Notice descriptive

Préval, Antoinette (de)

  • 1892-1977
    • Description

      La cote PRE 1 est composée de la carte d’adhérent du Parti social français (PSF) d’Antoinette de Préval et de sa carte d’alimentation pendant la guerre ainsi que de quelques éléments biographiques sur Antoinette de Préval. Le carton PRE 2 concerne les organismes d’action sociale dirigés par Antoinette de Préval, Travail et Loisirs et Artisans de devoir patriotique. PRE 3 contient des documents relatifs au PSF, PRE 4 traite du Parti républicain et social de la réconciliation française (PRSRF) qui est fondé en 1945 par d'anciens membres du PSF pour tenter de poursuivre leur action. Les cotes PRE 5 à 12 concernent l’Aérium des croix. Les cotes PRE 13 à 16 correspondent aux documents produits par les associations Les Amis de la Rocque et Les Amis de Saint-Clément. Cette dernière avait pour but d’assurer une sépulture dans le cimetière de Saint-Clément et de maintenir la mémoire de François de La Rocque. Les cotes PRE 17 à 24 contiennent la correspondance générale active et passive d’Antoinette de Préval.

    • Biographie

      Antoinette de Préval est née à Béziers (Hérault) le 22 février 1892 dans une famille catholique de la noblesse militaire. Elle est la fille du général de brigade Paul de Préval (1846-1919). Elle travaille durant la Première Guerre mondiale comme infirmière dans un hôpital parisien aux côtés de sa mère et de sa cousine, Marie-Claire de Gérus (1884-1975). En 1928, elle devient la secrétaire personnelle du colonel François de La Rocque (1885-1946), qui est, en 1931, président des Croix-de-Feu, dont les statuts précisent qu’il s’agit d’une « association des combattants de l’avant et des blessés de guerre cités pour action d’éclat ». Antoinette de Préval, qui a connu Robert Garric, fondateur des Équipes sociales auprès du Maréchal Lyautey, se voit confier des responsabilités croissantes, en particulier pour impulser la dimension sociale jugée prioritaire par La Rocque (le mot d’ordre des Croix-de-Feu étant « Social d’abord » cité par Jacques Nobécourt, Le colonel de La Rocque, ou les pièges du nationalisme chrétien, Paris : Fayard, 1996, p. 775). C’est Antoinette de Préval qui fait aboutir la mise en place d’activités sociales : première colonie de vacances dans les Vosges en 1930, puis service d’entraide et de placement en 1931.
      Le jour de la manifestation du 6 février 1934, le colonel de La Rocque et les Croix-de-Feu qui se sont abstenus de toute démonstration dans la rue avant le 5 février, contrairement aux ligues et à l’Action française, ont convoqué leurs adhérents sur la rive gauche du côté des Invalides, à distance délibérée des émeutiers de la place de la Concorde. Au lendemain de cette protestation et avec la croissance des effectifs, en partie féminins, un remaniement des organisations a lieu. La Rocque et Antoinette de Préval développent, la même année, une section féminine d'action sociale des Croix-de-Feu. Son principe est mis en œuvre lors d’une assemblée générale constitutive le 19 mars 1934 au titre d’une démarche inter-confessionnelle en présence du rabbin Jacob Kaplan pour la communauté juive en lien avec le consistoire, du pasteur Freddy Durrleman pour les protestants et du père Dieux, pour les catholiques. Marie-Claire de Gérus et Germaine Féraud (fille de général et amie d’Antoinette de Préval) sont les principales animatrices de la section féminine.
