Mélissa : J’ai obtenu un baccalauréat scientifique, spécialité mathématiques, avant d’intégrer la classe préparatoire MPSI-PSI au lycée Michel Montaigne à Bordeaux. J’ai ensuite poursuivi mes études en double licence de droit et d’économie à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Au fil de ce parcours, j’ai eu l’occasion d’effectuer plusieurs stages au sein de cabinets d’avocats, où j’ai pu appréhender la pratique du droit et mesurer l’exigence, la rigueur et l’engagement qu’appelle cette profession. Ces expériences ont confirmé mon souhait de m’y consacrer pleinement. Je poursuis aujourd’hui mes études au sein du Master joint Droit et Finance de Sciences Po.

Arthur : Après mon baccalauréat, j’ai intégré le Collège universitaire de Sciences Po, sur le campus de Paris. Cette formation pluridisciplinaire m’a permis de me forger une solide culture générale, tout en affirmant mon goût pour le droit en suivant la mineure “Comment pensent les juristes ?”. Mon parcours civique réalisé dans une association qui œuvre au sein de la maison d’arrêt de la Santé a nourri ma réflexion sur les enjeux politiques et sociaux du droit. J’ai ensuite choisi de réaliser ma troisième année à Rome, à la Libera Università Internazionale degli Studi Sociali (LUISS), et d’y concentrer mes études sur les matières juridiques, du droit européen à l’arbitrage international, en passant par le droit de la concurrence et l’exaltant droit romain. Cette perspective européenne m’a particulièrement plu et a renforcé mon intérêt pour les enjeux internationaux du droit. Je suis désormais étudiant en première année du Master Droit économique de l’École de droit de Sciences Po, qui satisfait mes attentes d’une formation juridique exigeante et stimulante.

Mélissa : À la suite d’un appel à candidatures lancé par l’École de droit de Sciences Po, j’ai transmis les éléments demandés (CV, lettre de motivation, projet de budget et justificatifs administratifs) via le formulaire indiqué. J’ai ensuite été invitée à un entretien organisé par le cabinet Gide Loyrette Nouel. J’ai présenté mon parcours et mes motivations devant un comité de l’École de droit de Sciences Po et plusieurs avocats du cabinet, en insistant sur le rôle déterminant de cette bourse dans la poursuite de mes études. Le lendemain, j’ai eu la confirmation que ma candidature avait été retenue et que j’obtenais la bourse. Elle représente une occasion privilégiée d’apprendre aux côtés des équipes de Gide Loyrette Nouel, réputées pour leur exigence et la qualité de leur pratique, tout en apportant un soutien financier essentiel à la réalisation de mes projets académiques et professionnels.

Arthur : Après avoir reçu l’appel à candidature de Sciences Po pour cette bourse d’excellence, j’ai rassemblé, rédigé et soumis les documents demandés : un CV, une lettre de motivation, un budget prévisionnel ainsi qu’un justificatif des ressources. Deux semaines plus tard, j’ai été informé que ma candidature avait été retenue pour l’entretien, qui s’est tenu mi-octobre dans les bureaux du cabinet Gide Loyrette Nouel. Lors de cette rencontre, j’ai pu présenter mon parcours, démontrer ma motivation et évoquer mes aspirations professionnelles. J’ai également été interrogé sur l’appui que constituerait la bourse à mon parcours. Le lendemain, j’ai été informé par mail puis par voie téléphonique que j’avais été choisi pour être lauréat de cette bourse. Celle-ci constitue un atout considérable pour financer ma poursuite d’études longues et soutenir mes ambitions académiques et professionnelles. De surcroît, l’opportunité de réaliser un stage au sein d’un département du cabinet Gide Loyrette Nouel constitue un tremplin clé pour mon avenir professionnel.

Mélissa : Animée par la volonté de devenir avocate en droit des affaires, je considère mon master comme une période d’apprentissage et d’ouverture. J’entends y explorer les différentes spécialités de cette discipline à travers des stages variés, afin de développer une compréhension globale du droit des affaires et de préciser progressivement mon orientation professionnelle. Je présenterai le CRFPA à l’été 2028, à la fin de mon cursus de master.

Arthur : Je souhaite devenir avocat d’affaires dans le domaine du contentieux international et de l’arbitrage, dans la mesure où les pratiques contentieuses sont celles qui répondent à mon appétence pour l’expression écrite comme orale ainsi qu’à mon goût pour la rigueur et la créativité. A cet effet, j’envisage de prendre une année de césure entre mes deux années de Master pour réaliser des stages dans des cabinets d’avocats renommés dans ces pratiques. Je me projette ensuite au sein des spécialités Contentieux Économique et Arbitrage (CEA) ou bien Global Business Law and Governance (GBLG) en 2ème année de Master Droit économique à Sciences Po. Je compte présenter l’examen du CRFPA à l’issue de mon Master, en septembre 2028.