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24.05.2022

Astrid LAVILLE, Promotion 2021

align="center">Diplômée du Master en Science politique, Mention Relations internationales

Pouvez-vous nous retracer votre parcours universitaire ?

Après avoir obtenu mon baccalauréat en 2016, j’ai intégré une classe préparatoire BL (Lettres et Sciences sociales) à Lille. Pendant deux ans, j’ai pu développer mes connaissances en histoire, sociologie et économie, tout en continuant de m’intéresser à la philosophie, à la littérature et aux langues. Ces deux années ont probablement été les plus riches de mon parcours universitaire, celles où j’ai eu l’impression de découvrir et d’apprendre le plus de choses. Cependant, j’avais toujours été attirée par les relations internationales, et j’ai choisi de poursuivre mes études en licence de science politique, au sein de l’Université Panthéon Sorbonne.

Dès le premier semestre de cette troisième année de licence, j’ai su que j’avais fait le bon choix ! J’ai pu suivre des cours sur le fonctionnement de l’Union Européenne et sur l’histoire du système international. Ce dernier cours m’a absolument passionnée, notamment parce qu’il m’a permis de découvrir les grands courants de pensée des relations internationales. Ce goût pour la théorie m’a amenée à postuler au Master de Science politique spécialité Relations internationales de l’École de la recherche. Si je n’avais pas encore de projet professionnel entièrement défini, je savais que je souhaitais découvrir le monde de la recherche.  

Que vous ont apporté vos années d’études à L’École de la recherche (Ex École doctorale) ?

Cette réponse peut paraître un peu évidente, mais j'ai avant tout appris à mener un travail de recherche, c’est-à-dire à construire un projet, à choisir et mettre en œuvre des méthodes de recherche, à analyser les résultats obtenus pour en tirer des conclusions. L’École de la recherche apprend à allier curiosité et prudence : conduire un travail scientifique implique de regarder au-delà des idées préconçues que l’on peut avoir, de s’interroger sur ses propres biais, d’accepter la critique et de pouvoir se remettre en question.

La formation à la recherche donne aux étudiants l’opportunité de se spécialiser sur le sujet de leur choix, tout en gardant une grande ouverture d’esprit, en raison de la diversité des cours. Finalement, elle m’a permis d’aiguiser mon esprit critique.

Quel est l’enseignant-e ou l’enseignement qui vous a le plus marqué ?

Sans hésiter : Frédéric Ramel, qui était mon directeur de mémoire. D’abord, c’est un excellent professeur, qui sait rendre ses cours passionnants. Ensuite, il était très disponible, nous échangions régulièrement sur l’avancement de mon travail. Il me prodiguait des conseils de méthode, m’encourageait à me renseigner sur certains concepts ou à lire certains ouvrages. Je me souviens particulièrement d’avoir découvert grâce à lui le travail de Baptiste Morizot, un spécialiste de la philosophie du vivant. Cela n’était a priori pas du tout lié à mon sujet, qui portait sur la diplomatie. Pourtant, la lecture d’un de ses ouvrages m’a complètement fascinée et je l’ai mobilisé pour nourrir ma réflexion. C’est en cela qu’il m’a marquée : il poussait les étudiants à croiser les disciplines et les regards pour produire une pensée originale.

Quelle fonction occupez-vous aujourd’hui ?

Après avoir officiellement validé mon Master, j’ai effectué un stage au Forum de Paris sur la Paix en tant qu’Assistante en Relations publiques et diplomatiques. Je participais à la gestion des relations entre le Secrétariat du Forum et les ambassades et représentations officielles à Paris, dans le but de négocier et organiser la participation des chefs d’Etat, de gouvernement ou d’organisation internationale à l’évènement annuel du Forum. J’occupe désormais le poste de Chargée de Relations publiques.

Quelles ont été les contributions de votre formation à la fonction que vous occupez aujourd'hui ?  

La fonction que j’occupe aujourd’hui est directement liée à mon sujet de recherche. En effet, j’avais choisi de me spécialiser sur la diplomatie des sommets, et le Forum de Paris sur la Paix était un de mes cas d’étude. J’avais réalisé au cours de l’hiver 2021 deux entretiens avec des membres du Secrétariat du Forum. Les connaissances que j’ai acquises sur la politique étrangère et sur les rencontres au sommet organisées par la France m’ont été utiles pour m’adapter rapidement au fonctionnement du Secrétariat du Forum.

Auriez-vous un conseil à donner à un-e  étudiant-e qui souhaite s'orienter vers le secteur d’activité dans lequel vous travaillez aujourd'hui ?

Le premier conseil serait de bien choisir son sujet de recherche : il permet de prendre contact avec des professionnels ou des spécialistes du domaine qui vous intéresse, voire même de réaliser un stage. Pour cela, il ne faut pas hésiter à solliciter vos professeurs, qui sont en général très disponibles pour vous aider. Le deuxième conseil serait de saisir toutes les opportunités qui se présentent à vous : engagement dans une association, rédaction d’articles, stages pendant l’été lorsque cela est possible. Cela vous permettra de rencontrer des personnes évoluant dans des milieux divers et d’acquérir de nouvelles compétences. Le dernier conseil serait de persévérer, particulièrement en temps de Covid-19 ! Tous les parcours sont uniques, et de nombreuses portes d’entrée existent. 

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[ Février 2022 ]