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18.09.2023

Portrait étudiant : Zacharie Kartener, alternant

   

Pouvez-vous vous présenter : quel a été votre parcours jusqu'à présent ?

Je suis arrivé à l’école urbaine en master STU (Stratégies Territoriales et Urbaines) en 2020 après mon cursus au collège universitaire de Sciences Po. Mon cursus m’aura permis de travailler pour plusieurs acteurs publics : j’ai réalisé mon projet collectif à la préfecture des Côtes-d’Armor, mon année de césure à la préfecture du Bas-Rhin puis à la Collectivité européenne d’Alsace. Enfin, j’ai réalisé ma dernière année de master en apprentissage au ministère de la Transition écologique. Depuis le lycée, j’ai envie de m’engager sur les questions écologiques et du changement climatique, qui me tiennent beaucoup à cœur et l’école urbaine m’aura permis de travailler sur ces sujets, au plus proche du terrain.

Pourquoi avoir choisi l'alternance et quelles étaient vos missions à votre poste ?

L’école urbaine est très professionnalisante. Dès notre première année, nous sommes mis en situation professionnelle avec les projets collectifs, deux jours par semaine. C’est un modèle pédagogique que j’ai beaucoup apprécié, car on peut régulièrement faire des allers-retours entre nos enseignements à Sciences Po et le monde professionnel. L’alternance a été l’occasion de prolonger ces expériences professionnelles et de rentrer dans le vif du sujet et de me spécialiser. 

Au ministère de la Transition écologique, j’étais rattaché à la direction générale de la prévention des risques en tant que chargé de mission sur la prévention des risques naturels. J’ai travaillé notamment sur les questions réglementaires (clarifier les dispositions environnementales en vigueur), partenariales (faciliter les relations entre les différents acteurs de la prévention en France) et stratégiques. J’ai aussi beaucoup exploré la notion de « résilience » face au changement climatique, qu’elle soit territoriale, des infrastructures etc. 

Comment avez-vous vécu cette expérience ? 

J’ai trouvé cette expérience très formatrice et je l’ai beaucoup appréciée.

Tout d’abord parce que les sujets étaient variés, j’ai pu travailler tant sur les territoires d’outre-mer, que sur les incendies dans le sud de la France ou encore la protection civile européenne. Ce sont des sujets techniques mais qui rythmaient aussi l’actualité. Ensuite, parce que j’ai travaillé avec des personnes formidables et qui ont à cœur de nous protéger contre les risques. Enfin, parce qu’on m’a très vite responsabilisé et donné beaucoup d’autonomie. J’ai beaucoup appris !
 

Pourquoi avez-vous choisi le master STU et plus particulièrement la filière Risques, environnement & santé ? 

J’aime beaucoup l’approche de l’école urbaine de penser les politiques publiques et les stratégies d’acteurs par les territoires. Je pense qu’on ne peut pas penser de politique publique efficace, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’écologie, si on oublie les territoires. Il y a aussi un vrai sujet sur le lien entre les services publics et les territoires et leurs usagers, qui est en crise aujourd’hui.

Lors de mes choix de master, j’avais hésité entre le master GETEC et STU, car j’étais déjà persuadé de vouloir consacrer ma carrière à la transition écologique. STU m’a convaincu par la diversité de ses enseignements, et notamment par son parcours « Risques, environnement & santé » qui permet de se spécialiser sur les thématiques autour des risques (naturels, technologiques etc.). Les risques et catastrophes sont très liés au changement climatique, qu’il contribue à intensifier. J’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice et de contribuer à rendre la France prête à affronter l’avenir incertain qui s’annonce.
 

Un mot sur vos projets, vous préparez actuellement les concours administratifs ?

Oui, j’ai beaucoup apprécié mes différentes expériences auprès des acteurs publics et je souhaite poursuivre dans cette voie. J’ai donc décidé d’intégrer la prépa-concours de Sciences Po et de présenter les concours de la fonction publique, notamment des affaires maritimes, de la ville de Paris, de l’INET et de l’INSP.