Bienvenue aux 15 nouveaux chercheurs

Bienvenue aux 15 nouveaux chercheurs

qui ont rejoint Sciences Po
cette année
  • © Blocquaux Vincent / Sciences Po© Blocquaux Vincent / Sciences Po

Cette année encore, Sciences Po a poursuivi son ambitieuse politique de renforcement de sa communauté scientifique.
Quinze chercheurs et professeurs ont rejoint nos unités de recherche et participent à nos enseignements : Loïc Azoulai, Carlo Barone, Philippe Bezes, Alain Chatriot, Marie-Emmanuelle Chessel, Marco Cremaschi, Sabine Dullin, Emanuele Ferragina, Denis Fougère, Sukriti Issar, Hélène Le Bail, Florian Oswald, Jérôme Pélisse, Sébastien Pimont, Hélène Thiollet.

En droit

  • Loïc Azoulai, professeur des Universités, a rejoint l’École de droit en septembre 2015. Il est par ailleurs titulaire d’une Chaire d’excellence de Sorbonne Paris Cité.Docteur en droit de l’Institut universitaire européen de Florence (IUE), Loïc Azoulai y a détenu la chaire de Droit européen après avoir été professeur de droit public à l’Université Assas-Paris II et référendaire à la Cour de justice de l'Union européenne. A l’IUE, il a également dirigé le Centre pour la coopération judiciaire et codirigé l’Académie de droit européen. Il s'intéresse aux rapports entre l'Europe institutionnelle, ses réalisations, son droit et les individus qu'ils affectent.En savoir plus

    

  • Sébastien Pimont, professeur des Universités, a rejoint l’École de droit en septembre 2015.Docteur en droit de l’Université de Poitiers, Sébastien Pimont a exercé en tant qu’enseignant à la Faculté de droit de l’Université de Savoie et en est devenu le doyen.Civiliste, spécialisé en droit des contrats, il conduit notamment des recherches portant sur le droit des obligations, le droit de la consommation et le droit immobilier. Il développe également de nombreux travaux sur l’enseignement du droit et plus largement sur la théorie du droit.

En économie

  • Florian Oswald a rejoint le Département d’économie en qualité d’Assistant Professor en septembre 2015.Jeune docteur de l’University College of London, Florian Oswald inscrit ses travaux dans une approche de micro-économie appliquée. Il étudie notamment les questions liées à l’économie du travail, à la consommation et au logement.La qualité de ses recherches a déjà été reconnue par plusieurs organismes internationaux consacrés au soutien de la recherche, tels que l’Austrian Academy of Sciences et la Fondation Alfred P. Sloan.    
  • Denis Fougère, directeur de recherche au CNRS, a rejoint l’Observatoire Sociologique du Changement (OSC).Docteur en économie, il a été enseignant-chercheur à l’Université de Toulouse, puis chercheur au Centre de Recherche en Economie et STatistiques (CREST). Ses premiers travaux ont été distingués par la médaille de bronze du CNRS ainsi que par le Prix Hicks-Tinbergen décerné par la European Economic Association. Membre du Center for Policy and Economic Research (CEPR) à Londres et de l'Institute for the Study of Labor (IZA) à Bonn, il sert par ailleurs en tant que conseiller scientifique auprès du Ministère français de l’Éducation. Il s’intéresse à l’économie du travail et de l’éducation ainsi qu’aux méthodes d’évaluation qu’il étudie sous un angle micro-économique. Associé au Laboratoire interdisciplinaire des évaluations des politiques publiques de Sciences Po, il y codirige l’axe « Politiques Éducatives ».     