      Le mouvement Croix-de-Feu est dissous par la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et les milices privées. Le ministre de l’Intérieur Roger Salengro précisant, le 25 juin, que « s’il plaît à M. de La Rocque de fonder un grand parti politique […], ce parti se développera librement » (cité par Jacques Nobécourt, op. cit. p. 417). Le 12 juillet 1936, les Croix-de-Feu se transforment en Parti social français (PSF) puis Progrès social français en 1940 dont la devise est « l’ordre par la famille et le travail pour la patrie ». Plusieurs organismes d’assistance amplifient les initiatives prises du temps des Croix-de-Feu : en 1936, La Rocque crée la Société de préparation et d’éducation sportive (SPES), puis en 1937, Travail et Loisirs sous la houlette de Gabrielle Mermoz (la mère de Jean Mermoz) et de l’écrivain Georges Duhamel. En 1939, les Auxiliaires de la défense passive (ADP) sont créées. Après la défaite en juin 1940, elles deviennent les Artisans du devoir patriotique. Antoinette de Préval joue un rôle très important dans ces organisations. Elle est d’ailleurs décrite, en février 1939, par M. Cadoux qui appartient à la délégation régionale du PSF pour le Nord, comme « collaboratrice de la première heure et de tous les instants de La Rocque ; animatrice – que dis-je – créatrice, des œuvres sociales Croix-de-Feu, elle est et restera celle qui, à côté de notre Chef, a compris que le social était la clef de voûte de l’édifice à construire » (PRE 9 Dr 1 sdr 3, discours annoté n°44 tenu à Saint-Omer en février 1939). Ces organismes, spécialisés en protection civile, se transforment en service social au niveau national. Dans les années 1930 et 1940, leur réseau de services sociaux s’étend partout en France. Sans se mettre en avant, Antoinette de Préval est responsable de l’application de la philosophie du social établie par La Rocque. Elle a su développer son réseau dans toute la France et ainsi créer une action bénévole quasi-permanente. Elle se fait appeler tante Nette par certains de ses correspondants, en dépit du fait qu’il n’y ait aucun lien de parenté. Monique Horaist, infirmière travaillant dans des centres du PSF entre 1935 et 1946, déclare à propos d’Antoinette de Préval que : « pour elle, il n’était pas question que ça ne se réalise pas ; ça, c’est une force de la nature extraordinaire. Ça devait se réaliser ! Il n’y avait pas un sou en caisse, 10 personnes là où il en fallait 60… n’importe ! Et ça arrivait, et l’on y arrivait… elle était autoritaire, enfin, je ne sais pas si on peut dire le mot, oui, certainement parce que ça n’aurait pas marché sans cela ! Elle avait beaucoup de volonté… » (AN, 451AP/358, Témoignage du 10 mai 1988 : œuvres sociales Croix-de-Feu Saint-Ouen Les réfugiés en 1940 (ADP)-Strasbourg 1945 (ADP)-Le PSF). Antoinette de Préval est restée une très proche collaboratrice de La Rocque. Ce dernier, dans ses carnets de captivité « Dernières Volontés », évoquant les attaques dont il fut l’objet durant le PSF, à l’instigation de Xavier Vallat et de Joseph Pozzo di Borgo lui reprochant son refus de participer au Front de la Liberté de Jacques Doriot, décrit qu’Antoinette de Préval « a été insultée lâchement, mortellement, son nom étant immolé au mien » (« Dernières volontés », 23 mai-15 juin 1943, cité par Jacques Nobécourt, op. cit. p. 1059).
      Durant l’occupation allemande, les ADP sont dissous, en même temps que la SPES et le PSF, par le général Carl Oberg, chef des SS en France, le 2 novembre 1942. Après la Libération, les actions sociales d’Antoinette de Préval, de même que les activités du PSF, ne peuvent être maintenues.
      À partir de 1948, Antoinette de Préval est secrétaire général de l’Aérium des croix. Cette institution accueille les fils de pilotes de l’aviation civile et militaire morts au champ d’honneur, âgés de trois à sept ans. Agréé avec félicitations par le ministre de la Santé et la Sécurité sociale, l’Aérium est inauguré en 1952. Il reçoit, par la suite et dans la mesure des places disponibles, des enfants placés par la Sécurité sociale.
      Antoinette de Préval fait également partie du conseil d’administration de l’association Les Amis de Saint-Clément, qui a pour but de sauvegarder la mémoire de La Rocque dans le Cantal.
      Elle décède le 3 septembre 1977 à l’âge de 85 ans à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

    • Description matérielle

      2.43 ml
    • Accès

      Les documents pourront être consultés sur autorisation écrite du donateur ou de ses ayants-droits, qu’il s’agisse des originaux ou de leur reproduction et pour des documents de toute nature.

