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30.04.2024
SAFEDUC : découvrez l'équipe de recherche
En 2023-24, Sciences Po et Université Paris Cité mènent un projet de recherche conjoint pour pour mesurer la prévalence des violences sexistes et sexuelles dans la population étudiante. Ce projet de recherche SAFEDUC, piloté par le Programme d’études sur le genre (PRESAGE) de Sciences Po, vise à collecter des données quantitatives afin de cartographier les expériences des étudiantes et étudiants. Cette enquête en ligne anonyme se déroule dans les deux universités du 25 mars au 19 mai 2024 auprès de 82 000 étudiantes et étudiants.
Rencontrez l'équipe en charge de ce projet au travers d'entretiens écrits.
Virginie Bonnot et Hélène Périvier, directrices scientifiques du projet
“Ce sujet est très important et des études similaires menées dans d'autres universités ont révélé des taux importants de violences sexistes et sexuelles, suffisamment pour que nous soyons préoccupées, à la fois en tant que chercheuses et enseignantes, mais aussi en tant que citoyennes.”
“Le projet SAFEDUC est essentiel pour analyser les inégalités de genre dans l'enseignement supérieur.”
Clara Le Gallic-Ach et Victor Coutolleau, chercheuse et chercheur sur projet
“Nous avons travaillé sur le questionnaire pendant quelques mois mais nous avons aussi dû nous pencher sur la logistique de l’enquête. Il y a toutes ces questions auxquelles vous devez répondre et auxquelles vous ne pensez pas lorsque vous travaillez sur une base de données produite par d'autres personnes. Par exemple : oui, nous allons contacter les étudiantes et étudiants par e-mail, mais comment envoyez-vous un e-mail à 82 000 personnes ? Ou : oui, utilisons un système d'authentification, mais comment s’assurer que ce système d'authentification est conforme au RGPD ?”
Marta Domínguez Folgueras, sociologue, Associate Professor au Centre de recherche sur les inégalités sociales (CRIS)
Bien sûr, tout le monde peut être victime de violence. Mais nous savons que certains groupes – notamment les femmes et les personnes qui expriment une variance de genre, non binaires, ou LGBTQI+ – sont plus vulnérables que d'autres.
Joëlle Kivits, professeure de sociologie et de santé publique, et vice-présidente déléguée Égalité, diversité, inclusion à l'Université Paris Cité
Nous parlons souvent de bien-être et des bonnes façons de manger, de bouger, et du fait de ne pas fumer, ce genre de chose. Je suis persuadée que la lutte contre les violences devrait faire partie intégrante de ce type de prévention globale en matière de santé.
Violette Toye, secrétaire générale du Programme d'études sur le genre de Sciences Po
Derrière un projet de recherche, il y a beaucoup de dimensions invisibles à un regard extérieur. Il y a bien sûr l'équipe de recherche, mais aussi de nombreuses et nombreux collègues que l’on ne voit pas, mais qui supportent le projet tout au long de sa mise en œuvre.
Eva Oliva, stagiaire Erasmus +
Je voulais voir comment ce projet se déroulait, quelles étaient les méthodes et pratiques de collecte de ce type de données, pour observer le processus de l'intérieur et bien sûr être utile en apportant les connaissances acquises grâce à mon travail sur ce sujet dans le contexte tchèque.