En histoire

  • Alain Chatriot, professeur des Universités, a rejoint le Centre d’histoire (CHSP) en septembre 2015.Agrégé, docteur et habilité  à diriger des recherches en histoire, Alain Chatriot a été dix ans chargé de recherche au CNRS et a enseigné à l'École des hautes études en sciences sociales. En 2009, il a reçu la médaille de bronze du CNRS qui est venue saluer la qualité de ses premiers travaux. Ses recherches s'inscrivent dans le champ de l'histoire politique, sociale et économique. Il étudie notamment l’histoire de l'État, de l'administration, des politiques économiques et sociales. Parmi ses travaux les plus reconnus, on peut citer ses écrits sur la Troisième République, le monde du travail et les politiques agricoles.   
  • Marie-Emmanuelle Chessel, directrice de recherche au CNRS, a rejoint le Centre de sociologie des organisations (CSO) en septembre 2015.Docteure en histoire de l’Institut Universitaire Européen de Florence (IUE), elle a longtemps exercé au sein du Centre de recherches historiques de l'École des hautes études en sciences sociales. En 2014, elle a reçu la médaille d’argent du CNRS saluant l'originalité et l'importance de ses travaux, tant au plan national qu’international. Ses recherches portent sur les évolutions de deux phénomènes sociétaux majeurs :  la société de consommation et les rapports entre la religion et le monde économique.  Elle s’attache à éclairer les mécanismes de diffusion de ces phénomènes en France au cours du XXème siècle, sans négliger leurs liens avec d'autres sociétés occidentales.   
  • Sabine Dullin, professeure des Universités, a rejoint le Centre d’histoire (CHSP) en septembre 2015.Normalienne, agrégée, docteure et habilitée à diriger des recherches en histoire, Sabine Dullin  a tout d’abord exercé à Paris 1 Panthéon-Sorbonne puis à Lille 3 - Charles de Gaulle. Historienne du politique et des relations internationales, elle est spécialiste de l’histoire de la Russie et de l’Europe orientale au XXe siècle. Après avoir travaillé sur les diplomates et les diplomaties en temps de communisme et de guerre froide, ses recherches portent sur l’histoire des pratiques et des politiques aux frontières. Elle poursuit aujourd'hui des recherches sur les frontières multiples en situation impériale, en s'intéressant notamment à l’expérience du bloc socialiste entre 1950 et 1970.    

En science politique

  • Philippe Bezes, directeur de recherche au CNRS, a rejoint le Centre d’Études européennes (CEE) en septembre 2015.Docteur et habilité à diriger des recherches en science politique, Philippe Bezes est également diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Paris et détenteur d’un DEA en philosophie et en sociologie. Il a jusqu’à présent conduit ses recherches au Centre d’études et de recherches de sciences administratives et politiques (CERSA, Paris 2, Panthéon Sorbonne - CNRS) et enseigné à Sciences Po la sociologie des administrations publiques, les réformes de l’État et les politiques publiques. En 2014, le CNRS lui a décerné une médaille de bronze venant reconnaître la valeur de ses travaux. Spécialiste des bureaucraties, de l’État et des réformes administratives, il consacre ses recherches à la sociologie des administrations publiques et aux mutations qui les affectent.   
  • Hélène Le Bail, chargée de recherche au CNRS, a rejoint le CERI en octobre 2015Docteure en science politique, diplômée en chinois, Hélène Le Bail a été post-doctorante à l’Université Waseda de Tokyo, puis chercheure à l’Institut français des relations internationales (IFRI), en tant que responsable du programme Chine. Elle a ensuite poursuivi ses recherches à l’Institut français de recherche sur le Japon (MAE-CNRS) au sein de la Maison franco-japonaise de Tokyo. Spécialiste de l’Asie et tout particulièrement des migrations intra-asiatiques, elle travaille notamment sur l’immigration chinoise au Japon, les migrations de mariage et les initiatives en soutien aux étrangers au Japon.    
  • Hélène Thiollet, chargée de recherche au CNRS, a rejoint le CERI en janvier 2015.Titulaire d’un DEA en géographie du développement, normalienne (ENS Ulm) et docteure en science politique, Hélène Thiollet est a été post-doctorante à Oxford puis y a effectué ses recherches au sein de l’International Migration Institute.Spécialiste des migrations internationales, elle s’intéresse aux divers aspects que recouvre cette question : politiques publiques, relations internationales, gouvernance mondiale, droit international, aide au développement etc. Ses travaux portent plus spécifiquement sur les pays du Sud et notamment le Moyen-Orient et  l’Afrique subsaharienne. Elle coordonne, avec Catherine Withol de Wenden, le projet de recherche « Mobilité mondiale et gouvernance des migrations » (MOBGLOB), soutenu par l’Agence nationale de la recherche.

