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Groupe de recherche sur l’italie contemporaine (GRIC)

Domaine Gouvernement | Institutions, savoirs, normes

Réunion publique du Fronte democratico popolare, Bologne, 1948 - Fondation Nevol Querci, Archivio Fotografico Avanti !, éd. Milan, b. 485, photo no13
Réunion publique du Fronte democratico popolare, Bologne, 1948 (crédits : © Fondazione Nevol Querci)

Le peuple dans l'Italie contemporaine

Le concept de « peuple » parcourt l'histoire contemporaine de l'Italie en dépit, ou peut-être en raison, du rapport ambigu des élites politiques et des intellectuels avec celui-ci. Dans les Cahiers de prison, Gramsci estime qu’en Italie, à la différence de la France, il n’existe pas de « peuple-nation ». Mussolini, à la fin de la période fasciste, voit dans le peuple le principal responsable de ses échecs estimant, en 1940, qu’il « est bon pour le peuple italien d’être mis à
l’épreuve et secoué, pour le sortir de plusieurs siècles de paresse mentale” ou encore qu’« il faut le mener au bâton, au bâton et encore au bâton ». Inapte à faire nation pour les uns.
Impossible à gouverner ou à transformer pour les autres, irrémédiablement fracturé entre différentes entités selon d’autres, le peuple italien fait débat.
Et pourtant, les invocations et appropriations du concept sont multiples et présentes dans toutes les familles politiques. À gauche : en 1848, Mazzini fonde le quotidien L’Italia del popolo. Bandiera Rossa, le plus célèbre des chants du mouvement ouvrier italien, débute par un appel au peuple. Mais aussi à droite et au centre droit : du quotidien fasciste Il Popolo d’Italia, voix officielle du régime pendant le ventennio à l’organe de la Démocratie Chrétienne, Il popolo, publié entre 1944 et 1994. L’avènement de Silvio Berlusconi au pouvoir l’Italie n’a-telle pas été présentée comme le laboratoire d’une « peuplecratie » (Diamanti-Lazar) ?
À l’heure où les populismes sont en plein essor et où les forces politiques illibérales tentent de mobiliser le peuple contre la démocratie, nous souhaitons revenir, dans une perspective d’histoire politique et socioculturelle, sur la place singulière de ce concept dans l’Italie contemporaine.

  • 16/10/2025 
    Gramsci, le peuple et la religion
    Marie Lucas (Ecole Française de Rome)
     
  • 06/11/2025
    Le peuple dans la culture catholique de l'Italie contemporaine XIX-XX siècle
    Andrea Riccardi
     
  • 27/11/2025
    Curare il popolo per fare la nazione. Epidemie di colera e istituzioni nella Sicilia del Risorgimento
    Matteo Di Figlia (Université de Palerme)
     
  • 11/12/2025
    La place du peuple dans le corporatisme
    Matteo Pasetti (Université de Bologne)
     
  • 15/01/2026
    Le peuple de Mussolini
    Marie-Anne Matard Bonucci (Université de Paris 8)
     
  • 29/01/2026
    Le peuple de la Sicile en 1943
    Rosario Mangiameli (Université de Catane)
     
  • 12/02/2026
    Le peuple, une approche anthropologique
    Francesco Cassata (Université de Gênes)
     
  • 12/03/2026
    Les prêtres ouvriers et le peuple italien
    Marta Margotti  (Université de Turin)
     
  • 26/03/2026
    L'antifascisme et le peuple italien
    Stéphanie Prezioso (Université de Lausanne)
     
  • 09/04/2026
    Le peuple entre dictature fasciste et invention de la démocratie
    Mark Gilbert
     
  • 07/05/2026
    Le 25 avril, une renaissance du peuple italien ?
    Rosario Forlenza (LUISS)
     
  • 21/05/2026
    Les populistes italiens et le peuple depuis les années 1990
    Marc Lazar (Sciences Po/LUISS)
     

L'italie et le monde

La position géographique particulière de la péninsule italienne a déterminé en partie son histoire, faite de conflits mais aussi d’échanges culturels et commerciaux avec le reste du monde. Principalement centrés sur le pourtour méditerranéen pendant l’Antiquité, les peuples et les gouvernants de la péninsule se sont ensuite tournés vers le continent européen et vers l’Orient. À l’époque contemporaine, les relations tissées avec les autres continents et les bouleversements géopolitiques mondiaux rendent pertinente l’adoption d’une perspective internationale. Interroger l’Italie et son rapport au monde, de l’Unité à nos jours, permet d’élargir la focale pour voir de quelle manière le Bel paese a traversé les temps forts de son histoire nationale et affronté les enjeux du XXe et du XXIe siècles.

