesures d’adaptation.
Le projet souhaite ainsi contribuer à un meilleur usage du financement de l’adaptation, en facilitant la mise en place des mesures adaptées, efficaces et durables.
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