Notice descriptive

Famille Coubertin

  • Description

    Les archives laissées par les membres de la famille Coubertin témoignent des engagements et passions aristocratiques du XIXe siècle finissant et du début du XXe siècle. L'art fut l'un des principaux apanages des Coubertin. Charles de Coubertin, père du baron, est même distingué sous le Second Empire pour son œuvre. Le monde militaire tient également une place significative puisqu'Albert de Coubertin fut Saint-Cyrien et que son frère Pierre de Coubertin songea à l’imiter. Les Coubertin s'inscrivent également dans les principaux événements de cette période et en vivent les répercussions. Madame Rothan, belle-mère de Pierre de Coubertin, se retire d'Alsace après l'annexion de la province par l'Empire allemand en 1871, tandis qu'Albert de Coubertin démissionne en 1903 en signe de désapprobation à l'expulsion des Chartreux, deux ans avant la séparation des Églises et de l’État, en 1905 (COU 2 Dr 3). Lors de la Première Guerre mondiale, l’entrée des troupes françaises en Alsace et leur progression en direction de Munster, ainsi que les violents combats qui en découlent entraînent l’évacuation de la population de Luttenbach le 25 juin 1915. Madame Rothan est par conséquent contrainte de quitter le château de Luttenbach. Elle s’installe à Colmar, jusqu’en 1919. Le château est fortement endommagé. Pierre de Coubertin aide sa belle-mère à constituer un dossier d’indemnisation, reconnu en 1919 selon les lois de la République française et de l’ancien Empire allemand. Le baron hérite du château par sa femme : il vend finalement les ruines du château et le domaine en 1922 (COU 4). Les papiers privés de Pierre de Coubertin témoignent du goût prononcé du baron pour l’écriture manuscrite, mais également de multiples aspects de sa personnalité. Le restaurateur des Jeux Olympiques est ainsi, en amateur, un épistolaire, un journaliste, un historien et un voyageur porté par son intérêt pour le monde anglo-saxon. Il s’essaye aussi au dessin, passion qu'il transmet à sa fille. Les Jeux Olympiques composent la partie la plus importante de l'œuvre pédagogique de Pierre de Coubertin. Ses deux autres principales créations, l'Union pédagogique universelle (UPU) et le Bureau international de pédagogie sportive (BIPS), ne parviennent pas à atteindre l'ampleur et surtout l'importance de l'Olympisme moderne. Il entreprend à plusieurs reprises de coucher ses souvenirs sur le papier (COU 11). La rédaction du dernier morceau, La Symphonie inachevée, commencée en 1936, est interrompue par son brusque décès à Genève en 1937. Renée de Coubertin hérite manifestement du goût de son père pour l'écriture. Elle est associée en 1964 par le CIO et la ville de Paris aux commémorations célébrant – avec un an de décalage – le centenaire de la naissance de son père.