    • Bibliographie

      Les cotes entre parenthèses renvoient à la bibliothèque de la Fondation nationale des sciences politiques à Paris.
      Généralités
      BERSTEIN, Serge, JEANNENEY Jean-Noël dir., Le PSF : un parti de masse à droite : 1936-1940. [colloque, Paris, 30 et 31 janvier 2014] ; [organisé par le Centre d'histoire de Sciences Po] Paris : CNRS éditions. 2016, 348 p. (324.244 07-BER-PSF-2016)
      BERSTEIN, Serge, WINOCK, Michel, Histoire de la France politique. 4. La République recommencée : de 1914 à nos jours. Paris : Seuil, Points, 2017, 787 p. (F341-BER-2017)
      KÉCHICHIAN, Albert, Les Croix-de-feu à l’âge des fascismes : travail, famille, patrie. Seyssel : Champ Vallon. 2006, 410 p. (8°260.714)
      KÉCHICHIAN, Albert, Missionnaires de l’aristocratie : les Croix-de-Feu dans l’engrenage partisan (1927-1936), thèse de doctorat : histoire, IEP de Paris, dir. Serge Berstein, 2002, 941 p. (TH-COL4°3656(566))
      MACHEFER, Philippe, « Le Parti social français », RÉMOND, René, BOURDIN, Janine (dir.), La France sous le gouvernement Daladier d'avril 1938 à septembre 1939 : colloque des 4, 5 et 6 décembre 1975, Paris : Fondation nationale des sciences politiques. 1978, 365 p. (8°181.752)
      NOBÉCOURT, Jacques, Le colonel de La Rocque, ou les pièges du nationalisme chrétien, Paris : Fayard. 1996, 1194 p. (8°186.691)
      RUDAUX, Philippe, Les Croix-de-feu et le PSF, Paris : France-Empire. 1967, 399 p. (12°012.623)
      SOUCY, Robert, « 4. Les Croix-de-Feu et le Parti social français », SOUCY, Robert, Fascismes français ? 1933-1939. Mouvements antidémocratiques. Paris : Autrement. 2004, p. 163-292. https://www.cairn.info/---page-163.htm [consulté le 10/01/2022] Réponse de BERSTEIN Serge, « Pour en finir avec un dialogue de sourds. À propos du fascisme français », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2007/3 (n° 95), p. 243-246. https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2007-3-page-243.htm [consulté le 30/06/2022]
      STERNHELL, Zeev, L’histoire refoulée : La Rocque, les Croix-de-Feu, et la question du fascisme français. Paris : les Éditions du Cerf. 2019, 382 p. (B25-STE-2019)
      THOMAS, Jean-Paul, Droite et rassemblement du PSF au RPF, 1936-1953 : hommes, réseaux, cultures : rupture et continuité d’une histoire politique, thèse de doctorat : histoire, IEP de Paris, dir. Serge Berstein, 2002, 1268 p. (TH-COL4°3656(537))
      WINOCK, Michel, « 19. La Rocque dans la droite française », Le XXe siècle idéologique et politique. Paris : Perrin, Synthèses historiques, 2013, p. 337-378. https://www.cairn.info/--9782262042370-page-337.htm [consulté le 30/06/2022]
      Action sociale féminine
