IIème partie : La communauté italienne de Valparaiso, une espèce en voie de disparition

Écrit par Claire Bénard ; Alice Martin-Prével ; Marie-Aimée Prost

IIème partie : La crise des institutions italiennes

 

Depuis quelques années, la communauté italienne de Valparaíso traverse une crise qui est, pour beaucoup, l’annonce de sa prochaine disparition. Les facteurs de cette progressive dissolution vont de soi : ils ne sont autres que l’aboutissement d’un processus d’assimilation au pays d’accueil qui induit la perte d’un sentiment communautaire. Dès la deuxième génération de descendants, les Italiens se sont en effet fondus dans la société chilienne, ont acquis une nouvelle conscience sociale et se sont intégrés dans de nouvelles institutions. Aussi les mariages endogames ont-ils laissé place aux « mariages mixtes » entre Italiens et Chiliens et la langue italienne a peu à peu déserté les foyers.

 

La perte de l’usage de la langue italienne est certainement l’indice le plus manifeste de l’assimilation des Italiens à la culture chilienne. Plus aucune famille de descendants d’Italiens ne parle italien à leurs enfants, pas même les fils d’immigrés qui sont pourtant les premiers à déplorer l’effacement de la communauté et l’indifférence de la jeunesse. Pio Borzone - président de la Casa d’Italia et ancien président du Consiglio della Comunità Italiana de la Quinta Región - expliquait que, depuis quelques années, les réunions entre les représentants des institutions italiennes commençaient même à se dérouler en castillan. Les descendants d’Italiens se sont donc entièrement identifiés à la société chilienne en adoptant ses valeurs, ses normes et sa langue.

 

Toutefois, leur assimilation à la société chilienne n’a pas entraîné une disparition de leur culture d’origine ; au contraire, la solidité des institutions de la communauté italienne a permis aux descendants d’immigrés de conserver de nombreuses attaches de leur passé italien. Il s’agit donc de voir dans quelle mesure les institutions italiennes parviennent aujourd’hui à transmettre et à alimenter un certain sentiment d’italianité, vestige de la forte solidarité d’une réalité migratoire qui n’est plus.


  • FACE A LA "DILUTION" DU SENTIMENT D'ITALIANITE, QUELLES INITIATIVES ?

 La Parrocchia italiana, plus italienne que son nom ?


«  Que signifie aujourd’hui la Parrocchia Italiana pour les descendants d’Italiens ?

Rien, rien… elle s’est perdue. »

 

Ces mots de Pio Borzone offrent un panorama on ne peut plus clair de la position de la paroisse San Juan Bosco au sein de la communauté italienne : « elle s’est perdue » ou plutôt, a été délaissée. Aujourd’hui, elle semble presque être une paroisse comme une autre, une paroisse fréquentée par les personnes du voisinage mais démunie de son titre communautaire d’autrefois.

 

Ce fut le déplacement des familles italiennes à Viña del Mar qui, dès la première moitié du XXe siècle, amorça le déclin de laParrocchia italiana. Alors que la grandeur de Valparaíso touchait à son terme, une grande partie de la population porteña alla en effet chercher confort, modernité et sécurité dans la ville balnéaire voisine de Viña del Mar. La paroisse Don Bosco perdit donc son caractère de proximité et ses liens avec la communauté italienne commencèrent à s’effriter. Le passage des années et la perte du sentiment d’italianité firent le reste. De nos jours, les descendants d’immigrés n’éprouvent plus la nécessité de se retrouver dans une même paroisse : se sentant désormais plus chiliens qu’italiens, ils préfèrent les réunions dominicales de quartier à celles communautaires.

 

S’il l’on observe l’évolution du nombre de descendants italiens qui ont été baptisés à la Parrocchia Italiana entre 1916 – soit l’année suivant la création de la paroisse – et 2002, les chiffres parlent d’eux-mêmes. La diminution (86,7 points de pourcentage) est frappante ; elle montre bien comment, aujourd’hui, le nombre de descendants italiens fréquentant la paroisse peut être dérisoire.