L’Italie a longtemps été un pays d’émigration, avant de devenir récemment une terre d’immigration. Il convient donc de questionner la constitution et la présence de diasporas italiennes dans de nombreux pays depuis le XIXe. Quels liens ces communautés italiennes ont-elles maintenu avec leur pays et leurs régions d’origine ? Comment se sont-elles intégrées aux pays où elles se sont installées ? Quelles formes d’italianité ont-elles exporté ? Mais aussi quels regards ont été portés sur l’Italie depuis l’étranger ? Et comment l’Italie (autorités, partis, associations, opinion publique) a-t-elle réagi récemment à la crise migratoire ? Du point de vue des relations internationales, comment l’Italie a-t-elle interagi avec ses partenaires, notamment européens, sur les questions géopolitiques et stratégiques mais aussi politiques et culturelles ? Ces relations sont-elles caractérisées sur le long et moyen terme par des continuités ou par des ruptures? Enfin, quels acteurs contribuent au positionnement international de l’Italie? Telles sont quelques-unes des questions qui orienteront le séminaire du GRIC de l’année 2024-2025 et nourriront les contributions des chercheurs etdes chercheuses qui participeront à ses activités.

  • 10/10/2024 
    L’Italia e le sue ex colonie. Istituzioni, istituti e traiettorie professionali tra continuità e rotture.
    Beatrice Falcucci (Université Pompeu-Fabra - Barcelone)
     
  • 24/10/2024
    L'italianité des Ciociari de passage à la Plaine-Saint-Denis, 1880-1930
    Fabrice Langrognet (CNRS)
     
  • 14/11/2024
    Migrations et capitaux italiens à travers le monde, du milieu du XIXe siècle à la Première Guerre mondiale
    Thibault Bechini (EFR)
     
  • 28/11/2024
    Fascisme et démocratie en Italie après 1945. Regards extérieurs sur une coexistence difficile
    Andrea Martini (Paris 8)
     
  • 19/12/2024 (en visioconférence)
    “Inventer l'avenir". La France, l'Italie et la construction européenne (1981-1995)
    Giovanni Lella (LUISS)
     
  • 23/01/2025
    Le fascisme à l’étranger : La Casa d’Italia de Marseille
    Stéphane Mourlane (Université Aix-Marseille)
     
  • 13/02/2025
    La politisation des immigrés italiens dans le Nord-Pas de Calais entre 1938 et 1948
    Elisa Pareo (Université de Vérone-Paris 8)
     
  • 20/03/2025
    L’espansione e l’insediamento delle mafie italiane all’estero
    Federico Varese (Sciences Po)
     
  • 01/04/2025
    1938. L’applicazione delle leggi razziali nella Regia Università di Roma: percorsi, questioni, ricerche
    Serena Di Nepi et Umberto Gentiloni (Università la Sapienza, Roma)
     
  • 10/04/2025
    Les lecteurs de langue et littérature italiennes dans les universités allemandes et européennes (1922-1945) : agents d’une diplomatie culturelle sous le fascisme ?
    Claire Lorenzelli (ENS de Lyon)
     
  • 17/04/2025
    L'immigration en Italie : évolution historique et réponses juridiques
    Carolina Simoncini (Université Lyon 3)
     
  • 15/05/2025 - Séance annulée 
    La tradition en suspens ? Femmes italiennes en migration au début du XXe siècle.
    Caroline Douki (Paris 8)
     
  • 05/06/2025 - Séance annulée
    L’émergence et le succès de la Public History en Italie
    Serge Noiret (Institut Européen de Florence)