      CAMPBELL, Caroline, « Women and Gender in the Croix-de-Feu and the Parti Social Français: Creating a Nationalist Youth Culture, 1927–1939 », Journal of the western society for french history, vol. 38. 2008, p. 249-264 http://hdl.handle.net/2027/spo.0642292.0036.019 [consulté le 15/12/2021]
      DOWNS, Laura Lee, « Nous plantions les trois couleurs : Action sociale féminine et recomposition des politiques de la droite française : Le mouvement Croix-de-Feu et le Parti social français, 1934-1947 », Revue d'histoire moderne et contemporaine, n° 58-3. 2011, p. 118-163. https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2011-3-page-118.htm [consulté le 15/12/2021] Réponse d’ASSOULINE, Pierre, « Carte blanche : Droit de réponse », L’Histoire, n°384, février 2013, p. 114.
      https://larepubliquedeslivres.com/la-memoire-du-colonel-de-la-rocque/comment-page-1/ [consulté le 30/06/2022]
      DOWNS, Laura Lee, « Pour conquérir les « milieux de la haine ». L’action sociale féminine du mouvement Croix-de-Feu et la socialisation de la politique dans la droite française, 1935-1946 », COTTIAS, Myriam, DOWNS, Laura, KLAPISCH-ZUBER, Christiane (dir.), Le corps, la famille et l’État : Hommage à André Burguière. Rennes : Presses universitaires de Rennes. 2010, p. 285-295. http://books.openedition.org/pur/104064 [consulté le 15/12/2021]
      PEYRAUD, Christine, Adèle Barrucand : Une Savoyarde dans l'action sociale, 1939-1945, Montmélian : La Fontaine de Siloé. 2017, 328 p.
      THOMAS, Jean-Paul, « Les droites, les femmes et le mouvement associatif, 1902-1946 », ANDRIEU, Claire, LE BÉGUEC, Gilles, TARTAKOWSKY, Danielle (dir.), Associations et champ politique : La loi de 1901. Paris : Éditions de la Sorbonne. 2001, p. 523-533 http://books.openedition.org/psorbonne/60829 [consulté le 07/01/2022]
      TRICAUD, Sabrina « Les femmes et la famille dans la vision du PSF », BERSTEIN, Serge, JEANNENEY Jean-Noël (dir.), Le PSF : un parti de masse à droite : 1936-1940. [colloque, Paris, 30 et 31 janvier 2014] ; [organisé par le Centre d'histoire de Sciences Po] Paris : CNRS éditions. 2016, p. 205-217 (324.244 07-BER-PSF-2016)
      Sources imprimées et mémoires
      LA ROCQUE, François de, BERSTEIN, Serge, Pourquoi je suis républicain : carnets de captivité. Édition établie et annotée par Hugues de La Rocque, Serge Berstein et Cédric Francille. Paris : Éditions du Seuil. 2014, 342 p. (8°324.006)
      LÉOTARD, Pierre de, « Mes souvenirs politiques », Recherches contemporaines, n°5. 1998-1999, 100 p.
      https://idhes.parisnanterre.fr/servlet/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw?ID_FICHIER=1348818743474 [consulté le 17/12/2021]
      Parti social français, Le Petit journal, Paris, 1863-1944.
      https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32895690j/date.r=.langEN [consulté le 10/01/2022]

