Réalisée par Gustavo Pastor, Thomas Mouriès et Renzo Belón.

Réalisée par Gustavo Pastor et Aurélie Blanchet (en espagnol).

Réalisée par Gustavo Pastor et Anne-Lise Michoud.

Réalisée par Gustavo Pastor et Anne-Lise Michoud.

Dimanche 5 juin, Ollanta Humala a finalement réussi à remporter les élections présidentielles au Pérou. Il a battu sa rivale de 3 points en comptabilisant 51,5% des suffrages. Face à l'appui des médias et de l'élite  économique pour la candidate Keiko Fujimori, il a réussi à regagner du terrain dans les derniers de jours de campagne grâce à l'appui d'intellectuels, dont Mario Vargas Llosa, et de l'ex président Alejandro Toledo.

Le deuxième tour des élections présidentielles se rapproche au Pérou et les polémiques sur les deux candidats, Ollanta Humala et Keiko Fujimori, battent leur plein. Face au soutien accru de certains médias et hommes politiques à la candidature de Keiko, les universitaires et intellectuels interviennent depuis quinze jours dans la campagne afin de dénoncer les risques du retour du fujimorimse au Pérou. Les universitaires de l'Université Catolica (PUCP) se sont mobilisés pour défendre la démocratie le dimanche 5 juin.

Ollanta Humala (31%) et Keiko Fujimori (23%) se disputeront le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Une victoire au premier tour qui apparaît aux antipodes du sens commun loin du Pérou.

« Chino !Chino !Chino ! » crient les centaines de fujimoristes réunis pour fêter le passage de Keiko Fujimori au deuxième tour. Chino, le « chinois » est le surnom d'Alberto Fujimori, président du Pérou entre 1990 et 2000, aujourd'hui en prison. Fille de l'ancien président, Keiko Sofia Fujimori Higuchi a 36 ans. Et sa filiation, constitue son principal capital politique pour mener la campagne de son parti Fuerza 2011.

Les résultats officiels du premier tour de l’élection présidentielle péruvienne (selon ONPE à 64.25%) donnant Ollanta Humala en tête avec 28.06% des votes valides, le candidat de gauche est d’ores et déjà assuré de passer au deuxième tour de l’élection présidentielle qui aura lieu en juin 2010. La deuxième place est en revanche plus incertaine. Les deux candidats de droite Keiko Fujimori et Pedro Pablo Kuczynski sont au coude à coude.

Les politistes s'étonnent souvent qu'au Pérou, aucun mouvement indigène structuré ne se soit affirmé sur la scène nationale et partisane, alors que chez ses voisins boliviens et équatoriens, le Patchakutik - Nuevo País et le MAS, formations partisanes indigènes, sont parvenus à institutionnaliser la contestation indigène et à accéder au pouvoir exécutif.

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