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19.07.2024
Vidéosurveillance algorithmique : les solutions des étudiants de l’Incubateur de politiques publiques pour la CNIL

Alors que la vidéosurveillance algorithmique pourrait bien être généralisée en France, redécouvrez le projet mené par les étudiants de l'Incubateur de politiques publiques (IPP) et Régis Chatellier, responsable des études prospectives à la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) sur ce thème sensible. Pendant un semestre, les étudiants se sont penchés sur ce sujet et ont proposé des solutions pour garantir le droit des individus en matière de données personnelles.
L'expérimentation des caméras augmentées pour les JOP 2024 suscite des préoccupations en matière de libertés individuelles. Pouvez-vous nous expliquer quelles sont ces préoccupations du point de vue de la CNIL et pourquoi était-ce important pour vous de proposer un tel sujet aux étudiants de Sciences Po ?
Régis Chatellier : au départ, le défi proposé aux étudiants ne portait pas spécifiquement sur les JO de Paris 2024, mais sur les défis en termes d’information, transparence et droit des personnes face au recours à des technologies « sans contact », par le biais de caméras, ou de différents capteurs. Ces technologies peuvent être utilisées dans différents domaines, par des acteurs privés, ou publics. Les étudiants ont choisi de centrer leurs travaux sur le recours aux caméras de surveillance algorithmique (VSA) qui font l’objet d’une expérimentation inédite lors des Jeux Olympiques 2024.
Cette actualité en effet occupe les services de la CNIL qui a, dès juillet 2022, publié