 

Baptêmes célébrés à la Parrocchia Italiana en 1916, 1942, 1972 et 2002

 

Année

Père/Mère italiens

Père italien/Mère chilienne

Père chilien/Mère italienne

Père/Mère chiliens ou autre

 

Total

Part de descendants italiens (%)

1916

31

0

0

0

31

100

1942

31

13

7

23

74

68,9

1972

7

9

8

182

206

11,6

2002

0

4

6

65

75

13,3

Toutefois, malgré la perte de son importance au sein de la communauté italienne, la Parrocchia Italiana reste très attachée à son passé italien. Ainsi, tous les 2 juin (jour de fête nationale en Italie) et tous les Noël, une messe est célébrée en italien, le plus souvent par un prêtre venant de Santiago. La paroisse conserve également de nombreux liens avec la Scuola Italiana qui lui permettent de maintenir un certain rôle au sein de la communauté italienne. Certaines messes se déroulent donc dans la chapelle de l’école (construite en 1998 pour cet effet) et un diacre donne aux élèves des cours de religion ; ces derniers peuvent ainsi choisir de préparer, dans le cadre de leur scolarité, leur communion ou leur confirmation avec la Parrocchia italiana.

 

La Scuola Italiana, nouvelle école paritaire

 

La situation est bien différente pour la Scuola Italiana qui est certainement l’institution la plus importante de la communauté italienne par sa vocation même d’enseignement. Elle est en effet la seule qui continue à se poser en gardienne de la culture italienne et à transmettre un semblant de sentiment d’italianité aux nouvelles générations de descendants italiens.

 

Pourtant le temps ne l’a pas non plus laissée indemne. L’image de la Scuola est loin d’être aussi flamboyante qu’autrefois car sa propre « italianité » s’est en partie effacée. Les professeurs sont le plus souvent des anciens élèves qui, ayant grandi dans cet univers, sont jugés les plus compétents pour le conserver et le reproduire. Mais, seule une très petite minorité d’entre eux parle italien et l’essentiel des cours se tiennent en castillan (les élèves ont, selon les niveaux, environ dix heures de cours en italien par semaine).

 

Mais c’est surtout le repli des descendants d’Italiens vis-à-vis de la Scuola qui constitue le signe le plus manifeste de l’étiolement du sentiment d’italianité : aujourd’hui, les parents préfèrent envoyer leurs enfants dans les plus prestigieux collèges britanniques ou au Collège Allemand et les classes se désemplissent d’Italiens. La « loyauté » que vouaient les immigrés envers leur école disparaît donc à mesure que les racines italiennes s’éloignent : « je me souviens que lorsque j’ai commencé à travailler à la Scuola, il y avait des classes entières avec uniquement des noms de famille italiens. Si vous y allez aujourd’hui, vous n’en trouverez pas la moitié. Les autres descendants vont dans d’autres institutions où le niveau d’anglais est meilleur » commente Albino Misseroni qui a été professeur et directeur de la Scuola de 1965 à 1995.

 

En se concentrant sur les registres d’élèves de l’école, nous avons pu remarquer que les chiffres confirment parfaitement cette tendance. Les registres d’avant 1956 sont introuvables – peut-être ont-ils été détruits lors de l’incendie de 1961 - aussi n’avons-nous pas pu remonter aux premières années de création de l’école. Mais on peut tout de même noter de façon très claire la diminution du nombre d’élèves descendants d’Italiens : aujourd’hui, ils représentent près de la moitié des élèves de leur classe alors que cinquante ans auparavant, ils étaient en nette majorité (environ 80%). Il est également intéressant d’observer que les descendants de père et mère italiens sont presque inexistants ; cela prouve, une fois de plus, que la communauté italienne n’est plus un cercle fermé mais qu’elle s’est bien ouverte – voire fondue – dans la société chilienne.

 

Elèves de seconda media (équilavent à la 5ème)

 

 

Année

 

Parents Italiens

 

Un parent italien

 

Parents autre nationalité

 

Total

Part des descendants italiens (%)

Taux moyen de croissance annuelle

1956

16

18

8

42

80,95

--

1972

21

32

15

68

77,94

-3,72

2002

4

29

39

72

45,83

-41,20

 

Elèves de prima liceo (équivalent à la seconde)

 

Année

 

Parents Italiens

 

Un parent italien

 

Parents autre nationalité

 

Total

Part des descendants italiens (%)

Taux moyen de croissance annuelle

1956

10

8

5

23

78,26

--

1972

26

22

19

77

62,34

-20,34

2002

4

32

34

70

51,46

-17,50

 5-Scuola-1946

 

