Le premier document de travail de la Chaire Villes et numérique, qui va bientôt fêter sa première année d'existence, vient d'être publié.

Le papier a été rédigé par Bruno Carballa Smichowski, Doctorant en économie, et s'intitule "The value of data : An analysis of closed-urban-data-based and open-data-based business models"(En, PDF- 414 Ko).

Le but de cet article est de mettre en lumière ce qui fait que des données ont de la valeur et d'analyser les modèles économiques qui sont basés sur des données urbaines et sur des données ouvertes. L'article est structuré comme suit.

• La Section 1 montre ce qui fait que des données ont de la valeur, à savoir leur taille, leur qualité et leur portée. Après avoir identifier qu'un régime de propriété des données n'existe pas, 
• La Section 2 explains the two main legal strategies that firms employ to appropriate data in order to build business models around it: intellectual-property-based strategies (copyright, patents and sui generis database right) and the terms of use and trade secret combo.
• La Section 3 définit des modèles économiques de base de données urbaines fermées et les étudie en se concentrant sur comment les données sont obtenues, comment la valeur est créée pour l'utilisateur final et comment la valeur est récupérée. Quatre types de ces modèles économiques sont distingués : les fournisseurs de services agrégateurs de base de données, des prestataires de services de base de données individuelle, des plateformes de coordination algorithmique des bases et des intermédiaires transactionnels.
• La Section 4 se concentre sur les modèles économiques qui se fondent sur des données ouvertes pour créer de la valeur et distingue cinq familles : les données ouvertes du gouvernement, des données d'entreprises privées ouvertes à but lucratif, des données ouvertes autonomes à but non lucratif, l'union de données de multiples parties prenantes et le crowdsourcing de données ouvertes à tous.