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05.05.2025
Les invités du Centre d’histoire - Mai
Les invités du Centre d’histoire : Alice Figes, Filippos Toskas, Victoria Glavin
En ce mois de mai, le Centre d’histoire accueille trois nouveaux chercheurs
Alice Figes
Alice est doctorante au Christ's College de Cambridge, où elle étudie la philosophie politique et la sociologie historique au sein du département POLIS (Politics and International Affairs), sous la supervision de l'historien Gary Gerstle et du théoricien politique Duncan Bell. Ses recherches portent sur l'histoire de la théorisation utopique et son impact sur l'organisation des mouvements sociaux dans un contexte transnational, en particulier à l'ère du néolibéralisme. Alice s'intéresse particulièrement aux connexions transnationales atlantiques entre l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud.
- 28 avril au 30 juin 2025
Filippos Toskas
Filippos (Fil) Toskas est doctorant en histoire britannique moderne à l'université d'Oxford. Ses recherches portent sur l'émergence de la presse queer londonienne dans les années 1970, et plus particulièrement sur la manière dont les publications lesbiennes et gays se sont positionnées dans le discours politique britannique, sur leur contribution à la formation des communautés queer, et sur leur impact au sein et au-delà de ces communautés. Il est supervisé par les professeurs Sian Pooley, Matt Cook et Aurelia Annat. Avant d'entamer son doctorat, Fil a obtenu une maîtrise en histoire de l'architecture à l'UCL et une maîtrise en architecture et études urbaines - axée sur l'histoire sociale et politique des environnements urbains - à l'université de Cambridge. Avant ses études de troisième cycle, il a suivi une formation d'architecte à l'université de Chypre (BSc et DipArch).
- 27 avril au 21 juin 2025
Victoria Glavin
Victoria Glavin est candidate au doctorat en études critiques et culturelles à l'université de Pittsburgh. Sa thèse intervient dans les lectures postcoloniales contemporaines de la révolution haïtienne et de la tragédie radicale noire qui rendent son histoire, ses personnages et sa politique en termes de forclusion comme tragique. Elle fournit un compte-rendu alternatif de la tragédie radicale noire en tant que mode de critique anticolonial et expression de l'humanisme révolutionnaire qui émerge de la révolution haïtienne et qui est exprimé dans l'article 14 de la Constitution de 1805 de Jean-Jacques Dessalines qui se réfère à une collectivité d'êtres souverains indépendants par la « dénomination générique de noirs ». À travers une analyse comparative du théâtre haïtien ancien et des pièces révolutionnaires haïtiennes du vingtième siècle d'Aimé Césaire, Édouard Glissant et C.L.R. James, le projet vise à démontrer comment la conceptualisation de la tragédie qui apparaît dans la tradition radicale noire perturbe les débats de longue date dans le discours occidental sur la relation entre la tragédie, le mythe, la légende et la nation. Elle est titulaire d'une maîtrise en littérature (Université de Pittsburgh, 2023), d'une maîtrise en études littéraires et culturelles (Université Carnegie Mellon, 2017) et d'une licence en littérature et études américaines (Emmanuel College, 2016).
- 28 avril au 19 septembre 2025