Intervention de Nathan Rivet, doctorant au CSO, le 3 janvier de 10h 30 à 12h 30 au séminaire général du CESDIP, laboratoire de l'UVSQ :
Privatiser la prison, réformer l’administration pénitentiaire : les services de l’État face aux partenariats public-privé .
Évènement en français
Pour la prochaine séance du séminaire doctoral, nous accueillons Irene Ondarcuhu, doctorante au CSO dont l'intervention a pour titre :Former (et se former) à et par la recherche : une analyse de la socialisation des doctorants en sciences humaines et sociales.
Résumé :
Le doctorat est historiquement pensé comme un temps d’apprentissage des normes et des méthodes scientifiques nécessaires aux futurs chercheurs pour être ensuite intégrés et qualifiés par leurs pairs. Il constitue aujourd’hui un prérequis règlementaire pour prétendre à la qualification de maître de conférences ou pour candidater au concours des chercheurs du CNRS.
Pourtant, ce n’est même pas la moitié des docteurs qui exercent dans le secteur académique trois ans après avoir soutenu leur thèse. Autrement dit, on forme des futurs chercheurs … qui ne deviendront pas nécessairement chercheurs.
La thèse propose donc l’analyse d’une socialisation professionnelle, celle des doctorants en sciences humaines et sociales. En comparant deux disciplines, l’histoire et les sciences de gestion, elle vise à comprendre comment les doctorants se positionnent au sein de la profession académique et comment ils s’approprient les savoirs et techniques scientifiques. Plus largement, l’enjeu de cette recherche est de préciser ce que signifie et implique une formation doctorale en sciences humaines et sociales, tant du point de vue de ceux qui forment que de ceux qui sont formés.
La séance se tient le 20 janvier de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.
Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.
Évènement en français
Séminaire doctoral avec Suzanne Quintin, Doctorante à Arènes / Université de Rennes 2 / CSO
En quête de respectabilité. Une ethnographie du travail des agent·e·s municipaux du bas de l’échelle au croisement des rapports sociaux de classe et de genre
Le séminaire présentera l’état d’avancement d’une thèse qui prend pour objet la respectabilité des agent·e·s municipaux du bas de l’échelle. Ces dernier·ère·s se rejoignent sur leur position d’exécutant·e et leur appartenance aux fractions stables-modestes des classes populaires. Mais ils/elles sont aussi faiblement doté·e·s en capitaux et constamment exposé·e·s à des interactions et des jugements de classe. Cette recherche entend ainsi montrer comment la scène professionnelle est investie par les agent·e·s comme un espace de négociation et de redéfinition de leur valeur.
À partir d’une sociologie du travail, elle s’appuie sur une enquête ethnographique doublement comparative : entre trois services municipaux – les jardins, l’État civil, les sports – et deux grandes municipalités françaises (opposées politiquement et géographiquement). Une attention particulière est portée sur l’articulation des rapports de classe et de genre qui conditionnent le déploiement des conduites « respectables » ; et sur la manière dont elles sont façonnées par les organisations de travail.
La séance se tient le 27 janvier de 10h à 12h à la fois en présentiel à Sciences Po, sur le campus Saint-Thomas, salle K.011 et en distanciel sur zoom.
Si vous souhaitez y assister, merci de contacter Samia Ben.
Évènement en français