La Scuola a cependant le mérite d’avoir une équipe de professeurs très active qui a réagit de façon dynamique face à son « déclin ». Beaucoup craignait qu’elle finisse par perdre sa spécificité italienne et qu’elle devienne, avec le temps, une école privée comme une autre. Ainsi, après de nombreux efforts, elle a été proclamée en 2010 école paritaire, c’est-à-dire qu’elle est désormais reconnue par le gouvernement italien comme école italienne à l’étranger. L’obtention de la parité scolaire est une grande avancée qui va assurément revitaliser la transmission de la culture italienne au sein de la ville de Valparaíso : elle implique une plus grande mobilité et interaction entre laScuola, l’Italie et l’ensemble du système éducatif européen.

 

A présent, l’école doit réviser ses programmes et ses ambitions car dorénavant, les élèves devront passer les examens italiens et remplir les exigences du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL). La politique de rehaussement du niveau d’italien semble déjà porter ses fruits vu que cette année, trois nouveaux professeurs italiens sont arrivés.

 

La noyade de la Casa d’Italia

 

Le cas de la Casa d’Italia est encore légèrement différent et c’est sans aucun doute celui qui révèle le plus clairement la crise de la communauté italienne. A la différence de la Parrocchia ou de la Scuola, il s’agit d’une institution sociale dont le premier objectif est de réunir les membres du cercle italien. Elle repose dès lors entièrement sur l’intérêt que chacun porte à son passé ou à la culture italienne.

 

Aussi n’est-il pas surprenant d’apprendre que la Casa d’Italia est la première victime de la disparition du sentiment d’italianité et du désintérêt des jeunes, dont nous parlerons dans un instant. Si autrefois, elle était un vrai centre de récréation, elle est aujourd’hui uniquement animée par le restaurant et la Dante Alighieri qui s’y sont installés ; mais plus aucun descendant ne se retrouve le soir ou le week-end, hormis quelques personnes âgées qui viennent régulièrement jouer aux cartes. La piscine et les terrains de boules dans le jardin sont laissés à l’abandon.

 

La Casa d’Italia traverse ainsi une grave crise à la fois symbolique et financière car elle n’a plus assez de membres pour payer ses impôts et entretenir l’énorme maison où elle siège. « Avant, je me souviens, mon père et celui de mes amis payaient tous leur cotisation à la Casa d’Italia parce que c’était une institution italienne et ils le faisaient volontiers pour rassembler les enfants et les familles. Ils voulaient être réunis entre eux, c’était une réaction propre à l’immigrant. Nos enfants n’ont plus cette nécessité et la Casatombe en décrépitude. […] explique Pio Borzone. La pente est cependant difficile à remonter car elle n’a pas grand-chose à offrir pour attirer les nouvelles générations, à part ses immenses pièces qui accueillent conférences, projections de films et réunions. Et, si quelques-uns de ces évènements parviennent à séduire les jeunes, ils sont le plus souvent organisés par la Dante Alighieri ou par leCircolo Professionisti di Origine Italiana. Ils ne peuvent donc résoudre le problème de fond de la Casa d’Italia : réagir à la diminution de ses membres.

 

Cette phrase de Albino Misseroni pourrait ainsi résumer le défi actuel de la Casa d’Italia : “Les jeunes ne sont pas du tout intéressés, voilà la réalité. C’est triste à reconnaître, mais c’est la réalité. Et si on leur demande de soutenir cette institution en devenant membre, on se confronte à cette question : que peut me donner la Casa d’Italia ? La réponse est claire, en ce moment, rien”.

 

  • LE DESINTERET DES JEUNES

En étudiant la crise des institutions italiennes, on pourrait penser que la racine du problème réside dans le désintérêt des jeunes qui ne semblent pas disposés à prendre le flambeau pour, à leur tour, assurer la pérennité de la communauté. Mais avant d’étudier la question, il convient toutefois de rappeler qu’ils appartiennent à la troisième ou la quatrième génération d’immigrés : faire vivre la communauté signifie donc pour eux se rattacher à l’univers de leurs grands-parents ou arrière-grands-parents qui, aujourd’hui, apparaît de toute évidence comme obsolète.

