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20.11.2025

Lexus I International Product Manager, Givenchy Beauty

De Sciences Po à Givenchy Beauty, le parcours de Lexus, guidé par la passion du marketing et du luxe.

   

Pourquoi avoir choisi d’intégrer l’École du management et de l'impact ?
 

J’ai intégré Sciences Po après 3 ans au Lycée Français de New York (LFNY). J’ai choisi d’effectuer mon bachelor dans le programme Amérique du Nord sur le campus à Reims, ville dans laquelle j'ai de surcroît grandi.

Un des cours suivis durant mon collège universitaire était un cours de marketing sur le champagne. Cet enseignement a finalement participé à la naissance de mon intérêt pour le marketing. 

Mon appétence n’a fait que se confirmer durant ma troisième année que j’ai effectuée à la Desautels Faculty of Management de McGill, à Montréal. C'est donc tout naturellement que je me suis dirigé vers l’École du management et de l’impact lors de mon choix de master.

Pouvez-vous nous décrire votre poste actuel et vos principales missions ?

Je suis aujourd'hui Chef de Produit International chez Givenchy Beauty (LVMH Fragrance Brands) pour la gamme de maquillage du teint Prisme Libre.

Mes principales missions sont :

  • Le développement produit : c'est-à-dire développer un produit de A à Z, du concept jusqu'à sa potentialisation business et marché, en étant chef d'orchestre de tout le mix marketing d'un produit (pack, formule, prix...) ;
  • L'activation produit : à savoir la stratégie d'activation 360 accompagnant un lancement produit ou une activation franchise, qui permet de communiquer auprès des retailers et consommateurs ;
  • La préparation des grandes réunions : des points d'étape hebdomadaires qui facilitent les processus de validation et de prise de décision des projets.

Quels cours ou apprentissages de votre parcours vous servent aujourd’hui dans votre quotidien professionnel ?

Durant mes deux années de master, j’ai suivi un large éventail de cours. Certains avec une dimension sciences sociales importante et en prise avec l'actualité du secteur comme celui de Serge Carreira sur l'histoire de la mode, ou plus spécialisés sur la beauté comme celui de Pascale Fontaine sur le parfum. 

Les nombreuses rencontres, organisées dans le cadre du master, avec des experts reconnus m’ont permis de saisir les enjeux actuels du secteur du luxe. Elles ont été précieuses.

J’ai également fait le choix de travailler en parallèle de mes études pour enrichir mon CV et financer ma formation. Mon poste de conseiller de vente soins au Sephora a été un bon moyen de mettre un pied dans l’univers du luxe.

Enfin, avant d’intégrer mon poste au sein de Givenchy Beauty, j’ai eu la chance de travailler trois ans et demi chez L'Oréal pour Lancôme, YSL Beauty – où j’ai effectué mon apprentissage - et Valentino Beauty.

Un conseil aux futurs étudiants qui souhaitent intégrer le secteur du luxe ?

Bien que je préférerais être un peu plus positif, la concurrence est rude surtout pour les postes en développement produit pour les marques de luxe.

Construisez votre projet professionnel en amont et n’hésitez pas à multiplier les expériences professionnelles et stages pour muscler vos compétences professionnelles.

Les graduate programs, comme celui que j'ai suivi chez L'Oréal, sont également de super tremplins pour intégrer le monde professionnel et sont très reconnus dans le secteur.  

Quel est votre ressenti à l’idée de donner cours aux étudiants de l’École aujourd’hui ?

J'ai suivi tout mon cursus universitaire dans cette école, et j'en garde un fort attachement. Je suis donc très reconnaissant de pouvoir aider à former les futures générations de marketeurs. 

Mon enseignement “Anatomy of Beauty : How to Innovate & Build Trust for Luxury Brands ?" est proposé aux étudiants de deuxième année du Master Marketing: New Luxury & Art de Vivre. Ce cours explore les enjeux actuels du secteur de la beauté avec un ancrage dans les sciences sociales (économie comportementale, gender studies, histoire et politique...) pour permettre à chacun d'aiguiser son œil tout en gardant son esprit critique.

Quelle joie de retrouver Sciences Po après quelques années hors de ses murs !