HANDICAP ET TRAVAIL

Présentation de trois approches de l’accessibilité numérique dans la littérature (que les auteur·e·s nomment respectivement « accessibilité 1.0, accessibilité 2.0 et accessibilité 3.0 ») et introduction d’une approche d’« adaptabilité numérique ».

Handicap au travail

From web accessibility to web adaptability

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Disability and Rehabilitation: Assistive Technology
  • Date :
  • Langue : en
  • Discipline : Ingénierie, architecture ou design
  • Méthode : Revue de littérature
  • Thématique secondaire : TIC/numérique ; Handicap au travail ; Aménagements
  • Type de handicap : Auditif ; Cognitif ; Visuel ; Moteur
  • Zone d’étude : Royaume-Uni; Australie
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Sujet précis

Présentation de trois approches de l’accessibilité numérique dans la littérature (que les auteur·e·s nomment respectivement « accessibilité 1.0, accessibilité 2.0 et accesibilité 3.0 ») et introduction d’une approche d’« adaptabilité numérique ».

Méthodologie

Établissement d’une typologie constituée de 3 formes d’accessibilité numérique, à partir des concepts promulgués par des associations, des organisations internationales, et des sources académiques.

Principales conclusions

Les auteur·e·s distinguent 3 perspectives classiques sur l’accessibilité, qu’ils et elles qualifient :

  • accessibilité 1.0 : développée par la Web Initiative (WAI) » du W3C, elle se caractérise comme une approche technique qui donne des lignes directrices aux constructeurs pour concevoir des ressources utilisables par une large audience, dans une logique de « conception universelle ».
  • accessibilité 2.0 : cette approche plus holistique, théorisée en particulier par Kelly et al (2006), vise à prendre en compte la diversité des contextes dans lequel la ressource est utilisée (notamment la diversité des handicaps et la diversité des attentes des utilisateurs), pour dépasser les manques d’un modèle purement technique.
  • accessibilité 3.0 : développée à l’université de Toronto, cette approche se fonde sur une personnalisation complète des ressources pour correspondre aux besoins et préférences individuels (ex : composantes disponibles sous toutes les formes pertinentes possibles ; possibilité pour l’utilisateur de spécifier ses besoins de façon dynamique…)

Les auteur·e·s notent que toutes ces approches placent la responsabilité de l’accessibilité sur les concepteurs. Se revendiquant d’un modèle social du handicap, ils et elles proposent une modélisation personnelle de l’accessibilité numérique : l’« adaptabilité », un modèle voulu plus souple et moins prescriptif. Ce modèle reprend la personnalisation de l’accessibilité 3.0, mais atténue l’importance accordée à la technologie pour pointer notamment le rôle des utilisateurs (à impliquer dans les processus de conception) et la prise en compte pragmatique du contexte légal.