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05.12.2022

Cliona Noone, diplômée 2021 du master Droit économique spécialité Contentieux économique et arbitrage

Cliona Noone
Cliona Noone

Pouvez-vous décrire votre parcours universitaire et professionnel ?

J’ai intégré en 2015 le campus de Reims de Sciences Po avec le souhait de devenir journaliste. De nationalité franco-irlandaise, j’étais également attirée par le fait de pouvoir évoluer dans un environnement bilingue.

Rapidement, je me suis tournée vers les matières juridiques. J’ai ainsi effectué ma troisième année à la Faculté de Droit de Leyde aux Pays-Bas pour étudier les droits fondamentaux et le droit de l’Union européenne.

Souhaitant devenir avocate, j’ai choisi de suivre le master Droit économique de l’École de droit de Sciences Po à Paris.

Dans cette optique, j’ai réalisé une année de césure. J’ai ainsi effectué un stage au sein du cabinet J.P. Karsenty & Associés en droit pénal général et des affaires et un stage au sein du Bureau du Contentieux de la Chambre Criminelle du Service de l’Étude et du Rapport de la Cour de cassation.

Cette année m’a convaincue de devenir avocate en droit pénal et en droit de la presse et m’a permis de mieux comprendre les enjeux auxquels fait face un avocat au quotidien.

En 2020, j’ai intégré la spécialité Contentieux Économique et Arbitrage au sein de l’École de droit dirigé par le Professeur Dany Cohen, afin de renforcer mes connaissances en contentieux judiciaire, administratif et arbitral ainsi qu’améliorer mon raisonnement juridique et ma plume.

Afin de me spécialiser en droit de la presse, j’ai intégré le Master 2 Droit des Médias de l’Université Panthéon Assas en 2021. J’ai effectué ce Master en alternance au sein du cabinet de Maître Delphine Meillet.

J’ai obtenu le CRFPA en 2021 et je vais intégrer l’École de formation professionnelle des barreaux en janvier 2023.

Depuis peu également, j’ai commencé à enseigner. J’ai été chargée de travaux dirigés à l'Université Paris-Est Créteil (UPEC) en droit pénal général et suis maintenant Teaching assistant au sein de la spécialité Contentieux Économique et Arbitrage de l'École de droit de Sciences Po.

Pourquoi souhaitez-vous également être enseignante ?

Sciences Po, et l’École de droit, m’ont beaucoup offert en tant qu’étudiante. Selon moi, la clé de notre enseignement est d’apprendre à construire un raisonnement peu importe la matière juridique concernée.

Le droit que nous avons appris il y a quelques années, n’est déjà plus le même aujourd’hui. Il aura peut-être complètement disparu dans dix ans. Il est important donc de comprendre le droit non pas comme un corpus de textes mais comme un outil.

C’est le fil rouge de l’ensemble des enseignements du master Droit économique, enseignements souvent menés par des praticiens passionnés par leur métier.

J’ai à cœur de transmettre ce que l’on m’a appris, comme tant de professeurs ont pu le faire avec moi.

Comment est né votre intérêt pour les études de droit ?

J’ai intégré Sciences Po en souhaitant être journaliste, et c’est au cours de ma première année et de mes cours de droit que j’ai vite réalisé que c’était cette matière qui m’attirait le plus. J’ai toujours aimé débattre, et le droit me permettait de structurer mon raisonnement et mon propos, et même parfois d’avoir raison…

Quels sont vos projets ?

Je serai bientôt avocate et souhaite me spécialiser en droit pénal et droit du numérique, notamment en droit de la presse.

Je souhaite également continuer à pouvoir enseigner. C’est un réel plaisir de pouvoir transmettre mes quelques connaissances ainsi que débattre avec des étudiants.

Un conseil pour celles et ceux qui souhaiteraient rejoindre l'École de droit ?

Je conseille à chacun de faire une année de césure entre son M1 et son M2 pour effectuer des stages en cabinet d’avocats, en entreprises, en institutions…

Effectuer une césure c’est tester ses appétences, découvrir le métier qu’on souhaite faire et aussi confirmer ses ambitions. C’est également apprendre à se connaitre professionnellement et découvrir ce que l’on veut faire (ou pas) !

Il faut savoir se laisser surprendre. Ma césure m’a fait découvrir le droit de la presse, et je veux maintenant en faire mon métier !