HANDICAP ET TRAVAIL

Hidden psychiatric morbidity in a vocational programme for people with intellectual disability

La prévalence de déficiences psychiques non diagnostiquées dans une population de personnes handicapées intellectuelles travaillant en emplois accompagnés dans un centre professionnel en Espagne du Sud.

Travail protégé et emploi accompagné

Hidden psychiatric morbidity in a vocational programme for people with intellectual disability

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Journal of Intellectual Disability Research
  • Date :
  • Langue : en
  • Discipline : Médical, paramédical ou épidémiologie
  • Méthode : Quantitative
  • Thématique secondaire : Handicap au travail ; Emploi accompagné
  • Type de handicap : Mental ; Psychique
  • Zone d’étude : Espagne
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Sujet précis

La prévalence de déficiences psychiques non diagnostiquées dans une population de personnes handicapées intellectuelles travaillant en emplois accompagnés dans un centre professionnel en Espagne du Sud.

Méthodologie

Statistiques descriptives sur un échantillon de 130 personnes handicapées intellectuelles âgées de 18 à 65 ans, travaillant en emploi accompagné dans un centre professionnel de la Asociación para la Promoción del Minusválido (Espagne) – centre considéré comme « un modèle d’intégration » ( personnes handicapées payées au moins au salaire minimum, octroi des bénéfices légaux liés à l’emploi). Dans le cadre de l’enquête, les personnes ont passé une série de questionnaires médicaux et psychiatriques (AIRP, EPEP, WAIS…) en avril/mai 1992.

Principales conclusions

Sur les 130 personnes handicapées intellectuelles, 42 (33 % de l’échantillon) se sont vues attribuer un diagnostic psychiatrique du DSM-III-R, dont une moitié de personnes (21 personnes) qui n’avait encore jamais été diagnostiquées. Parmi ces 42 personnes, 16 sont des femmes (soit 39,5 % des femmes de l’étude) et 26 sont des hommes (29,6 % des hommes de l’étude). Les diagnostics psychiatriques sont de nature variée : troubles psychotiques, troubles de l’humeur, troubles anxieux… Par ailleurs, 27 % des personnes l’échantillon se sont vues diagnostiquer un « trouble du comportement » (diagnostic distinct, hors DSM-III-R). Les auteur·e·s appellent à généraliser les dépistages.