    • Sources complémentaires

      Archives nationales
      451AP/1-392 Fonds François de La Rocque (XIXe-XXe siècles).
      Fonds Marie-Thérèse Bourrut-Lacouture (1916-1994).
      660AP/2 Carnets 3 à 7. Le nom d’Antoinette de Préval n’apparaît pas en clair, mais « Antoinette » et « Mlle de P. » sont cités dans le cadre de propos sur le Parti social français.
      Département archives de la Direction des ressources et de l’information scientifique de la Fondation nationale des sciences politiques
      Fonds François de La Rocque
      10 LR 1 à 88 Fonds photographique de François de La Rocque : environ 1200 planches de photographies (1932-1945).
      Fonds Jacques Nobécourt/La Rocque
      20 MO (cote provisoire) Supplément d'archives confiées par Jacques Nobécourt sur La Rocque.
      Fonds Pierre de Léotard
      PL3 Dr 1 Rapports présentés au congrès PSF de Lyon dont « La coordination sociale » par
      Antoinette de Préval (29 juin 1941).
      PL7 Dr 3 Correspondance avec Antoinette de Préval (1945-1962).
      Fonds Edmond Barrachin
      EBA 5 Parti social français : Edmond Barrachin, président de formation politique (1938-1944).
      Archives départementales du Cantal
      Fonds Photographies du journal La Montagne
      31 NUM 2713-2715 Château d'Olmet : les enfants de l'Aérium des croix (Fondation Jean Mermoz) en vacances (août 1958).
      31 NUM 2716 Gala de l'Aérium des croix (Fondation Jean Mermoz) : la table officielle (août, 1958).
      Fonds Direction des affaires sanitaires et sociales - Service équipement
      1472 W 154 Aérium des croix : travaux d'aménagement ; documents budgétaires ; dossier fermeture de l'établissement (1er avril 1951-27 août 1971) ; travaux d'aménagement du centre d'aide par le travail et du foyer des Croix à Olmet : travaux aménagement intérieur du bâtiment, dossier technique, 1ère tranche de travaux, 2e tranche de travaux, installation du chauffage (21 octobre 1971-22 novembre 1983).
      Fonds de la Direction de la population puis de l'action sanitaire et sociale
      3 SC 1757 Aérium des croix à Vic-sur-Cère : dossiers de l’établissement (1952-1959).
      3 SC 1858 Aérium des croix à Vic-sur-Cère : dossiers de l’établissement (1957-1962).
      Fonds Alphée Delrieu
      109 J 178 Commandes privées, établissements médico-sociaux : dossiers d’aménagements, construction d'un lazaret et d'une chapelle pour l'Aérium des croix à Olmet, commune de Vic-sur-Cère (1946-1972).
      113 Fi 1877-1917 Commandes privées, établissements médico-sociaux : plans de l’Aérium des croix à Olmet (1951-1963).
      Bibliothèque des Archives départementales du Cantal
      4 BIB 327-5 BRUMEAUX, Jean. Archives de la maison du Souvenir. Répertoire numérique des dossiers. Répertoire numérique des documents. Montmorency : Collation, 1975, 118 p.
      F BIB 34-10 BRUMEAUX, Jean. Archives de la Maison du Souvenir. Répertoire numérique des dossiers et documents classés par nom propre. Montmorency : Collation, 1978, 170 p.
      Archives départementales de la Haute-Savoie
      Fonds d’Adèle Barrucand (1939-1979)
      196J 5 ADP, fonctionnement général : copie manuscrite d’une lettre d'Antoinette de Préval à Paul Silly (s.d.).
      196J 6 Correspondance d'Adèle Barrucand avec les responsables ADP et Antoinette de Préval : lettres reçues, télégrammes reçus et envoyés (1941-1943).
      196J 9 Actions en faveur des enfants : copie d’une lettre de Paul Silly à Antoinette de Préval sur l'ouverture d'un centre de consultation de nourrissons à Sallanches (9 novembre 1941).
      196J 26 Parti social français, photographies de groupe près d'un véhicule, les deux personnes à gauche pourraient être Antoinette de Préval et François de La Rocque (s.d.).
      Archives apostoliques du Vatican
      Prefettura della Casa Pontificia, Udienze Private e Speciali (Préfecture de la Maison papale, Audiences privées et spéciales)
      87, ff. 406r, 413r Audition d’Antoinette de Préval et de Pie XII : requête et introduction. Elle rencontre le pape Pie XII, le 16 janvier 1949 concernant l’Aérium des croix et de sa bénédiction.

