Événement en présentiel

Lieu : Les Salons scientifiques (B108), 1 place Saint-Thomas d'Aquin - 75007 Paris

A l’occasion de la parution du Hors-Série 2022 de la revue Mouvements Qualifier le racisme: controverses et reconnaissance du fait racial, plusieurs auteurs du numéro confrontent leurs analyses autour de la notion de « racisme systémique », qui constitue un point d’achoppement dans les débats publics et académiques sur la qualification du racisme. 

Intervenant.es :
Solène Brun (IC Migrations) et Patrick Simon (INED) - « Ce que change la prise en compte du racisme systémique »

Daniel Sabbagh (CERI/Sciences Po) - « Le ‘racisme systémique’: un conglomérat problématique »

Leurs interventions seront discutées par Magali Bessone (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) et Sarah Mazouz (CNRS/Ceraps) avant d'ouvrir les échanges avec la salle.

Modération:
Juliette Galonnier (CERI/Sciences Po)

Responsables scientifiques de l'événement : Daniel Sabbagh et Juliette Galonnier, Sciences Po-CERI

Événement en présentiel 

Une conférence débat co-organisée par Sciences Po - CERI et Alliance Program dans le cadre de la Chaire d'études sur le fait religieux

Depuis quelques décennies, de nouveaux partis populistes ont émergé dans les démocraties en Occident et au-delà. Ils ont notamment, pour alimenter l’idée de nationalisme, fait appel à la religion comme facteur identitaire, l’utilisant en tant que tradition à réveiller et à récupérer, afin d’alimenter un sentiment d'appartenance.

À travers l'élément religieux, l'idéologie politique populiste tend à fournir une lecture de la réalité fortement simplifiée, par le biais d’un schéma de conflit binaire. Deux types d'adversaires s’opposeraient au « peuple » : les « ennemis du peuple », c'est-à-dire les élites niant l'héritage religieux, et les « autres », c'est-à-dire ceux qui tenteraient d'imposer leurs normes religieuses à la population autochtone. L'immigration, le multiculturalisme et la mondialisation contribueraient par conséquent à l’érosion de l'identité religieuse du peuple. 

Quelles sont les conséquences politiques et sociales de l'exploitation de l'élément religieux par les partis populistes ? Quelles relations les partis populistes entretiennent-ils avec les institutions religieuses locales ?  Comment l'utilisation identitaire de la religion influence-t-elle les choix politiques et électoraux ? Quels sont les types de conflits qui peuvent en découler ? Des experts internationaux sur le populisme tenteront de répondre à ces questions lors du débat.

 

L'événement se déroulera en anglais. 

Intervenant•es:  

Alain Dieckhoff, directeur de recherche CNRS, directeur du CERI - Sciences Po 
Christophe Jaffrelot, directeur de recherche CNRS, Sciences Po-CERI 
Nadia Urbinati, Professeure de théorie politique à l'université de Columbia, titulaire de la chaire Kyriakos Tsakopoulos 
Nadia Marzouki, Chargée de recherche CNRS, Sciences Po-CERI 

Modératrice:
Anna Bonalume, philosophe, journaliste indépendante

Responsables scientifiques: Anna Bonalume, Alain Dieckhoff, Sciences Po - CERI / CNRS et Emmanuel Kattan, Alliance Program 

Événement en présentiel
Organisé dans le cadre de la Chaire d'études sur le fait religieux du CERI

A l'occasion de la parution de l'ouvrage collectif Religions et classes sociales (2023, ENS Editions), la Chaire d'études sur le fait religieux invite les coordinateurs et deux des auteures à venir nous parler des articulations entre appartenances religieuses et appartenances de classe. Les onze enquêtes qualitatives réunies dans ce livre interrogent nos manières de voir (ou de ne pas voir) ces liens et invitent à approfondir l’analyse au-delà des affinités électives apparentes, en portant le regard vers les superpositions, les désajustements et les tensions entre religions et classes sociales. À travers une immersion dans des contextes historiques, des aires géographiques, des traditions religieuses et des groupes sociaux très divers, l'ouvrage démontre l’actualité de ces questionnements et leur pertinence pour comprendre la fabrique des frontières sociales et la reproduction des inégalités.