Adoptions internationales et couples mixtes - Étudiant ou parent, il faut choisir ?

Adoptions internationales et couples mixtes - Étudiant ou parent, il faut choisir ?

2 communications de Solène Brun et Aden Gaide
Séminaire scientifique de l'OSC, 16 février 2018
  • Image Jean-François Gornet (CC BY-SA)Image Jean-François Gornet (CC BY-SA)

 Séminaire scientifique de l'OSC 2017-2018

98, rue de l'Université 75007 Paris - salle Annick Percheron

vendredi 16 février 2018 de 12h30 à 14h30

- 2 présentations -

Adoptions internationales et couples mixtes : vivre la mixité et confronter la race dans deux configurations de mixité ethno-raciale intrafamiliale

Solène Brun (OSC)Cette communication sera l'occasion de présenter le cadre général de la thèse, ainsi que les résultats d'un chapitre en cours. Considérant la famille comme espace critique d'investigation des rapports sociaux de race, ce chapitre interroge les "premiers pas" des familles issues de l'adoption internationale et des unions mixtes dans la mixité ethno-raciale, et de comprendre comment cette dernière est négociée, notamment dans le rapport au monde extérieur de la cellule familiale.

Solène Brun, doctorante à l'OSC



« Étudiant ou parent, il faut choisir ? »  Une mobilisation universitaire autour d’une étudiante enceinte (étude de cas)

Aden Gaide, doctorant à l'OSC.Aden Gaide (OSC)

Rares sont les mobilisations les mobilisations politiques qui se focalisent sur la situation des parents étudiants. Au cours des années 2010, une telle mobilisation est pourtant portée par un syndicat étudiant qui revendique la création d’un statut de « parent étudiant » et défend le cas d’une étudiante enceinte à qui on refuse d’adapter la scolarité (assiduité aux TD).

Il s’agit de montrer le caractère indicible des normes de genre et de classe à l’université. L’équipe médicale du campus a recours à des dispositifs visant les étudiant-e-s en situation de handicap pour imposer aux enseignant-e-s l’aménagement des cursus des étudiantes enceintes. L’utilisation d’une telle catégorie (le handicap) pour qualifier un phénomène inhérent aux trajectoires biographiques de la plupart des femmes (une grossesse) engendre des tensions, tant du côté de celles et ceux qui utilisent les dispositifs handicaps que du côté de celles et ceux qui s’y opposent. Quelle place accorde-t-on au travail reproductif à l’université ? Comment (faire) reconnaître ce travail quand la grossesse est un évènement à la fois impensable et « naturel » ?

Public externe : inscription auprès de bernard.corminboeuf at sciencespo.fr.

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