Histoire, mémoires et identités collectives dans l'italie contemporaine

Comme la plupart des pays d’Europe occidentale, l’Italie est traversée, et souvent divisée, par d’intenses débats sur ce que devraient être les politiques mémorielles. À défaut de s’accorder sur leur contenu, les politiques sont unanimes pour considérer celles-ci comme essentielles pour assurer la cohésion de la société – sans d’ailleurs que l’on puisse vérifier si elles ont bien un tel effet vertueux. Pour cette deuxième année, la réflexion sera examinée en rapport avec la question des identités collectives, à différentes échelles : locale, régionale, nationale, transnationale. L'articulation des rapports entre mémoire politique et identités collectives sera analysée sous l'angle des politiques publiques et des pratiques et mobilisations des acteurs sociaux.

Que nous disent les politiques mémorielles et les usages publics de l’histoire de l’Italie contemporaine, des partis politiques et des différents acteurs sociaux ? Dans quelle mesure l’obsession mémorielle représente-t-elle un substitut à des formes d’engagement en crise ? Contribuent-elles à recréer du lien social et in fine induisent-elles de nouvelles formes de mobilisation politique ?

  • 12 octobre 2023 
    Romain Descendre (ENS Lyon), Jean-Claude Zancarini (ENS Lyon), La postérité d'Antonio Gramsci dans la vie politique italienne.
  • 9 novembre 2023 
    Antonin Durand (Sorbonne-Université), Verdi dans la mémoire nationale
  • 23 novembre 2023 
    Marcello Flores, Le memorie rimosse della Repubblica: il colonialismo fascista, i crimini del comunismo.
  • 21 décembre 2023 
    Charlotte Moge (Lyon 3), « L'antimafia » : un combat fondateur d’une nouvelle identité politique ?
  • 18 janvier 2024 
    Anna Lisa Tota (Université Rome 3), La mémoire de l’attentat de Bologne dans l’Italie républicaine
  • 8 février 2024 
    Alexandre Chabert (Sciences Po, Centre d'histoire), "Mémoire et oubli du passé communiste, du PCI au PD".
  • 7 mars 2024 
    Francesca Socrate (La Sapienza), Les mémoires de 68 en Italie
  • 28 mars 2024 
    Rosario Forlenza, ( LUISS), Un second Risorgimento : la mémoire de la Résistance dans l'Italie républicaine.
  • 11 avril 2024 
    Armelle Girinon (La Sapienza), L’orientalisme littéraire italien et la glorification de l’identité nationale (XIXe - début XXe)
  • 23 mai 2024 
     Marcello Ravveduto (università di Salerno, Digital Public History) : Immaginari e rappresentazioni. L'identità delle mafie tra XX e XXI secolo
  • 30 mai 2024 
    Suzy Toson, (Paris8-Sciences Po, CHSP) : Femmes et fascisme : quelle mémoire ?
  • 13 juin 2024
    Colloque Gaetano Salvemini [à confirmer] : Quelle place dans la mémoire de l’antifascisme ? 

Mémoire et politique dans l'italie contemporaine

Comme la plupart des pays d’Europe occidentale, l’Italie est traversée, et souvent divisée, par d’intenses débats sur ce que devraient être les politiques mémorielles. À défaut de s’accorder sur leur contenu, les politiques sont unanimes pour considérer celles-ci comme essentielles pour assurer la cohésion de la société – sans d’ailleurs que l’on puisse vérifier si elles ont bien un tel effet vertueux.

En effet, depuis les recherches s’inscrivant dans la continuité des « lieux de mémoire » de Pierre Nora, qui mettaient l’accent sur la formation de symboles partagés qui cimentent des identités essentiellement nationales, les nombreux travaux qui ont été consacrés aux politiques mémorielles en Europe, et en Italie démontrent que les processus de fabrication des mémoires collectives sont complexes et ambivalents. Cette dimension de la mémoire, entendue dans le sens d'usage politique du passé, et le discours qui porte sur l'importance de l'établissement de « mémoires partagées », ne doit pourtant pas dissimuler la tension politique qui procède à la sélection des « récits » valorisés, et de leurs représentations dans l'espace public qui découle de ce choix politique. Ce processus actif de construction des mémoires, enjeu de négociation et parfois de conflits, est particulièrement apparent dans les cas de sortie de crise, à l'issue de moments historiques caractérisés par la prolifération de violences politiques.

