Programme Marie Curie | Appel à manifestation d'intérêt

Date limite : 3 juin 2024
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Comme chaque année, le Centre d'histoire lance un appel à manifestation d'intérêt dans le cadre de l'appel à projets Horizon Europe Marie Curie 2024 PF, à destination des post-doctorants qui souhaiteraient intégrer le Centre d'histoire pour 2 à 3 ans.

Pour mémoire, nous accueillerons cette année pour deux ans Maurice Fitzpatrick (à partir du 2 mai) et Lucy Whelan (qui a décalé son arrivée au 2 septembre).
Pour rappel, les règles d'éligibilité sont les suivantes:

- sont éligibles les post-doctorantes et post-doctorants ayant au maximum 8 ans d'expérience depuis l'obtention de leur premier Ph.D (8 ans calculés par rapport à la date de clôture de l'appel Marie Curie). La date de soutenance faisant foi.
(Certaines situations permettent d'étendre la fenêtre d'éligibilité: congé parental, service national, temps passé à travailler en dehors de la recherche, arrêt maladie prolongé, recherche dans un pays-tiers non associé à l'UE).

- intéressés par une bourse européenne dite European Fellowship (12 ou 24 mois de bourse), les candidats et candidates seront éligibles, sans critère de nationalité. Ils ne devront pas avoir vécu, étudié ou travaillé en France pendant plus de 12 mois durant les 3 années qui précèdent la date de clôture de l'appel (11.09.2024);

- intéressés par une bourse internationale dite Global Fellowship (24 ou 36 mois de bourse), les candidats et candidates devront répondre à deux critères d'éligibilité:
1. s'ils ne sont pas de nationalité européenne, ils devront pouvoir justifier d'une "long term residence", c'est-à-dire avoir résidé pendant 5 années consécutives dans un ou plusieurs États membres européens ou pays associés à Horizon Europe.
2. la règle de mobilité porte ici sur le pays-tiers non associé à l'UE où se déroulera la première phase de la bourse: les post-doctorant.es ne devront pas avoir vécu, étudié ou travaillé dans ce pays (USA, Canada, Chili, etc.) pendant plus de 12 mois durant les 3 années qui précèdent la date de clôture de l'appel (11.09.2024).
Un retour obligatoire de 12 mois se fera ensuite à Sciences Po.
La date limité fixée par le Centre d'histoire est le 3 juin au matin.
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"L'esclavage dans les mondes musulmans" de M'hamed Oualdi

Le compte rendu dans Le Monde des livres du 18/04
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Book Talk with Claire Andrieu

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'Between 1940 and 1945, more than 100,000 airmen were shot down over Europe, a few thousand of whom survived and avoided being arrested. "When Men Fell from the Sky" is a comparative history of the treatment of these airmen by civilians in France, Germany and Britain. By studying the situation on the ground, Claire Andrieu shows how these encounters reshaped societies at a local level. She reveals how the fall of France in 1940 may have concealed an insurrection nipped in the bud, that the People's War in Britain was not merely a myth, and that in Germany, the racial community of the people had in fact become a social reality with Allied airmen increasingly subjected to lynching from 1943 onwards. By considering why the treatment of these airmen contrasted so strongly in these countries, Andrieu sheds new light on how civilians reacted when confronted with the war at home.'

The result of research work conducted at the Centre for History at Sciences Po, this work by Claire Andrieu was presented in Columbia on March 27 and in Princeton on March 28 during a Book Talk .

Claire Andrieu's book When Men Fell From The Sky is the translated version of her work published in french Tombés du ciel, published in 2021 (Editions Tallandier | Ministère des armées).

Claire Andrieu, When Men Fell from the Sky. Civilians and Downed Airmen in Second World War Europe, Cambridge University Press, 2023

AAC | Enseigner avec l'IA : enjeux techniques, pédagogiques et éthiques

Date limite : 18 avril 2024

Journée d'étude Retour d'Expérience Pédagogique
Département de Science Politique et Institut des Compétences et de l'innovation

Appel à communications

Les développements récents de l’intelligence artificielle (IA), et son accessibilité à un
public large, semblent poser un vrai défi à l’enseignement supérieur. En tant qu’enseignants
en sciences sociales, il nous paraît important de nous interroger sur l’effet que ces
innovations technologiques produisent sur nos pratiques pédagogiques. Trois aspects
retiennent notre attention. D’une part, le phénomène « ChatGPT » pose inévitablement la
question de la fiabilité de nos modes d’évaluation. Comment s’assurer qu’une copie ne soit
pas générée par une IA ? Faut-il s’efforcer de démasquer les utilisateurs d’IA ? Comment
imaginer des exercices qui permettent d’encadrer son utilisation ? D’autre part, il nous faut
aussi envisager la possibilité d’une intégration de ces outils dans nos pratiques
d’enseignants. Comment profiter de ce développement technologique dans un souci
d’innovation et de créativité ? Plutôt que de réprimer ses usages, ne pourrait-on pas profiter
de l’IA pour imaginer de nouvelles pratiques pédagogiques ? De nouvelles modalités
d’évaluation ? Enfin, se pose la question des effets de l’IA sur l’espace public, sur les
métiers du journalisme et de la recherche, sur le marketing politique : en particulier, les
usages politiques manipulatoires de l’IA (création de discours, d’images, de vidéos, etc.)
soulèvent des interrogations sur la notion de “vérité” dans l’espace médiatique et posent des
enjeux de repérage et de régulation dans un contexte d’expansion du capitalisme
numérique, sur lesquels nos étudiants doivent apprendre à réfléchir et à se positionner.
Nous vous proposons de réfléchir à ces questions à partir de deux axes principaux.

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▸ Date limite : avant le 18 avril 2024

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