NOUVEAUX OUTILS, NOUVEAUX CORPUS, NOUVELLES APPROCHES :
«MESURER» AUJOURD’HUI EN HISTOIRE  ET EN SCIENCES SOCIALES

Comité d’organisation : Carole Gayet-Viaud (CNRS), 
Paul-André Rosental (Centre d’histoire de Sciences Po), 
Charlotte Vorms (Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Le 11 juin, ESOPP conclut son séminaire par une journée de recherche sur les nouveaux enjeux de la quantification en histoire et en sciences sociales. Par des approches concrètes appliquées à quatre objets inscrits dans des univers radicalement différents, du monde du renseignement à l’ethnographie de la pauvreté, des inégalités sociales en longue période aux significations des applications de l’IA, nous mettrons en résonance des questions épistémologiques devenues essentielles dans les approches mobilisant la mesure aujourd’hui. Les révolutions dans la production des données, la manière de concilier la mesure avec le respect des intentionnalités individuelles, la revisite des enquêtes, la quantification des processus et des actions « en train de se faire », sont centrales à l’évolution de nos disciplines. 

Interventions :

• Anne-Sophie Bruno (U. de Paris 1), « Mettre en série des données pour interroger les dynamiques de long terme. Illusion méthodologique ou étape indispensable ? »
• Erwan Le Mener (CEMS-EHESS & U. de Bordeaux), « Que rapporte l’irrégularité du séjour ? Une étude de cas ethnocomptable d’une famille sans-papiers (Paris, 2007-2015) »
• Sébastien-Yves Laurent (Sciences Po Saint-Germain-en-Laye), «Le dépassement de la ‘raison statique’ : à la recherche de l’effet data sur le renseignement (États-Unis, France, Royaume-Uni) »
• Hans-Joachim Voth (Université de Zurich). «Reductionist No More: Historical Quantification and Higher-Order Meaning in the Age of AI? »

Retour vers la présentation du séminaire ESOPP