L’Italie républicaine occupe une place spécifique dans ce cadre européen, à plus d’un titre. Les historiens s’accordent en général pour identifier trois grandes phases caractéristiques de la péninsule :
- la construction d’une mémoire « officielle » de l’antifascisme et de la résistance après 1945, progressivement en crise, à partir des années 1970, avec l’érosion du paradigme antifasciste.
- une nouvelle période s’ouvre avec la décennie 1990 en rapport avec les événements européens et, nationalement, le contexte de crise politique de la « Première République » : la remise en question de la mémoire antifasciste s’approfondit dans la nouvelle configuration politique portée au pouvoir par Silvio Berlusconi, et la légitimation de partis étrangers à la culture politico-mémorielle d’après-guerre (Forza Italia, Ligue du Nord) sinon hostiles (MSI-Alleanza Nazionale).
-Les années 2000 marquent la volonté de dépassement des clivages mémoriels par la mise en place d’un nouveau calendrier de célébrations nationales, l’absence de récit partagé cédant la place à la fragmentation de mémoires construites, cette fois, à partir d’un paradigme victimaire. Au calendrier républicain antifasciste (célébrations du 25 avril (pour la résistance) et du 2 juin (fête de la République) sont ajoutées différentes journées de « célébration » au gré des débats et rapports de force politique.

Certaines participent d’un calendrier international, comme le « 27 janvier », journée de la mémoire des victimes de la Shoah ; d’autres ont une signification strictement italienne comme le 9 mai, journée d’hommage aux victimes du terrorisme, en référence à l’assassinat d’Aldo Moro, ou encore le 21 mars, premier jour du printemps et journée de souvenir des victimes de la mafia. Certaines participent d’une culture plutôt ancrée à gauche - c’est le cas, par exemple, de la journée en mémoire des victimes de l’immigration dite aussi journée de l’accueil, le 3 octobre, pour commémorer le naufrage, en 2013, lors duquel, au large de Lampedusa, 368 personnes trouvèrent la mort. D’autres ont été portées plutôt par la droite, sinon l’extrême-droite comme celle du 10 février, Jour de commémoration des victimes des Foibe.
Parallèlement à ces journées de commémoration officielles, qui ont dans la plupart des cas fait l’objet de lois et dont l’inventaire produit ici n’a rien d’exhaustif, il convient d’ajouter de multiples initiatives mémorielles portées par des associations ou des institutions locales souvent destinées à contester une histoire officielle : on se contentera de citer ici les débats autour de l’institution d’une journée des « victimes méridionales » du Risorgimento en 2017 qui a vu les historiens très mobilisés ou encore la proposition d’instauration d’une journée des victimes du colonialisme italien, à la date du 19 février, choisie pour évoquer le massacre de milliers de civils perpétré à Addis Abbeba en 1937 en
représailles à un attentat contre le vice-roi d’Éthiopie Rodolfo Graziani.
Que nous disent les politiques mémorielles et les usages publics de l’histoire de l’Italie contemporaine, des partis politiques et des différents acteurs sociaux ? Dans quelle mesure l’obsession mémorielle représente-t-elle un substitut à des formes d’engagement en crise ? Contribuent-elles à recréer du lien social et in fine induisent-elles de nouvelles formes de mobilisation politique ?

