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Né le 13 octobre 1911, André Jeanson est licencié en droit et ès lettre de la faculté de Paris et devient, en 1936, rédacteur à la préfecture de la Seine. Parallèlement, il adhère, dès 1937, au syndicat de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). Élu à la Fédération générale des syndicats chrétiens de fonctionnaires, il en devient le président en 1951 jusqu’en 1967. Vice-président de la CFTC en 1964, il est l'un des fondateurs de la Confédération française du travail (CFDT) qu'il préside de 1967 à 1970.
Fondateur du Centre de recherches et d'initiatives socialistes (CRIS) en 1971, il joue un rôle dans Objectif 1972, association fondée par Robert Buron en 1966, puis participe à Objectif socialiste, né de la fusion des deux premiers et de Conventionnels qui ne veulent pas rejoindre François Mitterrand dans le Parti socialiste. Le groupe tend à inventer, favoriser, animer, réaliser de nouvelles formes d'action politique. La quasi-totalité de ses membres étant entrée au PS, la Convention nationale d'avril 1975 décide de mettre fin à Objectif socialiste.
Parallèlement, André Jeanson est responsable de Carrefours socialistes, créé en 1971. Lui-même déclare qu’il s’agit “d’un lieu de rencontre, de dialogue, ouvert à tous ceux qui, à quelque titre que ce soit, militent pour un socialiste authentique" (Lettre d’André Jeanson du 21 octobre 1971). Après avoir été membre du Parti socialiste, il milite dans des associations de soutien aux étrangers (Comité de liaison pour l'alphabétisation et la promotion (CLAP) 1976 à 1982) et de promotion de la vie associative (La Fonda 1981 à 1994), notamment par le développement des associations issues de l'immigration.
Il décède le 21 novembre 1994.