Le Département de science politique

Le département de Science politique a pour fonction principale de coordonner les différentes actions pédagogiques qui relèvent de la discipline au sein de l’établissement. En lien étroit avec les trois centres de recherche (CEE, CERI, CEVIPOF), il mène une réflexion sur l’offre d’enseignement au Collège universitaire et dans les écoles, il définit les orientations en termes de recrutement des enseignants, il participe à la gestion des carrières. Ses missions sont réalisées en prenant en compte représentativité et équilibre des différents sous-secteurs de la discipline.

Le département de Science politique comprend aujourd’hui le plus grand nombre de membres, tous statuts confondus (90 environ), au sein de la Faculté permanente.

Depuis le 1er janvier 2023 et pour un mandat de trois ans, les élus au bureau sont : Thierry Balzacq (CERI) Juliette Galonnier (CERI), Emiliano Grossman (CEE), Patrick Le Bihan (CEVIPOF), Joost de Moor (CEE), Réjane Sénac (CEVIPOF).


Réjane Sénac est élue directrice du département. Elle est directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, le Centre de recherches politiques de Sciences Po où elle enseigne. Elle est membre du comité de direction du programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre - PRESAGE. Elle est aussi membre du Conseil scientifique de la Cité du genre - USPC. Ses recherches ont pour point commun d’interroger les expressions contemporaines du principe d’égalité à travers le prisme des différenciations jugées légitimes et illégitimes. De l’analyse des usages de la parité et de la diversité à celle de la dite « théorie du genre », il s'agit d’examiner les liens entre les différenciations qui structurent le domaine public – politique et juridique en particulier, et le principe de justice au cœur du contrat social. Elle se concentre pour cela sur les principes de justification publique des politiques d’inclusion pour celles et ceux qu’elle qualifie de « non-frères », dans la mesure où elles/ils ont été exclu.e.s théoriquement et historiquement de la fraternité républicaine. Dans ses recherches récentes, elle aborde les synergies dans les mobilisations contemporaines contre les injustices. Elle a en particulier publié L’égalité sous condition. Genre, parité, diversité (Presses de Sciences Po, 2015) et Radicales et fluides. Les mobilisations contemporaines (Presses de Sciences Po, 2021).

Communiqué du comité de soutien à Fariba

Les exécutions de manifestants auxquelles se livre le gouvernement iranien placent nos compatriotes qu'il détient en otages dans une situation radicalement et tragiquement nouvelle.

Singulièrement celles et ceux qui sont détenu(e)s dans la prison d'Evin et dans celle de Mashhad, où ont eu lieu les mises à mort. La peine capitale n'a été abolie en France qu'en 1981, et nous avons gardé à l'esprit les grands textes abolitionnistes, dont l'ouvrage d'Albert Camus.

Nous savons grâce à eux que la prison comprend immédiatement qu'une exécution va avoir lieu dans les prochaines heures et qu'elle l'accompagne de protestations. Nous pouvons imaginer ce qu'endurent nos compatriotes arbitrairement détenus.

Parmi eux Fariba Adelkhah n'ignore pas que le régime aux abois a exterminé en 1988 des milliers de prisonniers à l'issue de procès expéditifs dont l'actuel président de la République, Ebrahim Raïssi, a été un acteur direct. Plusieurs de nos compatriotes, acccusés d'espionnage, encourent la peine de mort.

Les gouvernements européens doivent mettre tout leur poids dans la balance pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle de leurs ressortissants, et l'interruption des exécutions arbitraires dont se rend coupable la République islamique.

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