  • Biographie

    La famille Frédy de Coubertin est issue de la noblesse de robe. Elle a été anoblie sur décision du roi de France Louis XI (1461-1483) en 1477. Le domaine de Coubertin, dans la vallée de Chevreuse, a été acquis par la famille sous Henri III (1574-1589), avant d’être élevé en baronnie par Louis XVIII (1814-1815-1824) sous la Restauration en 1821. Unique héritier de la dynastie Coubertin, Charles-Louis Frédy de Coubertin (1822-1908), deuxième baron de Coubertin, est artiste peintre sous le Second Empire. Son mariage avec Marie-Marcelle Gigault de Crisenoy, issue de la noblesse d’épée, renforce le sang aristocratique de la dynastie, et la nouvelle baronne de Coubertin apporte en héritage le château de Mirville (Seine-Maritime). Ils ont quatre enfants : Paul, Albert, Marie et Pierre. Paul de Coubertin, né le 17 février 1847, est l’aîné de la famille. Homme de lettres, il épouse en 1883 Violette Machiels, descendante d’une famille juive des Pays-Bas, avec laquelle il a cinq enfants. Il hérite du titre de noblesse et du domaine de Coubertin à la mort de son père. Les deux fils de Paul sont mobilisés durant la Grande Guerre. Si le premier, Bernard, survit, mais avec de graves blessures, le deuxième, Guy, est tué dans les premiers moments du conflit, en 1914. Le 29 mars 1918, Violette périt dans l’effondrement de la voûte de l’église Saint-Gervais à Paris, à la suite de l’explosion d’un obus tiré par la Grosse Bertha. Paul décède le 22 octobre 1933, quelques mois après son fils aîné. En 1973, sa fille Yvonne (1893-1974) institue avec Joseph Bernard la Fondation de Coubertin, dans le domaine familial. Sa disparition en 1974, puis celle de sa sœur Marie-Marcelle en 1978, sans descendance, entraînent la fin du nom Coubertin en ligne directe. Albert de Coubertin, deuxième fils de Charles et de Marie-Marcelle, est né le 21 décembre 1848. Il fait carrière dans l’armée, après une formation à Saint-Cyr, en tant qu’officier de cavalerie. Le 16 juin 1873, il épouse Marie Caroline Louise de la Salle (1852-1926). Le début de l’année 1903 est marqué par la décision du Parlement de procéder à l’expulsion des Chartreux. Mais face à la résistance populaire, le régiment de Dragons du colonel de Coubertin est mobilisé pour procéder au départ des religieux. Bien qu’opposé à un tel ordre, Albert de Coubertin le fait exécuter puis démissionne sur le champ. Il se replie ensuite à Mirville dont il devient brièvement maire. Il meurt le 14 avril 1913. Son épouse lui survit treize années, jusqu’au 2 octobre 1926. Marie de Coubertin est née à Paris le 21 novembre 1854. Elle fait des études de chimie et d’astronomie à la Sorbonne. Elle épouse le 9 avril 1877 David, comte de Madre (1847-1887). Trois enfants naissent de cette union : Jeanne, Maurice et Isaure. Maurice hérite du titre comtal à la mort de son père. Isaure se marie le 21 octobre 1907 avec Gaétan Cady-Roustand de Navacelle. Marie de Coubertin meurt dans un Paris occupé par les troupes allemandes le 25 janvier 1942. Dernier enfant du deuxième baron de Coubertin et de son épouse, Pierre de Coubertin est né à Paris le 1er janvier 1863. Après avoir échoué aux épreuves d’admission de Saint-Cyr, il se tourne finalement vers des études de droit qu’il complète par un auditorat libre à l’École libre des sciences politiques (ELSP). Pierre de Coubertin est profondément marqué par ses premiers voyages en Angleterre, entre 1883 et 1888 (COU 6 Dr 1), au cours desquels il découvre la pédagogie et l’éducation anglo-saxonne, ainsi que la place accordée au sport. Dans le cadre du renouvellement de la France, que souhaitent les élites après le désastre de 1870, Pierre de Coubertin développe une campagne pédagogique en faveur du sport. Les Jeux Olympiques participent à cet ambitieux projet : Coubertin estime en effet que, pour imposer le sport comme moyen d’éducation, il faut l’internationaliser. Il est de plus convaincu que le sport peut être un moyen d’amener à la paix entre les nations. Le 12 mars 1895, Pierre de Coubertin épouse Marie Rothan (COU 5). Cette dernière est la fille de Marie-Caroline Braun et de Gustave Rothan, diplomate en Allemagne sous le Second Empire et historien. Elle est née le 21 décembre 1861 à Francfort-sur-le-Main, alors ville libre au sein de la Confédération germanique. Du fait de la carrière diplomatique de son père, Marie Rothan passe ses premières années entre l'Allemagne et le château familial de Luttenbach (COU 4). La défaite de la France et l'annexion de l'Alsace par le nouvel Empire allemand entraînent son départ à Paris. Elle y rencontre, en 1892, Pierre de Coubertin. Le couple a deux enfants : Jacques, né le 15 janvier 1896, et Renée, née le 22 mai 1902. Leur fils, gravement handicapé, meurt dans une clinique suisse, en 1952 (COU 14). Renée manifeste durant toute son existence le même goût que son père pour l’écriture et un intérêt particulier pour la philosophie ainsi que le sport (COU 13). Elle développe cependant des troubles psychologiques semblables à la schizophrénie, nécessitant des séjours prolongés en clinique. À la mort de la baronne de Coubertin, le procureur général de Vaux, Pierre Chavan, devient le tuteur de Renée. À l’instar de sa mère, Renée de Coubertin continue d’entretenir des liens avec le monde olympique. Elle décède le 19 février 1968, à Lausanne. Pour appuyer ses convictions, Pierre de Coubertin crée tout d’abord un Comité pour la propagation des exercices physiques dans l’éducation en 1888. Puis, à l’issue du congrès de la Sorbonne le 23 juin 1894, il propose de rétablir les Jeux Olympiques « sous une forme moderne ». Un Comité international des jeux olympiques (CIJO), plus tard transformé en Comité international olympique (CIO), est institué pour diffuser ce qu’il nomme en 1910 « olympisme ». Pierre de Coubertin en est le président de 1896 à 1925. La tenue de congrès et de sessions annuels permet d’enrichir les travaux olympiques du CIO et de Pierre de Coubertin. En 1915, durant la Première Guerre mondiale, Pierre de Coubertin décide de transférer le siège du CIO en territoire neutre : la ville de Lausanne, en Suisse, est retenue. Après les Jeux de Paris en 1924, Pierre de Coubertin est poussé à la démission de la présidence du Comité. Ce retrait devient effectif lors du congrès de Prague en 1925. Le couple s’installe avec ses enfants à Lausanne puis à Genève. Pierre de Coubertin ne se rend plus aux Jeux Olympiques après 1925, bien qu'il réalise des discours à l'attention des athlètes. Son soutien à la XIe Olympiade, célébrée à Berlin en 1936, ternit son image, par la controverse déclenchée à la suite de la propagande nazie déployée au cours des Jeux Olympiques. Au début des années 1930, la famille Coubertin se trouve dans une situation précaire, à tel point que la Tchécoslovaquie décide de lui apporter une aide financière (COU 8 Dr 4). Par ailleurs, les initiatives coûteuses de Pierre de Coubertin pour poursuivre son œuvre pédagogique - l’Union pédagogique universelle (UPU) (COU 9 Dr 1) et le Bureau international de pédagogie sportive (BIPS) (COU 9 Dr 8) - ne lui permettent pas de recouvrer l’influence acquise auparavant par le rétablissement de l’olympisme. Pierre de Coubertin décède le 2 septembre 1937 d’un arrêt cardiaque. Après le décès de son mari, la baronne de Coubertin conserve des liens importants avec le monde olympique. Elle s'installe à partir de 1944 à Montreux, dans sa villa Bel-Horizon. Marie de Coubertin décède le 6 mai 1963, à l’âge de 102 ans. Pierre de Coubertin, son épouse et leurs enfants reposent au cimetière du Bois-de-Vaux à Lausanne, dans une concession funéraire à perpétuité offerte par la municipalité. Selon sa volonté, son cœur est prélevé sur sa dépouille pour être placé solennellement dans le monument commémorant le rétablissement des Jeux, à Olympie (Grèce), en mars 1938.