 

Lorsqu’on interroge les jeunes, deux grands arguments sont avancés pour justifier leur indifférence vis-à-vis de la communauté italienne. Le premier est immanquablement celui du manque de temps : « quand on est à la Scuola, on nous parle constamment de l’Italie, on étudie son histoire, sa géographie, on voit des films italiens et on connaît ses grands chanteurs. Alors, au fond de nous, on finit vraiment par ressentir cet amour pour l’Italie, on a envie d’y aller, de voir le Pont des Soupirs à Venise et le Colisée à Rome. Mais, une fois sortis de l’école, on commence nos études, on a nos amoureuses, nos amis de l’université. Et puis il faudra qu’on trouve un travail…On a donc pas le temps d’aller à la Casa d’Italia ou de participer aux activités organisées par le Consiglio» raconte Flavio Canepa, petit-fils d’Italiens. Le deuxième argument, est celui du manque d’intérêt pour participer à la vie associative italienne « sincèrement…qui a envie d’aller à la Casa d’Italia ? Personne ! Il n’y a rien de particulier à faire et puis il n’y a que des vieux qui jouent aux cartes pendant des heures. Je pense que le problème des institutions italiennes, c’est qu’elles essayent de mélanger les générations alors que les jeunes n’ont pas envie d’être avec les plus vieux, ils préfèrent certainement se retrouver dans un bar » raconte Fernando Gambotto, autre petit-fils d’Italien.

 

Tel est le point de vue de la jeunesse. Pour les personnes plus âgées leur désintérêt résiderait plutôt dans un changement structurel des mentalités et des modes de vie. « Notre génération était une génération de zèle, de dévouement, de sacrifice, de sentiment. Aujourd’hui, la jeunesse est plus indifférente, elle est sensible à d’autres choses…l’informatique, le sport peut-être. […] Vous êtes une autre génération, vous avez la télévision, l’ordinateur. Nous, quand nous avions du temps libre, nous allions au cinéma ou nous participions à la vie des associations culturelles ou sportives pour nous occuper» retrace Giulietta Costa de Castelletto, fille d’immigrés italiens. Les jeunes auraient donc, de nos jours, un autre rapport au temps libre, une autre conception du loisir qui expliqueraient leur insensibilité à la vie associative italienne.

 

Pour Pio Borzone, cette tendance est de plus alimentée par l’augmentation du niveau de vie des familles de descendants italiens : « auparavant, les familles venaient le week-end à la Casa d’Italia pour jouer à la pétanque et manger ensemble. Aujourd’hui, elles ont toutes une maison à Olmuéau bord de la mer ou vont à des restaurants plus chics. Pareil pour la piscine...avant, les jeunes se précipitaient à la piscine, c’était un grand luxe. Mais maintenant elle est abandonnée car les nouvelles maisons se font construire des piscines dans leurs jardins ».

 

En fin de compte, aucune de ces explications ne se contredisent. Aujourd’hui les nouvelles générations de descendants italiens n’ont pas les mêmes loisirs que leurs parents : les temps ont changé, leur quotidien est rempli par leurs études, par leur travail et par de nouveaux centres d’attractions. Leurs priorités ne sont plus les mêmes et, en prime de tout, leurs racines italiennes ne sont, dans leur quotidien, qu’une lointaine évocation du passé. La crise des institutions italienne semble donc provenir d’un problème qui les dépasse car, tant qu’elles seront dirigées par « l’ancienne génération », elles ne seront jamais en phase avec les nouvelles aspirations de la jeunesse.

 

En conclusion…

 

L’héritage légué par la communauté italienne qui, dès le milieu du XIXe siècle, s’était si bien organisée, est de nos jours encore étonnant. Non seulement les institutions sont nombreuses mais elles continuent également à lutter pour conserver leur spécificité italienne et pour transmettre un sentiment d’italianité aux nouvelles générations. Néanmoins, leur indéniable déclin donne l’impression que beaucoup d’entre elles, à commencer par la Casa d’Italia, ne tiennent qu’à un fil : celui du temps. La génération de descendants qui, aujourd’hui, se bat pour animer la vie de leurs associations a plus de cinquante ans ; qu’adviendra-t-il quand ils quitteront ce monde ? Leurs enfants seront-ils pris d’un sursaut de conscience et prendront-ils la relève ? Ou verront-ils les institutions italiennes disparaître une à une ?