    • Historique de la conservation

      Les archives d’Antoinette de Préval ont été conservées au musée des Amis de La Rocque à Olmet (Cantal). Elles sont données en 2008 à la Fondation nationale des sciences politiques par Hugues de La Rocque. La lettre d’intention de don est signée le 22 décembre 2022. Un complément d’archives d’environ 1 ml est arrivé en 2022. Il était conservé dans la maison familiale du Cantal.
      Ce fonds a été préclassé par Élisabeth de La Rocque. Antonin Cavelier, étudiant vacataire à Sciences Po, a repris le classement en juillet 2017. Il est poursuivi par Jordy Desvouas et Dominique Parcollet, en septembre 2017. Le fonds a été repris et l’instrument de recherche a été rédigé par Mélody Hervé en 2023. Il est coté PRE.

    • Modalités d'entrées

      Les archives d’Antoinette de Préval sont directement liées à celles du colonel de La Rocque. Les archives de ce dernier étaient conservées, depuis les années 1960, à la Maison du souvenir à Olmet (Cantal). Classée et inventoriée sur place, une partie du fonds est déposée en 1984 aux Archives nationales (AN) et une autre est donnée à la FNSP en 1992. Cependant, Antoinette de Préval, membre du comité exécutif du PSF, directrice des œuvres sociales ADP, très proche collaboratrice et exécutrice testamentaire de La Rocque, avait autorisé en 1962 Janine Bourdin et Philippe Machefer à disposer d’un certain nombre de dossiers pour leur thèse portant respectivement sur les Croix-de-Feu et sur le Parti social français, sous la direction de René Rémond, directeur d'études et de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP). Ces deux ensembles, conservés par Philippe Machefer jusqu'à sa mort en 1982 et par Janine Bourdin jusqu'en 1992, font l'objet d'un don de Gilles de La Rocque, fils du colonel de La Rocque, à la FNSP en 1992. Partiellement conservés pendant un temps par Jacques Nobécourt dans le cadre de sa biographie du colonel de La Rocque, ils sont définitivement réunis à la FNSP et inventoriés en 1995. À ce fonds ainsi reconstitué s'ajoutent de 1995 à 1998 plusieurs dossiers d'archives collectés, rassemblés, voire produits et inventoriés par Jacques Nobécourt et Gilles de La Rocque. En 2017, ce fonds, à l'exception des archives photographiques conservées sous les cotes 10 LR 1 à 88, le fonds déjà constitué aux Archives nationales. Il est coté 451AP/287 à 392. La FNSP conserve les archives d’Antoinette de Préval. La lettre d’intention de don par l’ayant-droit, Hugues de La Rocque, a été signée le 22 décembre 2022.

    • Tris et éliminations

      Les doubles, représentant 0,2 ml, ont été éliminés en 2023.

    • Accroissement

      Hugues de La Rocque a donné à la FNSP quelques documents supplémentaires en 2013. Deux boîtes ont été insérées dans le fonds en 2022 provenant de chercheurs, dont Jean-Paul Thomas. Elles complètent les archives du Parti social français et celles des Amis de La Rocque. Deux gros cartons supplémentaires ont été ajoutés en 2022. Ils concernent l’Aérium des croix, Les Amis de La Rocque ainsi que de la correspondance personnelle d’Antoinette de Préval.

    • Conditions de reproductions

      Les documents pourront être reproduits sur autorisation écrite du donateur ou de ses ayants-droits, qu’il s’agisse des originaux ou de leur reproduction.

    • Langue

      Les documents présents dans ce fonds sont en français, en anglais, en allemand et en italien.
    • Notes de l'archiviste

      Instrument de recherche repris en 2023 par Mélody Hervé, archiviste, sous la direction d'Odile Gaultier-Voituriez, responsable du Département archives de la Direction des ressources et de l’information scientifique de la Fondation nationale des sciences politiques.

    Pour aller plus loin

    Les formulaires de recherche :