  • 18/10/2022 | Filippo FOCARDI, Professeur à l'Université de Padoue pour une intervention sur
    Mémoires publiques et enjeux partisans dans l'Italie républicaine.
    Filippo Focardi a notamment publié :
    La guerra della memoria : La Resistenza nel dibattito politico italiano dal 1945 a oggi, Rome-Bari, Laterza, 2020 ; L'Italie, alliée ou victime de l'Allemagne nazie, Bruxelles, 2014.
    [séminaire en visio-conférence] [en italien]
  • 22/11/2022 | Simon SARLIN, Maître de conférences à l'Université Paris-Nanterre, ISP
    Existe-t-il une contre-mémoire de droite du Risorgimento ?
    Simon Sarlin a notamment publié :
    Le Légitimisme en armes. Histoire d’une mobilisation internationale contre l’Unité italienne, Rome, École française de Rome, coll. B.E.F.A.R., 2013.
  • [séminaire en format hybride] [en français]
  • 31/01/2023 | Guri SCHWARZ, Professeure à l'Université de Gênes
    Les enjeux politiques de la mémoire de la Shoah en Italie.
  • 14/02/2023 | Tullia CATALAN, Professeure à l'Université de Trieste
    La Mémoire des Foibe dans l'Italie républicaine.
  • 14/03/2023 | Chiara BECATTINI, Docteure, Università degli studi di Padova / Université Paris 8
    Les lieux de mémoire de la déportation en Italie
  • 04/04/2023 | Valeria DEPLANO, Professeure à l'Université de Cagliari 
    La mémoire du colonialisme italien dans l'Italie républicaine, entre occultation et rémanence.
  • 18/04/2023  | Renato CAMURRI, Professeur à l'Université de Vérone 
    Quelle mémoire pour l'émigration italienne ?
  • 09/05/2023 | Anna Lisa TOTA, Professeure à l'Université Roma III ▸ séance annulée
    Le rôle des associations de victimes du terrorisme dans la construction d'une contre-mémoire.
  • 23/05/2023 | Lorenzo CASTELLANI, Adjunct Professor - History of Political Institutions and History of Political  Parties LUISS 
    Gouverner l'Italie avec des "administrations spéciales" : entre fascisme et République
  • 06/06/2023 | Uoldelul CHELATI DIRAR, Professeur à l'Université de Macerata
    La colonisation italienne vue d'Afrique 
  • 13/06/2023 | Lorenzo DE SABATTA, EHESS
    Déposer les armes, prendre la parole. La lutte armée d'extrême gauche en Italie (1969-2015) : narrations autobiographiques, représentations historiques et controverses mémorielles 
  • 20/06/2023 | Jonathan PREDA, Institut Français de Géopolitique-Lab
    La mémoire des crimes fascistes dans l'extrême-droite française depuis 1945

Fascisme . néo-fascisme . post-fascisme

Le Groupe de recherche sur l’Italie contemporaine (GRIC), animé par Marc Lazar et Marie-Anne Matard-Bonucci, chercheuse associée, organise un séminaire dédié à l’étude de l’Italie du XIXe siècle à nos jours dans tous ses aspects, politique, économique, social et culturel. Ce séminaire rassemble des enseignants-chercheurs spécialistes de l’Italie, des post-doctorants et des doctorants. Il bénéficie aussi de l’apport régulier des chercheurs italiens qui présentent leurs travaux en cours et il accorde la plus grande place au développement de la recherche historique internationale. Chaque année un thème est choisi. 

Pour 2021-2022, le séminaire a décidé de s’intéresser au sujet suivant : « Fascisme, Néo-fascisme, Post-fascisme ».

