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02.06.2025

Découvrez le portrait de Caitlin Grady, diplomée et boursière du programme CARE

Parmi les programmes fondés sur une coopération internationale, le programme CARE se distingue par son approche partenariale reposant sur un consortium de quatre universités. Le programme est mené par l’Ecole des Affaires internationales de Sciences Po (PSIA), en partenariat avec l'Université de Toronto, l'Université de Colombie Britannique et l'Université de Guelph. Il est rendu possible grâce au soutien de la fondation DRG qui promeut les échanges culturels entre la France et le Canada. 

CARE est un programme qui vise à équiper les étudiants avec les connaissances, compétences et expériences nécessaires pour faire face à la crise climatique. 

1) PRESENTEZ-VOUS

J'ai obtenu un master en politique environnementale de Sciences Po en juin 2024, dans le cadre de la première cohorte du programme CARE. Ayant grandi près d'Ottawa, au Canada, j'ai développé une profonde conscience de la nature dès mon plus jeune âge en pratiquant le ski, la randonnée et le camping dans la nature. 

Ma passion pour l'environnement m'a amenée à poursuivre mes études de premier cycle en durabilité et en biologie à l'université Dalhousie à Halifax. J'ai ensuite travaillé pendant trois ans pour la Société pour la nature et les parcs du Canada, une organisation caritative nationale de protection de la nature, afin de promouvoir la création de nouveaux parcs et de nouvelles zones protégées dans l'est du Canada. En m'appuyant sur mes expériences antérieures, mes études supérieures à Sciences Po m'ont aidée à atteindre mon objectif de carrière, à savoir travailler sur des solutions politiques internationales au changement climatique.

2) En quoi le programme CARE vous a-t-il été utile au cours de vos études à Sciences Po ?

Le programme CARE a joué un rôle essentiel dans le soutien de mes études de Master en me permettant de me concentrer pleinement sur mes cours et d'acquérir une expérience pratique en matière de politique environnementale internationale. Au cours de mon troisième semestre, j'ai pu effectuer un stage au sein de l'Organisation des Nations Unies pour le changement climatique en lien avec la Plateforme des communautés locales et des peuples autochtones (LCIPP). Dans le cadre de mes fonctions, j'ai participé à des réunions, des événements et des activités visant à faire entendre la voix des peuples autochtones et des communautés locales dans l'action climatique. Cette expérience m'a permis d'approfondir ma compréhension du système des Nations Unies, d'élargir mon réseau professionnel et de jeter les bases des prochaines étapes de ma carrière - des opportunités qui n'auraient pas été possibles sans le soutien du programme CARE.

3) Quelles réalisations ont été possibles grâce au programme ?

Grâce au programme CARE, j'ai pu me concentrer pleinement sur mes études à Sciences Po. J’ai ainsi pu obtenir mon diplôme avec la mention summa cum laude, ce qui me place dans les 2% d’étudiants les mieux notés de mon Master. La stabilité financière apportée par la bourse m'a également permis de poursuivre des projets extrascolaires, y compris une initiative de recherche collaborative avec l'Office français de la biodiversité (OFB) dans le cadre de la clinique de droit de Sciences Po. Ce projet avait pour objectif de produire une analyse comparative des cadres juridiques internationaux sur la gestion adaptative des espèces. Notre recherche a été publiée dans les actes d'un colloque international et dans la lettre d'information interne de l'OFB.

4) Pourquoi est-il important que la Fondation DRG contribue au programme CARE ?

Les sponsors du programme CARE soutiennent un réseau interculturel vital reliant les institutions académiques, les experts et les étudiants canadiens et français qui se consacrent à l'adaptation et à la résilience climatiques. Ce programme permet à des étudiants passionnés et engagés comme moi de mettre à profit leurs études supérieures pour s'attaquer à la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution. En tant qu'ancienne élève de CARE, je suis impatiente d'assister à la croissance de ce programme et à son impact continu sur la formation de la prochaine génération de leaders en matière de climat.

5) Comment le programme CARE vous a-t-il aidé à accéder à votre poste actuel ?

Mon stage de troisième semestre à l’ONU Climat, entrepris avec le soutien du programme CARE, m'a permis d'obtenir un poste de consultante après l'obtention de mon diplôme à Sciences Po. En tant que consultante, je continue à soutenir l'intégration éthique des valeurs, des pratiques et des visions du monde des peuples autochtones et des systèmes de connaissances locaux dans la politique et l'action mondiales en matière de climat. J'ai eu l'occasion de participer à la COP 29 à Bakou, en Azerbaïdjan, où j'ai contribué à renforcer l'engagement des peuples autochtones et des communautés locales dans le processus de la CCNUCC. Je suis reconnaissante au programme CARE pour le soutien qu'il m'a apporté dans mon parcours universitaire et professionnel, et je me réjouis de rester en contact avec ce réseau en tant qu'ancienne élève.