HANDICAP ET TRAVAIL

An Evaluation Framework to Measure Usability of Assistive Technology at Workplace: A Demonstration Study

Présentation du dispositif d’évaluation des technologies d’assistance au travail « Usability Scale for Assistive Technology (USAT) – Worplace » à travers les cas de 5 travailleurs.se.s handicapé.e.s moteurs et sensoriels.

Handicap au travail

An Evaluation Framework to Measure Usability of Assistive Technology at Workplace : A Demonstration Study

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Journal of Vocational Rehabilitation
  • Date :
  • Langue : en
  • Discipline : Médical, paramédical ou épidémiologie
  • Méthode : Qualitative
  • Thématique secondaire : Handicap au travail ; TIC/numérique ; Aménagements
  • Type de handicap : Moteur ; Auditif ; Visuel 
  • Zone d’étude : États-Unis
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Sujet précis

Présentation du dispositif d’évaluation des technologies d’assistance au travail « Usability Scale for Assistive Technology (USAT) – Worplace » à travers les cas de 5 travailleurs.se.s handicapé.e.s moteurs et sensoriels.

Méthodologie

Questionnaires et entretiens semi-directifs avec 5 personnes handicapées motrices et/ou sensorielles (dont 3 femmes et 2 hommes, entre 34 et 42 ans) actuellement en emploi (enseignant, coordinatrice, chef de service et 2 secrétaires) et utilisant des technologies d’assistance dans le cadre de leur emploi. Les personnes ont été recommandées par des instituts et prestataires de services du secteur du handicap. La grille d’entretien se fonde sur les items de l’USAT (Usability Scale for Assistive Technology).

Principales conclusions

Le schéma de l’USAT identifie d’abord un « rôle » (par exemple, dans le cas de Tim: gérer un programme organisationnel), décomposé en différentes « tâches » (par exemple, « lever des fonds »). La personne donne une note de sa productivité (de 1, très improductif, à 5, très productif) pour chaque tâche. Pour chacune de ces « tâches », la personne identifie la ou les « technologies d’assistance » nécessaires (par exemple, un téléphone adapté et un embout buccal). À chacune de ces technologies, la personne auto-évalue ses compétences pour l’utiliser ( de 1, très inadéquates, à 5, très adéquates), le niveau de soutien apporté par la technologie (même barème), puis la qualité globale de l’aménagement pour cette technologie donnée (même barème).

L’article présente un modèle générique de diagramme p 215, puis développe les diagrammes des 5 participant·e·s. À noter que les niveaux de productivités auto-évalués sont distribuées de façon assez équilibrées entre 3 à 5 (« relativement productif » à « très productif ») ; de même, les notes de compétences, de soutien apporté par la technologie, et de qualité globale de l’aménagement, sont distribuées de façon assez homogène entre 3 et 5 (« relativement adéquat » à « très adéquat »). Les 3 niveaux (compétences, soutien apporté, aménagement) concordent rarement complètement : par exemple, Tim se considère « très compétent » pour utiliser son fauteuil roulant électrique, mais la qualité de l’aménagement n’est que « relative » car plusieurs portes de son lieu de travail fonctionnent avec des badges et n’ont pas de bouton électrique, ce qui l’empêche de les emprunter. À l’inverse, même si Tim estime que son embout buccal, lent, n’est que « relativement adéquat », il trouve l’aménagement « adéquat » au sens de suffisant pour la tâche donnée (préparer des rapport).

Les auteur·e·s concluent l’article en soulignant, d’une part, l’intérêt de l’USAT pour évaluer des technologies d’assistance, et d’autre part, l’utilité avérée de technologies d’assistance relativement peu coûteuses pour les travailleurs.ses handicapé.e.squi les utilisent.