HANDICAP ET TRAVAIL

Discriminatory attitudes to people with intellectual disability or mental health difficulty

Test de quatre facteurs associés à des attitudes discriminatoires (« ne pas vouloir les personnes comme collègues » est l’un des 9 critères de l’indice de discrimination) envers les personnes handicapées mentales et psychiques à Hong-Kong : l’absence d’interactions avec cette population; des études courtes (plutôt que longues); être âgé (plutôt que jeune); être une femme (plutôt qu’un homme).

Discriminations

Discriminatory attitudes to people with intellectual disability or mental health difficulty

,
International Social Work
  • Date :
  • Langue : en
  • Discipline : Psychologie ; Sociologie
  • Méthode : Quantitative
  • Thématique secondaire : Discriminations
  • Type de handicap : Mental ; Psychique
  • Zone d’étude : Chine
Accéder à l’article
.ris

Sujet précis

Test de quatre facteurs associés à des attitudes discriminatoires (« ne pas vouloir les personnes comme collègues » est l’un des 9 critères de l’indice de discrimination) envers les personnes handicapées mentales et psychiques à Hong-Kong : l’absence d’interactions avec cette population; des études courtes (plutôt que longues); être âgé (plutôt que jeune); être une femme (plutôt qu’un homme).

Méthodologie

Analyses par régressions des réponses à un questionnaire passé par téléphone en juin 1994 par 822 résident·e·s de Hong-Kong âgé·e·s entre 18 et 60 ans, dont 50 % d’hommes et 50 % de femmes.

Les numéros de téléphone ont été tirés aléatoirement dans l’annuaire. L’attitude discriminatoire envers les personnes handicapées est mesurée par un indice de discrimination calculé à partir des réponses « d’accord » et « fortement d’accord » à 9 affirmations. Dans le questionnaire, les personnes handicapées mentales sont appelées « personnes retardées mentales » et les personnes handicapées psychiques, « patients psychiatriques ». »

Principales conclusions

Pour chaque composante de l’indice de discrimination, les taux sont plus élevés pour les personnes handicapées psychiques que pour les personnes handicapées mentales, dont 24% de répondant·e·s qui affirment ne pas vouloir de personnes handicapées psychiques comme collègues VS 6% pour les personnes handicapées mentales (la significativité statistique étant plus forte pour les personnes handicapées mentales).

Dans l’ensemble, les personnes ayant des interactions avec les personnes handicapées et les personnes ayant un niveau d’éducation élevé ont des scores de discrimination plus bas, et ce, envers les deux types de handicap.

Le rôle de l’âge sur l’attitude envers les personnes handicapées psychiques est ambigu, avec des résultats opposés selon les items de discrimination (concernant le fait d’avoir les personnes comme collègues, les jeunes sont les moins discriminant·e·s). Envers les personnes handicapées mentales il n’existe pas de différence statistiques entre répondant·e·s jeunes et âgées.

Les femmes ont des attitudes plus discriminantes que les hommes envers les personnes handicapées psychiques, tandis qu’envers les personnes handicapées mentales il n’existe pas de différence statistique entre hommes et femmes.