Près d’un·e étudiant·e sur dix déclare avoir été victime de violence sexuelle depuis son arrivée dans l’enseignement supérieur (OBVSS, 2023). Ce phénomène n’est pas sans conséquences sur la poursuite de leur scolarité et leur insertion sur le marché du travail. Au travers de ses baromètres, l’Observatoire étudiant des violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur rappelle la nécessité et l’urgence d’agir afin de poursuivre les efforts déjà entamés.

À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre 2025, Sciences Po et le réseau Maisons des femmes Restart vous invitent à réfléchir ensemble aux moyens de mieux prévenir les VSS et renforcer les dispositifs déjà en place au sein des établissements du supérieur.

Un après-midi de discussions et de débats qui rassemblera directions d’établissements, étudiant·es ainsi que chercheur·ses et expert·es du sujet.

Cet évènement se clôturera par la remise des prix du concours vidéo Maisons des femmes Restart “Action contre les VSS à l’université".

La salle n’est pas accessible aux fauteuils roulants, mais est accessible aux personnes à mobilité réduite pouvant franchir quelques marches.

Introductions

• Violette Perrotte, Directrice Générale, Maisons des Femmes Restart
• Kate Vivian, Directrice de l’Engagement, Sciences Po

État des lieux des violences sexistes et sexuelles (VSS) dans l’enseignement supérieur : Hélène Périvier, économiste, directrice de recherche à l'Observatoire français des conjonctures économiques, Directrice du Programme d’études sur le genre de Sciences Po, chercheuse principale du projet de recherche SAFEDUC

[13h15 - 14h00] L’université, espace de transitions et de devenirs

Les études supérieures constituent un moment particulier, marqué par de nouvelles sociabilités, des processus d’apprentissage et d’exploration multiples. Comment penser cela au prisme des violences sexistes et sexuelles ?

[14h00 - 14h45] Les dispositifs institutionnels : accompagner les personnes victimes/survivantes et les personnes mises en cause

Ces dernières années, divers dispositifs institutionnels ont été mis en place  pour répondre aux situations de violences sexistes et sexuelles. Comment accompagner les personnes victimes ou survivantes au plus près de leurs besoins ? Quel accompagnement proposer aux personnes mises en cause ? Ces échanges mettront en lumière des démarches nouvelles, et les défis concrets rencontrés par les établissements d’enseignement supérieur.

[14h45 - 15h30] Relations asymétriques et vulnérabilités : penser les VSS dans la vie étudiante

Les relations asymétriques, et les rapports d’autorité, de dépendance et/ou de vulnérabilité constituent un terrain propice aux violences sexistes et sexuelles. Dans la vie étudiante, ces dynamiques prennent des formes particulières : entre pairs, dans les associations, ou dans la relation avec des encadrant·es. Cette discussion invitera à réfléchir à ces mécanismes et à la construction d’environnements sûrs pour toutes et tous.

[15h30 - 16h15] Vers une société plus juste et égalitaire ?

Prévenir, former, … : en aidant les étudiant·es de l’enseignement supérieur à saisir le caractère systémique des violences sexistes et sexuelles, l’université peut leur donner des outils pour reconnaître certaines situations et agir, pour une société plus juste et égalitaire.

[16h15 - 16h45] Grand témoin : Iban Raïs, journaliste, auteur de La fabrique des élites déraille. Grandes écoles : bizutage, sexisme, viols (Robert Laffont, 2021).

Conclusion

• Ghada Hatem, Fondatrice et Présidente de Maisons des Femmes Restart
• Luis Vassy, Directeur de Sciences Po