HANDICAP ET TRAVAIL

Trois alternatives à l’exclusion et aux discriminations rencontrées par les personnes handicapées dans l’emploi mainstream.

Insertion professionnelle

Alternative spaces of ‘work’and inclusion for disabled people

,
Disability & Society
  • Date :
  • Langue : en
  • Discipline : Sociologie
  • Méthode : Qualitative
  • Thématique secondaire : Insertion professionnelle ; Aménagements ; Discriminations ; Travail protégé
  • Type de handicap : Psychique ; Cognitif ; Auditif ; Visuel ; Moteur
  • Zone d’étude : Canada
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Sujet précis

Trois alternatives à l’exclusion et aux discriminations rencontrées par les personnes handicapées dans l’emploi mainstream.

Méthodologie

Données issues d’une campagne d’entretiens en Ontario avec 59 personnes handicapées concerné·e·s par des types de handicap variés (« psychiatrique, cognitif/apprentissage, sensoriel, physique »), travaillant dans le secteur tertiaire (renvoi à Wilson 2004 et 2008 pour la méthodo)

Principales conclusions

Les auteurs identifient 3 manières de créer des opportunités de travail plus adaptées pour les personnes handicapées :

  • consolider les liens entre travailleurs handicapés et syndicats, dans le but de favoriser l’accès aux aménagements sur les lieux de travail. Au Canada, les travailleurs.ses handicapé.e.s sont déjà légèrement plus syndiqué·e·s que la moyenne, dans le public comme dans le privé. Plusieurs extraits d’entretiens dénotent que le soutien syndical constitue une protection (contre le licenciement et pour de meilleures conditions de travail)
  • créer des emplois non conventionnels, tels que ceux des « entreprises alternatives » ayant succédé aux ateliers protégés, et que les auteurs présentent comme moins tournées vers le profil que les ateliers protégés. À partir d’une étude de cas, les auteurs notent que ces emplois sont plus flexibles que les emplois ordinaires, mais que les salaires restent faibles
  • ouvrir, en dehors du marché du travail, des options d’activités non rémunérées, telles que le travail bénévole ou que les activités artistiques et créatives, offrant d’autres vecteurs d’inclusion sociale et d’épanouissement personnel, et parfois des « bénéfices thérapeutiques » (les auteurs se fondent sur des entretiens de groupe avec des comédien·ne·s handicapé·e·s intellectuelles non rémunéré·e·s de la compagnie de théâtre écossaise Lung Ha)