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10.12.2019

Zoom sur un projet collectif

Les projets collectifs des étudiants du master Stratégies territoriales et urbaines ont débuté depuis trois mois. Corentin Casays, Chloé Chéfiare, Elorn Goasdoué et Caroline Pinton répondent à la demande de la société GRDF (Gaz réseau distribution France) qui souhaite approfondir la compréhension du fonctionnement du couple Région/EPCI dans la réalisation de la transition énergétique locale. Ils nous parlent de leur projet.

Vous avez choisi un projet sur le thème de la transition énergétique. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet et pourquoi celui-ci vous a attiré ?

Co.C : C’est l'aspect analyse de la gouvernance qui m'a attiré dans ce sujet. Ce domaine est l'un de ceux qui m'ont poussé à vouloir compléter ma formation par un master à Sciences Po. C'est la raison pour laquelle je me suis naturellement tourné vers ce projet.

Ch.C. : Venant d’une faculté de droit, les questions de transition énergétique sont assez nouvelles pour moi. J’ai choisi ce projet collectif pour deux raisons. Tout d’abord parce qu’il porte principalement sur les relations entre acteurs, notamment du secteur public : les EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) et les régions. Ensuite, la question énergétique, au delà des aspects techniques, est un élément structurant du territoire par la présence de réseaux, de grands distributeurs historiques et aussi de l’intérêt crucial d’adaptation aux objectifs environnementaux.

C.P. : Ce projet m'a attirée d'une part car il est en lien avec mon domaine d'étude d'origine et que ce sujet me tient à cœur, et d'autre part car il me permet d'aborder la question de la transition d'un point de vue différent de celui que j'avais jusqu'à présent (celui des sciences politiques), me permettant d'appliquer les nouveaux concepts et les nouvelles connaissance vues en cours à Sciences Po.

E.G. : La transition énergétique est un sujet auquel je suis assez sensible, car il me paraît être un enjeu majeur à l’échelle globale. La vitesse à laquelle avancera cette transition déterminera en bonne partie l’avenir du climat, ce qui justifie qu’on s’y intéresse et qu’on s’y investisse.

En quoi votre parcours est-il un atout pour ce projet collectif ?

C.P. : Mon parcours m'a dotée d'une excellente formation pour la manipulation des données quantitatives. En outre, j'ai suivi une spécialisation en microéconomie, ce qui me permet de bien saisir l'ensemble des enjeux économiques qui émergent à l'échelle locale.

E.G. : Mes deux ans à Sciences Po Nancy m’ont permis de développer mes capacités d’analyse, et mon passage à la Freie Universität m’a poussé à beaucoup me renseigner sur les initiatives de transition énergétique locale. Mon travail de bachelor portait précisément sur ce sujet, avec une analyse des politiques mises en place par la ville de Freiburg en Allemagne.

Ch.C. : Mon parcours me permet surtout de comprendre les ressorts institutionnels de l’action territoriale. C’est particulièrement stimulant de pouvoir confronter les règles théoriques aux applications pratiques constituant la gouvernance territoriale des politiques énergétiques locales.

Co.C. : Mon parcours me semble être un atout dans le sens où j'ai une connaissance techniques des enjeux de la transition énergétique assez fine. J'espère pouvoir les mettre à contribution lors de ce projet !

Le projet a été lancé il y a bientôt deux mois. Où en êtes-vous dans votre avancement et quelles sont vos impressions pour ces premières semaines ?

Ch.C. : Le projet en est actuellement à sa phase théorique, où nous nous familiarisons aux questions de gouvernance de la transition énergétique au niveau territorial. Il s’agit également d’identifier des premiers terrains et acteurs à interroger. L’articulation avec le travail à fournir pour les autres cours est assez délicate, d’autant plus que je souhaiterais pouvoir approfondir un maximum d’aspects très intéressants que je découvre au fur et à mesure.

Co.C. : L'appropriation d'un sujet aussi neuf que la coordination des régions et des intercommunalités, qui se sont affirmés comme le couple central dans les récentes réformes territoriales, n'est pas chose aisée. Il nous a fallu un certain temps pour nous permettre d'assimiler la littérature relative à cet enjeu et je pense que nous serons bientôt prêts pour nous rendre sur le terrain.

C.P. : Le projet a bien commencé, nous sommes bien cadrés dans notre travail. Pour l'instant, aucun retard n'a été pris quant aux objectifs que nous nous sommes fixés dans notre retro-planning.

E.G. : L’ambiance de travail est bonne et le projet avance bien. Les réunions sont souvent plus longues que ce que je prévois. A part ça, les travaux préliminaires sont presque terminés, la partie la plus intéressante ne va pas tarder !

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