 

Trois points viennent toutefois éclaircir ce tableau. Tout d’abord, la Scuola s’est renforcée avec sa nomination d’école paritaire. Cela amène à penser qu’elle perdurera longtemps et qu’éventuellement, en consolidant ses bases italiennes, elle réussira à refaire vivre une part cette italianité perdue. Peut-être alors que les élèves qui sortiront avec un diplôme italien retrouveront l’envie de préserver, dans la mesure du possible, l’héritage de leurs ancêtres.


17_-_Ex_alunni

 

 

La Scuola semble aussi se prolonger dans la vie des individus à travers un dense réseau d’anciens élèves, notamment à travers l’Associazione Ex-alunni qui organise tous les ans un déjeuner destiné à regrouper professeurs et anciens élèves. Ces derniers conservent de la sorte de nombreux liens avec les membres de la communauté italienne ce qui, d’une manière ou d’une autre, contribue à préserver l’existence d’une certaine identité italienne.

 

Enfin, une dernière institution reste aujourd’hui très active au sein de la communauté : il s’agit de la Dante Alighieri, une association à caractère culturel qui organise essentiellement des cours d’italiens et des conférences sur le thème de la culture italienne. Nous ne l’avons pas évoquée dans cet article car elle ne découle pas directement de l’arrivée des immigrants italiens à Valparaíso : elle est une antenne parmi tant d’autres de la société Dante Alighieri dont le siège est établi à Rome. Néanmoins, même si elle n’est pas une création de l’immigration, elle a une personnalité juridique chilienne et anime considérablement la vie de la communauté italienne de Valparaíso.

 

Quoiqu’on puisse penser sur l’état des institutions italiennes, il semble que la place de l’Italie dans la conscience des jeunes générations relève aujourd’hui du symbole, d’un passé migratoire mystifié. A présent, ce qu’il reste à analyser, ce sont les communautés italiennes de São Paulo et de Buenos Aires : l’importance majeure des mouvements migratoires au Brésil et en Argentine aura-t-elle davantage préservé le sentiment d’italianité ?

 

Bibliographie :


Livres :

· BAGGIO Luciano, MASSONE Paulo, Presencia italiana en Chile, Prezenza, Santiago, 1996

· ALDOMERO, Estrada, Presencia italiana en Chile, Ed. Universitarias de Valparaíso, Valparaíso, 1993

· NOZIGLIA B., Luis, Instituciones italianas en Valparaíso y Viña del Mar, Presenza, Santiago, 1993

· ROSSOLI, Gianfausto (dir.), Un secolo di emigrazione italiana : 1876-1976, Centro Studi Emigrazione, Roma, 1978

· SALVETTI, Patrizia “L’emigrazione italiana in Cile : le fonti in Italia” in FAVERO, Luigi, Il contributo italiano allo sviluppo del Cile, edizioni della Fondazione Giovanni Agnelli, Torino, 1998

 

Articles :

· DUVAL André, « Salésiens » in Encyclopédie Universalis

· MOREL, Stephanie, « Communauté » in Encyclopédie Universalis

  

Archives :

· Registres de la Parrocchia Italiana San Giovanni Bosco – années 1916, 1942, 1972 et 2002

· Registres de la Scuola Italiana - années 1956, 1972 et 2002

  

Entretiens :

· Pio Borzone, président de la Casa d’Italia et ancien président du Consiglio della Comunità Italiana de la Quinta Región

· Ledda Carrazola, ancienne professeure de la Scuola Italiana et coordinatrice du processus de parité

· Flavio Canepa et Fernando Gambotto, anciens élèves de la Scuola Italiana

· Giuletta Costa de Castelletto, ancienne présidente du Consiglio della Comunità Italiana de la Quinta Región

· Augusto Aliaga, curé de la Parrocchia Italiana San Giovanni Bosco

· Marina Mazzolà, vice-présidente de la Dante Alighieri

· Albino Misseroni, président de la Dante Alighieri et ancien directeur de la Scuola Italiana (1965-1995)

 

 Webographie :

· Blog du Consiglio della Comunità Italiana de la Quinta Región : http://www.consiglio.cl

· Site de la Parrocchia Italiana San Giovanni Boscohttp://www.parroquiasanjuanboscovalpo.es.tl




Source : registres de la Parrocchia Italiana San Giovanni Bosco

Source : registres de la Scuola Italiana de Valparaíso.

Olmué est une petite ville, non loin de Valparaíso, qui est très prisée par les familles aisées.

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