Auteur(s): 

François Burgat, CNRS, IREMAM

Date de publication: 
Août 2017

Le « printemps arabe », inauguré le 14 janvier 2011 par la déroute du président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali, a fait inopinément entr’apercevoir dans la région la fin d’un long “hiver autoritaire”. La dynamique protestataire était initialement caractérisée par l’absence d’encadrement de la part des oppositions partisanes préexistantes et l’usage de mots d’ordre (“dignité”, “liberté”, “dégage”) dont aucune d’entre elles ne pouvait revendiquer le monopole.

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