  • 28/09/2021 | Maurizio SERRA, de l'Académie française, Autour de son livre Le mystère Mussolini, Perrin 2021.
  • 19/10/2021 | Marie-Anne MATARD BONUCCI, Université Paris 8 et CHSP, Une histoire globale des fascismes est-il possible ? 
  • 16/11/2021 | séance en italien Simon LEVIS SULLAM, Université de Venise, présentera son livre, I fantasmi del fascismo (Feltrinelli)18/01/2022 | séance via zoom en italien, Giulia ALBANESE, Université de Padoue, présentera son livre Il fascismo italiano, Storia e interpretazione, Carroci, 2021.
  • 18/01/2022 | séance en italien Andrea BARAVELLI, Professeur d'Histoire contemporaine à l'Université de Ferrare, Il fascismo in persona. Italo Balbo, la storia e il mito, Mimesis, 2021.
  • 22/02/2022 | séance via zoom en italien Giulia ALBANESE, Université de Padoue, Il fascismo italiano, Storia e interpretazione, Carroci, 2021.
  • 08/03/2022 | séance via zoom en italien Andrea MAMMONE, Université de Rome La Sapienza, Il neo-fascismo in Italia.
  • 22/03/2022 (séance initialement prévue le 07/12/2021) séance via zoom Maddalena CARLI, Université de Teramo, présentera son livre Vedere il fascismo. Arte e politica nelle esposizioni del regime (1928-1942), Carocci, 2020 
  • 05/04/2022 | Rosario FORLENZA, Dipartimento di Scienze Politiche - Luiss : "Una interpretazione antropologica del fascismo"
  • 12/04/2022 | séance via zoom, Catherine PREVER, Université de Venise-Padoue, Néo-fascistes et violence politique dans les années 1960-1970.
  • 10/05/2022 | séance via zoom, Luciano CHELES, Université de Poitiers, L'iconographie de Giorgia Meloni et de Fratelli d'Italia.
  • 14/06/2022 | demi-journée d'études, Caterina FROIO, Sciences Po / CEE, Pietro CASTELLI GATTINARA, ULB, Continuités et transformations de l'extrême droite italienne : le cas de Fratelli d'Italia.
  • 20/10/2020 | Définition du sujet, Marc LAZAR (CHSP), Marie-Anne MATARD-BONUCCI (Paris 8-CHSP)
  • 17/11/2020 | Le fascisme, enfant de la Première guerre mondiale : discussion autour du livre de Antonio Scurati, Marie-Anne MATARD-BONUCCI (Paris 8-CHSP), Patrizia DOGLIANI (Université de Bologne) 
  • 15/12/2020 | "Le fascisme, solution extrême pour la société italienne ? Sortir de la Grande Guerre avec le fascisme, sortir du fascisme avec une autre guerre", Patrizia DOGLIANI (Université de Bologne), auteur de Le fascisme des Italiens. Une histoire sociale, UGA, 2020. 
  • 19/01/2021 | L'Italie et la gestion des catastrophes, Giacomo PARRINELLO (CHSP)  
  • 16/02/2021 | Réactions institutionnelles et mobilisation citoyenne face à la violence mafieuse, Charlotte MOGE (Université de Lyon 3), Romain LEGENDRE (IHTP) 
  • 16/03/2021 | L'Italie et le "danger communiste", Mario DEL PERO (CHSP), Frédéric HEURTEBIZE (Université de Paris 10) 
  • 20/04/2021 | Faire face à l'urgence : État et société face au risque terroriste durant les "années de plomb", Grégoire LE GUANG (IHTP) 
  • 01/06/2021 | L'Italie et les extrémismes les plus contemporains, Marc LAZAR (CHSP)
  • 24/09/2019 | L'extrême droite, la nation et l'Europe
  • 22/10/2019 | La nation en fête. Mémoires civils, conflits sociaux et enjeux politiques en Italie autour d'une date anticléricale : le 20 septembre 1870 (annexion de Rome à l'Italie et din du pouvoir temporel du Pape)
  • 26/11/2019  | "Promoteurs d’italianité en Tunisie, entre État libéral et régime fasciste"

Informations pratiques

Séminaire du GRIC (Sciences Po, CHSP), en collaboration avec l’Université Paris 8 (IFG-Lab-CERA) et TRIANGLE UMR 5206

Certains jeudis, de 17h00 à 19h00

Organisé par Virgile Cirefice, Université de Limoges, Marc Lazar, PU Sciences Po/LUISS, Grégoire Le Quang, MCF à l'Institut catholique de Paris, Marie-Anne Matard Bonucci, PU Université Paris 8-IFG-Lab-CERA, Chercheuse associée au Centre d’histoire de Sciences Po, Charlotte Moge, MCF à l’Université Jean Moulin Lyon 3 et membre de TRIANGLE UMR 5206.

Informations pratiques

Séminaire mensuel qui a lieu certains jeudis, de 17h00 à 19h00.
Inscription obligatoire.

Lieu : Sciences Po, Campus de Paris
1 place Saint-Thomas-d'Aquin, 75007 Paris, France.

Contacts

matard-bonucci@orange.fr 
virgile.cirefice@gmail.com

Liens