  • Description matérielle

    1,49 ml
  • Description matérielle

    15 articles
  • Accès

    Fonds ouvert, soumis au règlement de la salle de lecture des Archives d’histoire contemporaine (AHC) du Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP).

  • Bibliographie

    1) Écrits de Pierre de Coubertin (liste non exhaustive)

    L’éducation en Angleterre, Paris, Hachette, 1888.

    L’évolution française sous la Troisième République, Paris, Édition Plon, 1896.

    Souvenirs d’Amérique et de Grèce, Paris, Hachette, 1897.

    L’avenir de l’Europe, Bruxelles, Imprimerie de Deverver-Deweuwe, 1900.

    Notes sur l’éducation publique, Paris, Hachette, 1901.

    Les batailles de l’éducation physique. Une campagne de vingt-et-un ans, Paris, Librairie de l’Éducation physique, 1909.

    Pages d’histoire contemporaine, Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1909.

    Essais de psychologie sportive, Lausanne, Payot, 1913.

    Mémoires olympiques, Paris, Édition « Revue EPS », 1996

    Mémoires de jeunesse, publiées et présentées par Patrick Clastres, Paris, Nouveau Monde éditions, 2008.

    2) Bibliographie

    - Biographies de Pierre de Coubertin

    BERMOND Daniel, Pierre de Coubertin, Paris, Perrin, 2008.

    CALLEBAT Louis, Pierre de Coubertin, Paris, Fayard, 1988.

    CLASTRES Patrick, « Inventer une élite. Pierre de Coubertin et la chevalerie sportive », Revue française d'histoire des idées politiques, 2005/2, n°22, p. 51-71  [consulté en ligne le 16/06/2020].

    CLASTRES Patrick, La chevalerie des sportsmen. Pierre de Coubertin (1863-1937), thèse d’histoire, IEP de Paris, dirigée par Jean-François Sirinelli, Paris, 2011.

