Réalisée par Frédéric Louault et Gustavo Pastor, (en portugais).

Juan Manuel Santos, ancien ministre de la défense du gouvernement d'Alvaro Uribe a remporté haut la main les élections présidentielles du 20 juin en Colombie. Santos a recueilli 69 % des suffrages , contre 27 % pour son adversaire, Antanas Mockus. Cette victoire incontestable est cependant ternie par une abstention de 57 % des inscrits, soit six points de plus que celle du premier tour, mais elle n'est pas atypique pour la Colombie.

Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle en Colombie (30 mai) appellent trois commentaires. Le premier sera de souligner l'ancrage démocratique du pays. Le deuxième porte sur l'échec des prévisionnistes. Le troisième sur le rôle des réseaux sociaux.

L'ancien maire de Bogotá, Antanas Mockus, s'est imposé en quelques semaines comme la principale alternative à l'uribisme pour l'élection présidentielle colombienne du 30 mai 2010. Lui qui n'avait recueilli que 1,2% des suffrages en 2006 fait maintenant trembler le pouvoir en place, alors qu'Alvaro Uribe espère assurer la continuité en imposant son ancien ministre de la Défense, Juan Manuel Santos.

Bien que la campagne électorale ne commence officiellement qu'en juin, l'arrière scène de la politique brésilienne connaît d'intenses mouvements. Depuis plusieurs mois les partis définissent leurs candidats, préparent les programmes, et articulent leurs alliances au niveau national et régional. Ce document rpésente certaines des stratégies mises en oeuvre par le PSDB, le PT et le PMDB pour composer leurs tickets électoraux.

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La publication régulière des sondages permettra de constituer une série élargie pour analyser l'évolution des intentions de votes des pré-candidats à la course présidentielle brésilienne de 2010. Dans ce document est présentée l'évolution des sondages publiés par l'Institut Datafolha entre mars 2008 et mars 2010.

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Dans la période de démocratisation qui suit la fin du gouvernement des militaires au Brésil, l'enracinement du Parti des Travailleurs, particulièrement à São Paulo, incarne cette volonté populaire de faire de la politique autrement. Ce parti offre davantage d'espace politique aux femmes et celles-ci réussiront à se faire élire à des postes-clés alors même que la Constitution de 1988 élargit les droits des travailleurs, des populations traditionnelles et des plus pauvres.

Les élections législatives du 14 mars ont été l'occasion d'analyser les effets des scandales qui ont ébranlé la dernière législature. Avec plus de 80 parlementaires mis en examen ou condamnés pour liens avec les groupes paramilitaires, on aurait pu s'attendre à une lourde sanction électorale, ou du moins à un certain renouvellement des élites parlementaires.

Réalisée par Patricio Scaff, Gustavo Pastor et Joao Alencar.

Le maire de Porto Alegre, José Fogaça (PMDB) est candidat pour le poste de Gouverneur du Rio Grande do Sul. La décision a été prise en décembre 2009 par le PMDB. Il affrontera notamment Tarso Genro (PT), qui a quitté en février 2010 son poste de ministre de la Justice pour préparer sa campagne électorale. Tarso Genro et José Fogaça ont pour point commun d'avoir été élus à deux reprises maires de Porto Alegre : l'un en 1992 puis en 2000, l'autre en 2004 puis en 2008. Mais les deux hommes ont un autre point commun.

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