En sociologie

  • Sukriti Issar a rejoint l’Observatoire Sociologique du changement (OSC) en qualité d’Assistant Professor en septembre 2015.Docteure en sociologie de Brown University,  Sukriti Issar a été post-doctorante au département de science politique et de relations internationales d’Oxford. Spécialiste de l’économie politique et de la transformation des institutions, elle explore également les questions de gouvernance urbaine et a notamment travaillé sur la ville de Mumbai. Par ailleurs, elle s’intéresse aux méthodes de recherche qualitatives et quantitatives. Nombre de ses articles ont déjà été publiés dans des revues scientifiques d’envergure internationale.   
  • Carlo Barone, professeur des Universités, a rejoint l’Observatoire sociologique du changement (OSC) en septembre 2015.Docteur de l’Université de Milan Bicocca, il a été Associate professor au département de sociologie et de recherches sociales de l’Université de Trento.Ses travaux portent sur les inégalités, qu’elles relèvent du milieu social, du genre ou des origines et se placent dans des perspectives comparatives entre différents pays européens.  Il s’intéresse notamment à  leurs impacts dans les systèmes éducatifs  - et tout particulièrement dans l’enseignement supérieur et au niveau de l’insertion professionnelle.  Il s’investit par ailleurs dans l’élaboration de nouvelles méthodes de recherche, telles que les méthodes expérimentales en sociologie.   
  • Emanuele Ferragina a rejoint l’Observatoire sociologique du changement (OSC) et le Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (LIEPP) en qualité d’Assistant Professor en janvier 2015.Titulaire d’un double master franco-britannique en économie et docteur en sociologie, Emanuele Ferragina a soutenu son doctorat en sociologie à Oxford, où il est associé  au Département « Social Policy and Intervention ». Il développe ses recherches en mariant l’analyse des structures sociales avec l’étude des modes de vie et des préoccupations quotidiennes. Dans une démarche comparative, il se penche en particulier sur les politiques sociales et leurs objets (État-providence, marché du travail, politiques familiales..) et sur les déterminants du capital social et de la socialisation.    
  • Jérôme Pélisse, professeur des Universités, a rejoint le Centre de sociologie des organisations (CSO) en septembre 2015.Agrégé en sciences économiques et sociales, ancien élève de l'ENS Cachan et docteur en sociologie de l’Université de Marne-la-Vallée, il a notamment exercé en tant qu’enseignant-chercheur à l’Université de Reims puis de Versailles Saint Quentin en Yvelines où il a bénéficié d'une chaire d'excellence CNRS et dirigé le laboratoire Printemps. Jérôme Pélisse conduit ses recherches en croisant sociologie du travail et sociologie du droit, sociologie des relations professionnelles et sociologie des organisations.Sur divers terrains –  politiques de l’emploi, relations professionnelles en entreprise, santé et sécurité (notamment risques « nano »), usages du droit du travail,  expertise judiciaire - il s’intéresse aux processus de transmission et d’appropriation  du droit au sein des organisations, ainsi qu’aux rapports quotidiens au droit que développent les acteurs dans les situations de travail.   

En urbanisme

  • Marco Cremaschi, professeur des Universités, a rejoint le Centre d’Études européennes (CEE) et l’École urbaine, dont il dirige la spécialité « Urbanisme » en avril 2015. Spécialiste des politiques de la ville et de l'urbanisme, Marco Cremaschi est diplômé et docteur de l'Université IUAV de Venise. Professeur et chercheur ensuite à l’Université Roma Tre, il a également enseigné à Pittsburgh et Cornell. Il consacre ses travaux aux diverses dimensions innovantes de la planification urbaine : plans stratégiques, développement local, projets urbains. Théoricien de référence, Marco Cremaschi est aussi un chercheur de terrain : il a notamment participé à des projets conduits par des organismes publics, locaux (Milan, Palerme..), nationaux (ministères), ou internationaux (Union Européenne, Nations Unies).
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