    CLASTRES Patrick (coord.) « La réforme sociale par l'éducation et le sport », Les études sociales, n°137, octobre 2003, 176 p.

    - Ouvrages généraux

    KEEGAN John, La Première Guerre mondiale, Paris, Perrin, 2003.

    MIQUEL Pierre, La Troisième République, Paris, Fayard, 1989.

    PAXTON Robert, HESSLER Julie, L’Europe au XXe siècle, Paris, Tallandier, 2011.

    WINOCK Michel, La Belle Époque, La France de 1900 à 1914, Paris, Perrin, 2003.

    - Histoire du sport

    RIORDAN James, KRÜGER Arnd, TERRET Thierry, Histoire du sport en Europe, Paris, L’Harmattan, 2004.

    TERRET Thierry, Histoire du sport, Paris, Presses universitaires de France, 2016.

    TERRET Thierry, Histoire du sport et géopolitique, Paris, L’Harmattan, 2011.

    - Histoire des Jeux Olympiques

    ABGRALL Fabrice, THOMAZEAU Françis, 1936, La France à l’épreuve des JO de Berlin, Paris, Edition Alvik, 2006.

    BROHM Jean-Marie, 1936, Les Jeux Olympiques à Berlin, Waterloo, André Versaille éditeur, 2008.

    CARPENTIER Florence, Le CIO en crise, La Présidence d’Henri de Baillet-Latour, 1925-1940, Paris, L’Harmattan, 2004.

    CLASTRES Patrick, Jeux Olympiques, un siècle de passions, Paris, Éditions des Quatre chemins, 2008.

  • Sources complémentaires

    Archives nationales

    LH/1032/46 Dossier de Légion d’honneur d’Albert de Coubertin (http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr).

    Fonds René Cassin (1914-1976)

    382AP/18 Dr 4 Relations avec l'Union pédagogique universelle (1920),

    Service historique de la Défense

    Dossiers individuels des officiers

    GR 5 YE 34 216 Dossier individuel de personnel de Louis Paul Frédy de Coubertin

    GR 5 YE 108748 Dossier individuel de personnel de Guy Albert Frédy de Coubertin 

    Dossiers de pension militaire

    GR 6Yf 33 384 Dossier d’Albert de Coubertin

    Fondation nationale des sciences politiques

    - Mission Archives

    Fonds École libre des sciences politique : 1 SP 13 registre des inscriptions (1871-1914)

    - Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), Archives d’histoire contemporaine (AHC)

    NAV – Fonds Geoffroy de Navacelle

    10 COU – Fonds photographique Coubertin

    10 NAV – Fonds photographique Geoffroy de Navacelle

    Comité international olympique – Centre d’études olympiques

    CH CIO-AH A-P02 - Fonds Pierre de Coubertin (1882-1999)

    CH CIO-AH B-ID06 - Fonds des congrès olympiques (1894-1981)

    CH CIO-AH C-J01- Jeux Olympiques d'été passés (1896-1984)

    CH CIO-AH C-J02 - Jeux Olympiques d'hiver passés (1924-1984)

    Archives du Musée national du sport de Nice  [consulté le 16/06/2020].

    Archives départementales

    - Haut-Rhin (68)

    AL 59115 – Dossier de dommages de guerre du château de Luttenbach

    19AL 2/888 – Coubertin, Pierre de, propriétaire à Luttenbach 1919-1921

    16Fi 22/12 et 14 - Dommages de guerre : photographies du château de Luttenbach (fontaine et façade).

    - Paris (75)

    V4E 791 n°11 – Acte de naissance de Pierre de Coubertin http://archives.paris.fr/s/4/etat-civil-actes/ [consulté en ligne le 18/05/2020].

    VR 152-160 – Jeux Olympiques de 1924

    VK3 231 – Réception du comité d’organisation des Jeux Olympiques le 24 juin 1924.

    VK3 234 – Réception des délégués olympiques nationaux et des athlètes participant à la VIIIe olympiade (17 juillet 1924).

    D51Z – Collection Raymond-Laurent, Papiers personnels, 1920-1965, carton 106 : réception à l’Hôtel de Ville des champions et lauréats des Jeux Olympiques, le 24 octobre 1936.

    DE1 – Fonds Debidour, Carton 1 : réception des délégués des Comités olympiques et des athlètes de la VIIIe Olympiade le 17 juillet 1924.

