Global Mobility and Migration Governance – ANR Funded Project 2013-2015

Project summary

Worldwide mobility is a part of the social texture of globalisation and international relations. It is both a cause and a consequence of globalisation, and the response of national and international political institutions is key to any analysis of governance and social transformation on a global scale. It is one of the tension points in modern politics at both a national and international level. This project looks at international organisations, national and regional migration policies of different countries, ways of organising the living space of migrants and refugees and the transnational social dynamics of mobility. It describes the political and social structures and trends of mobility, mainly through the empirical observation of the practices of institutions and actors (countries, international organisations, migrants, refugees, networks etc.) involved in the governance of mobility. It also seeks to analyse the representations linked to these practices, and the devices of regulation, ideology and identity politics on which they are based. The researchers involved in this project favour an empirical approach together with a systematization following the models of political science, sociology, anthropology and political economy. They have also chosen to tie their research to political and social issues, and to produce an empirically grounded discussion on migration policies and migration politics. They share a common interest and critical insight on public action, both national and international, its norms and its principles in relation to mobility.

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Mobilité globale et gouvernance des migrations – Le projet

Dans le cadre de l’appel à projet de l’ANR 2012, le thème Mobilité globale et gouvernance des migrations dirigé par Hélène Thiollet et Catherine Wihtol de Wenden a été retenu, pour une durée de 24 mois. En plus du CERI, il compte plusieurs partenaires appartenant à diverses institutions réunies dans un objectif de pluridisciplinarité : l’EHESS, IDDRI-Sciences Po, Migrinter CNRS,  l’Université Paris 13.

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Axe 1 : La gouvernance globale de la mobilité en question

L’axe « La gouvernance globale de la mobilité en question » porté par Antoine Pécoud, Hélène Thiollet et Catherine de Wenden dans le cadre du programme MOBGLOB, concerne les pratiques et les représentations de la gestion de la mobilité en politique internationale. Il a pour enjeu le questionnement de la notion de gouvernance globale de la mobilité, incluant migrations économiques et flux de réfugiés. Les organisations internationales, leur interaction avec les acteurs non gouvernementaux de la politique des migrations internationales et des flux de réfugiés sont au cœur d’un dispositif politique qui est à la fois fait de discours et de pratiques. La méthodologie globale de cette tâche relève de la sociologie des relations internationales, et tente d’analyser les faits « internationaux » construits par différents acteurs autour de la mobilité internationale comme des faits sociaux.

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Axe 2 : Espaces migratoires régionaux. Enjeux politiques et sociaux du contrôle des migrations en Europe et au Moyen-Orient

L’axe « Espaces migratoires régionaux : enjeux politiques et sociaux du contrôle des migrations en Europe et au Moyen-Orient » porté par Thomas Lacroix, Hélène Thiollet et Catherine Wihtol de Wenden dans le cadre du programme MOBGLOB, s’intéresse aux enjeux politiques de la gouvernance régionale des migrations en Europe et au Moyen Orient. Il s’agit de déterminer la place de l’Etat dans la gouvernance de la mobilité à l’échelle régionale notamment dans le cas européen entre la fin du 20ème et le début du 21ème siècle. La « gouvernance » oscille entre intégration et « retour de l’Etat » dans la gestion des migrations internationales,  et on étudie les manifestations de cette « réaction souverainiste » sur la mobilité des personnes.

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Axe 3 : Un paysage global de camps : formation et gouvernance des lieux de la mobilité transnationale

L’axe « Un paysage global de camps : formation et gouvernance des lieux de la mobilité transnationale » porté par Michel Agier dans le cadre du programme MOBGLOB, s’inscrit dans la suite du programme ANR ASILES (« Corps des victimes, espaces du sujet.  Réfugiés, sinistrés et clandestins, de l’expérience au témoignage »), dirigé par Michel Agier entre 2005 et 2009 , et qui a porté sur les représentations et les pratiques  touchant les populations mobiles et précaire prises dans les espaces d’intervention humanitaire et sécuritaire à l’échelle mondiale. Il s’inscrit également dans la continuité du programme ANR TRANSGUERRES, mené entre 2009 et 2011 par Rémy Bazenguissa Ganga et portant sur l’articulation d’études régionales et locales d’affrontements et de conflits avec leurs effets sociaux et politiques.

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