Programme prévisionnel

09h00 - 9h15 : Accueil café

9h15 - 12h00 : Présentations

Stéphanie Abrial (CNRS, Pacte) : "Fabriquer du sens, formuler des questions : une expérience de co-construction scientifique. Retour réflexif sur la conception du questionnaire flash Elipss de juillet 2024" 

En ouverture, quelques éléments de réflexion sur ce que le travail de conception des “outils” questionnaires - tels qu’ELIPSS les proposent - engage d’un point de vue méthodologique et scientifique. Comment le travail de réflexion, de rédaction, d’arbitrage des questions, en mode collaboratif, amène à considérer comme enjeux d’opérationnalisation et de valorisation de la recherche. A partir de l’expérience du module d’enquête administré en mode Flash après des répondant.es du panel Elipss en Juillet 2024, après le second tour des législatives.

Blaise Mouton (IEPG, Pacte) et Simon Persico (IEPG, Pacte) : "Comment l’écologie (et les autres clivages) ont-ils structuré le vote des Français lors des élections européennes de 2024 ?" 

Quoique moins visible que cinq ans auparavant, l’écologie a joué un rôle lors des élections européennes de 2024. A partir des résultats de la vague de l’enquête ELIPSS Posteurop24, nous commençons par analyser l’importance de ces enjeux aux yeux des électeur·ices, en la comparant avec celle d’autres enjeux. Puis, nous observons comment le clivage entre écologie et productivisme interagit avec les autres clivages qui structurent le débat public – autour de l’immigration, du travail, de l’Europe, etc. Enfin, nous montrons que le vote pour chacune des forces politiques qui composent un système partisan français particulièrement fragmenté est guidé par un agencement particulier de positions des électeur·ices sur chacun de ces clivages.

Frédéric Gonthier (IEPG, Pacte) : “Quand la polarisation mobilise : ce que le panel Elipss révèle des électeurs économiquement à gauche et culturellement à droite lors des législatives de 2024” 

Cette intervention revient sur les apports du panel Elipss pour analyser les ressorts de la mobilisation électorale après la dissolution de juin 2024. Elle met en lumière comment une offre partisane polarisée a permis à un segment souvent abstentionniste — les électeurs économiquement progressistes et culturellement conservateurs — d’arbitrer leurs tensions idéologiques pour voter. L’intervention illustre ainsi l’utilité d’un panel outillé pour documenter les effets politiques de chocs exogènes et les dynamiques d’alignement électoral.

12h15 : Buffet