    - Yvelines (78)

    66J 1-68 Archives de la famille Coubertin : généalogie de la famille Frédy, papiers de la famille et des familles alliées ; titres de propriétés et comptes de la seigneurie et du château de Coubertin sis à Saint-Rémy-lès-Chevreuse ; domaine de Coubertin : acquisitions, ventes, échanges, terrier, procès. (1552 - XIXe siècle)

    4O 41 Frédy de Coubertin, Charles, Louis, baron, bénéficiaire : bureau de bienfaisance de Saint-Rémy-lès-Chevreuse ; actes de 1895, 1905.

    Mi 1053 Inventaire des titres de la terre et seigneurie des Coubertin (microfilm)

    - Hauts-de-Seine (92)

    9FI/COL_183-184 Collection de cartes postales, Jeux Olympiques de 1924 : Finale du 100 m. gagnée par Abrahams.

  • Historique de la conservation

    Avant leur prise en charge par Sciences Po, les archives de la famille Coubertin étaient conservées pour leur majeure partie au château de Mirville (Seine-Maritime). Un ensemble moindre se trouvait également au domicile de Geoffroy de Navacelle à Versailles. À la suite de la collecte en 2013, les documents ont été reconditionnés dans des boîtes de carton. Lors du classement du fonds, réalisé entre les mois d’avril et mai 2016, le fonds a été reconditionné à nouveau, dans des unités de conservation neutres et adaptées et est coté COU. Une révision du classement a été effectuée en 2020.

  • Modalités d'entrées

    Les archives ont tout d’abord été mises en dépôt - par l’entremise de Patrick Clastres, alors chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences Po (CHSP), spécialiste d’histoire du sport et auteur d’une thèse sur Pierre de Coubertin - pour dix ans par une convention signée le 1er août 2013 entre Geoffroy et Jacques de Navacelle, d’une part et Jean-Claude Casanova, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), d’autre part. En 2017, ce fonds a été donné à Sciences Po par une lettre du 22 juillet 2017 d’intention de don, accepté le 1er septembre 2017 par le président de la FNSP.

  • Tris et éliminations

    Les collections de timbres, de médailles commémoratives ainsi que les photographies encadrées ont été inventoriées puis retirées du fonds de la famille Coubertin afin d’être restituées à la famille Navacelle. Les documents en double ont été également retirés et restitués à la famille.

  • Conditions de reproductions

    La reproduction des documents du fonds est soumise à la réglementation en vigueur au sein des Archives d’histoire contemporaine (AHC) du Centre d’histoire de Sciences Po.

  • Langue

    La plupart des documents sont écrits en langue française. Néanmoins, plusieurs documents officiels et morceaux de correspondance produits durant la présidence olympique de Pierre de Coubertin sont en tchèque, en grec moderne, en allemand et en anglais.
  • Notes de l'archiviste

    Instrument de recherche établi, en 2016 par Yann Gourtay sous la direction de Dominique Parcollet, responsable des AHC, puis révisé, en 2020, par Émeline Grolleau, archiviste des AHC, afin de l’intégrer dans le logiciel Ligéo. 

  • Mode de classement

    Le classement de ces archives a été réalisé par personne et de manière chronologique. La première partie contient des éléments relatifs aux membres de la famille Frédy de Coubertin : les ancêtres de Pierre de Coubertin, ses frères et sœurs. La seconde partie réunit des archives sur ses beaux-parents et contient notamment les documents concernant le château de Luttenbach. La troisième partie contient des documents sur sa femme. La quatrième partie, la plus importante, est consacrée aux activités de Pierre de Coubertin. Cette partie rassemble aussi bien des papiers privés du baron Coubertin que des archives liées à ses œuvres pédagogiques dont l’Olympisme moderne. On trouve dans ce fonds également quelques documents relatant son activité politique et surtout littéraire avec des exemplaires de plusieurs de ses publications et de ses mémoires. La cinquième partie correspond aux archives de Renée de Coubertin et Jacques de Coubertin, les enfants de Pierre de Coubertin. Une dernière partie contient des albums de photographies de famille. En même temps que ces archives papiers la famille Coubertin a confié aux AHC une importante collection de photographies, cotée 10COU, qui fait l’objet d’un autre instrument de recherche.

Pour aller plus loin

Les formulaires de recherche :