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15.11.2022
Beeta Davoudi et Léandre Oster, lauréats de la Bourse d'excellence Gide 2022-2023
Pour sa seizième édition, le cabinet Gide Loyrette Nouel, partenaire de l’École de droit de Sciences Po, a attribué deux Bourses d’excellence à Beeta Davoudi et Léandre Oster, étudiants en première année de master Droit économique.
Le jury était composé de Sébastien Pimont, Doyen de l'École de droit de Sciences Po ; Julie Babin d'Amonville, Directrice exécutive de l'École de droit de Sciences Po ; Stéphane Puel et Jean-Gabriel Flandrois, associés de Gide ainsi que Cécile Lefevre, DRH du cabinet.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours universitaire ?
Beeta Davoudi : Je suis actuellement dans mon premier semestre d'études à Sciences Po en master Droit économique. En mai 2022, j'ai terminé ma troisième année de licence au sein du collège universitaire du campus de Sciences Po à Menton, spécialisé dans l'étude de la région du Moyen-Orient et de la Méditerranée, et j’ai choisi la majeure « Politique et gouvernement ». Pendant ma troisième année, j'ai étudié à University of California, Berkeley, au sein du département de « Legal Studies ». Avant de commencer mon cycle de Bachelor en août 2019, j'ai passé mon « A-Level » au Royaume-Uni, à la Tiffin Girls' School. Et avant cela, j'ai passé mon General Certificate of Secondary Education (GCSE) à l'Ursuline High School, également au Royaume-Uni, puisque c'est là que je suis née et que j'ai grandi.
Léandre Oster : La profession d’avocat m’attire depuis le lycée. Quand j’entre à Sciences Po en 2019, sur le campus de Reims au sein du programme anglophone Europe-Amérique du Nord, j’ai déjà pour projet d’intégrer l’École de droit. En deuxième année, je me rapproche un peu plus du droit en prenant pour majeure Politics & Government Thinking Like a Lawyer pour mineure. Ces deux dimensions m’ont permis de creuser le milieu du droit tout en gardant l’esprit ouvert aux autres disciplines. En parallèle, je me suis inscrit à la licence numérique de droit de l’Université Paris Panthéon-Assas pour approfondir ma connaissance du droit ainsi que ma technique. En troisième année, j’opte pour l’année hybride : je réalise un stage de cinq mois en cabinet de droit des entreprises à Casablanca, et un semestre à la School of Law de l’Université d’Edimbourg. Aujourd’hui, je suis en première année de master Droit économique.
Vous êtes lauréat(e) de la bourse d'excellence Gide 2022-2023, pouvez-vous nous en dire plus ?
Beeta : Après avoir été informée de la bourse d'excellence offerte par le cabinet Gide, j'ai commencé à rassembler tous les documents requis pour ma candidature. Quelques semaines après, j'ai été invitée à passer un entretien. Celui-çi a eu lieu dans les bureaux de Gide à Paris et a été mené par des représentants de Sciences Po et du cabinet. Lors de cet entretien, il s'est principalement agi de clarifier certains aspects de mon passé académique et professionnel, mes aspirations, ainsi que la manière dont cette bourse pourrait m'être utile. Une semaine plus tard, j'ai été contacté par Gide pour m'annoncer la bonne nouvelle, à savoir que ma candidature avait été retenue.
Cette bourse va m'ouvrir de nombreuses portes. Tout d'abord, elle me permettra de poursuivre mes études de master en toute sécurité financière. La charge financière que le Brexit a fait peser sur moi, en raison des frais de scolarité internationaux, menaçait de compromettre mes progrès universitaires en raison de la nécessité d'augmenter encore mes heures de travail à temps partiel. Cette bourse me permettra de consacrer plus de temps et d'énergie à ma réussite académique. Deuxièmement, un stage chez Gide me permettra d'avoir un aperçu de plusieurs domaines du droit et d'explorer notamment le droit commercial durant ma prochaine année de césure. Cette expérience me mènera sûrement vers mon objectif professionnel qui, à court terme, comprend le passage de l'examen du barreau de Paris.
Léandre : La Bourse d’excellence Gide est une double opportunité ! D’une part, elle est une aide financière conséquente puisque le cabinet Gide nous alloue 12.000€ sur deux ans. C’est un aspect qui est déterminant pour moi puisque cela me permettra de poursuivre mon master beaucoup plus sereinement, notamment en n’ayant pas à travailler à côté pour alléger mes finances. C’est tout à fait primordial puisque le master est réellement l’étape finale des mes études et je souhaite m’impliquer le plus possible ! D’autre part, elle est une opportunité professionnelle immense puisqu’elle m’ouvre les portes du cabinet Gide à l’occasion d’un stage long. J’aurai donc la chance d’approfondir mes compétences professionnelles auprès des meilleurs avocats dans leur domaine pendant six mois.
Quels sont vos projets ?
Beeta : Dès la fin de mon master, je préparerai l’examen d’accès au CRFPA. Cependant, mon objectif à long terme est d'exercer en tant qu'avocate dans le domaine des droits de l'homme. Je suis actuellement très intéressée par une spécialisation vers les impacts des entreprises sur l'environnement et les droits de l'Homme. Par conséquent, pendant mon année de césure, j'espère travailler dans le domaine du droit des affaires afin de conseiller les clients sur la manière d'adapter leurs activités afin de mieux se conformer aux réglementations environnementales croissantes et inéluctables.
Léandre : J’ai toujours pour projet d’exercer la profession d’avocat d’affaires, une vocation qui avait été renforcée durant mon stage de troisième année. Pour moi, l’année de césure, que je ferai l’année prochaine, sera très importante pour m’aider à me spécialiser. En effet, pour le moment différentes pratiques m’intéressent, et notamment le droit de la concurrence et de la distribution, et le contentieux économique. Cette année de césure m’aidera sûrement à me décider entre une spécialité Entreprises, marchés, régulations ou Contentieux Économique et Arbitrage en deuxième année de master. A terme, je souhaite obtenir mon CAPA pour exercer à Paris.
